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Un peuple meurt et la communauté internationale l'oublie", s'inquiète le journal de Bangui. Un cri partagé par la presse centrafricaine, alors que les anciens rebelles de la Séléka [coalition de partis politiques opposés au président Bozizé] poursuivent leurs exactions dans la capitale. Pour chasser François Bozizé du pouvoir en mars 2013, Michel Djotodia avait eu besoin de leur aide. Maintenant qu'il s'est autoproclamé président de la transition, en promettant d'organiser des élections dans dix-huit mois, l'ex-rebelle ne contrôle plus ses troupes qui sèment la panique dans les rues de la capitale.

Le site d'information Journaldebangui.com rappelle que les manifestations sont "la seule manière qui reste aux Centrafricains des quartiers meurtris [accusés de soutenir Bozizé] de crier leur ras-le-bol contre les violations régulières, les exécutions sommaires, les viols, les pillages systématiques... des éléments de la Séléka".

La dernière semaine d'août, quelque 3 000 personnes ont envahi le tarmac de l'aéroport, rebaptisé alors la "place Tharir centrafricaine" par les médias locaux. L'aéroport est devenu le seul endroit "sécurisé" de la ville, leur "refuge". Délogés du tarmac par la police, les Banguissois sont finalement descendus dans les rues, le 2 septembre, pour crier leur colère. "Bangui est devenue une poudrière et peut exploser à tout moment", prévient le site d'information.

Patrick_NL a écrit : Un peuple meurt et la communauté internationale l'oublie", s'inquiète le journal de Bangui. Un cri partagé par la presse centrafricaine, alors que les anciens rebelles de la Séléka [coalition de partis politiques opposés au président Bozizé] poursuivent leurs exactions dans la capitale. Pour chasser François Bozizé du pouvoir en mars 2013, Michel Djotodia avait eu besoin de leur aide. Maintenant qu'il s'est autoproclamé président de la transition, en promettant d'organiser des élections dans dix-huit mois, l'ex-rebelle ne contrôle plus ses troupes qui sèment la panique dans les rues de la capitale.

Le site d'information Journaldebangui.com rappelle que les manifestations sont "la seule manière qui reste aux Centrafricains des quartiers meurtris [accusés de soutenir Bozizé] de crier leur ras-le-bol contre les violations régulières, les exécutions sommaires, les viols, les pillages systématiques... des éléments de la Séléka".

La dernière semaine d'août, quelque 3 000 personnes ont envahi le tarmac de l'aéroport, rebaptisé alors la "place Tharir centrafricaine" par les médias locaux. L'aéroport est devenu le seul endroit "sécurisé" de la ville, leur "refuge". Délogés du tarmac par la police, les Banguissois sont finalement descendus dans les rues, le 2 septembre, pour crier leur colère. "Bangui est devenue une poudrière et peut exploser à tout moment", prévient le site d'information.

C'est marrant quand meme, quand les pays occidentaux se melent de leurs affaire on crie a la recolonisation et si l'occident nefait rien on l'accuse dene rien faire. Bangui est un bourbier depuis des decennies et oui vaut mieux ne rien faire car il n'y a rien a faire comme en Somalie.

NSC a écrit : C'est marrant quand meme, quand les pays occidentaux se melent de leurs affaire on crie a la recolonisation et si l'occident nefait rien on l'accuse dene rien faire. Bangui est un bourbier depuis des decennies et oui vaut mieux ne rien faire car il n'y a rien a faire comme en Somalie.

Qui parle d'intervention occidentale dans cet article?

Patrick_NL a écrit : Qui parle d'intervention occidentale dans cet article?

Par ce que c'est sous entendu, une intervention d'une armee africaine sous armee et sous entrainee est vouee a l'echec, la encore je te renvoie au cas de la somalie ou il y a l'armee ougandaise, ethiopienne, burundaise il me semble et kenyane et pourtant c'est le meme bordel depuis plus de 20 ans.

NSC a écrit : Par ce que c'est sous entendu, une intervention d'une armee africaine sous armee et sous entrainee est vouee a l'echec, la encore je te renvoie au cas de la somalie ou il y a l'armee ougandaise, ethiopienne, burundaise il me semble et kenyane et pourtant c'est le meme bordel depuis plus de 20 ans.

Sous entendu? Madame Irma. Pose toi aussi la question de qui fout le bordel en Afrique. Les luttes d'influences entres pays qui favorisent tel ou tel tyran, c'est qui?

Patrick_NL a écrit : Sous entendu? Madame Irma. Pose toi aussi la question de qui fout le bordel en Afrique. Les luttes d'influences entres pays qui favorisent tel ou tel tyran, c'est qui?

Dans le cas present c'est d'un cote l'Afrique du Sud et de le tchad

Pourquoi Paris veut « mettre les pieds dans le plat » à Bangui. Et pourquoi cela arrangerait bien du monde ?
La situation en Syrie et la volonté de quelques « occidentaux » d’imprimer leur marque au Proche-Orient au nom de l’Histoire, d’Israël, du pétrole et du gaz, a occulté les déclarations de François Hollande sur la situation qui prévaut en République centrafricaine. Un pays « au bord de la somalisation » où 60.000 enfants seraient en péril de mort et qui compterait 1,5 million de déplacés. A Paris, le mardi 28 août 2013, devant la conférence des ambassadeurs, il a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU et l’UA « à se saisir de la situation ».
Très en pointe sur le dossier syrien, Hollande repique malgré tout au truc en Afrique. Il sait, quoi qu’il se passe du côté de Damas, que Paris n’y fera que de la figuration tandis que l’Afrique centrale est aujourd’hui (comme hier et avant-hier) un « ventre mou ». Quand Hollande évoque la « somalisation » de la RCA, il ne pense pas tant à la situation humanitaire du pays qu’à sa situation sécuritaire. Il peut bien évoquer les populations déplacées et les enfants affamés, ce ne sont là que les effets collatéraux des événements qui, le 24 mars 2013, un an après le coup d’Etat à Bamako (22 mars 2012), ont mis fin au règne de Bozizé .
Il y a, entre le Mali et la RCA, des équivalences : pauvres et enclavés, ils ont des frontières avec des pays aux zones grises nombreuses (Tchad, Soudan et Soudan du Sud, RDC, Congo, Cameroun pour la RCA). Ce sont surtout des pays où les activités mafieuses ne cessent de se développer. Ce que Ivan Simonovic, secrétaire général adjoint des Nations unies aux droits de l’homme, écrivait dans Libération le vendredi 23 août 2013 au sujet de la RCA, on l’a écrit du Mali de Amadou Toumani Touré : « La mauvaise gouvernance, la corruption, le manque d’attention accordé au Nord et les pratiques discriminatoires à l’encontre de ses populations majoritairement musulmanes ont caractérisé l’ancien régime de Bozizé ».

Voilà ce que c'est ! On aurait jamais du renverser Papa Bokassa 1er en 1979.

La France n'a aucun intérêt à intervenir en Centre Afrique, puisque par définition, elle n'y a aucun intérêt (commerciaux et financiers).

Steph a écrit : La France n'a aucun intérêt à intervenir en Centre Afrique, puisque par définition, elle n'y a aucun intérêt (commerciaux et financiers).

Pourtant Hollande veut s'impliquer.

S'impliquer dans quoi ?
Que ce soit la droite ou la gauche, tant qu'il n'y a pas d'intérêt stratégique et SURTOUT économique, la France ce fou des problèmes des autres

Steph a écrit : S'impliquer dans quoi ?
Que ce soit la droite ou la gauche, tant qu'il n'y a pas d'intérêt stratégique et SURTOUT économique, la France ce fou des problèmes des autres

Comment expliques tu donc ses déclarations du 28 septembre?
Il a déjà la Syrie sur les bras, si il prends la peine de parler la dessus c'est qu'il estime a tort ou a raison que la France y a des intérêts. Si le pétrole et l'uranium n'y est pas encore exploite, rien ne dit que cela va durer. Les sous sols sont riches. En attendant. il y l'or et les diamants.