34 plans pour l'industrie
Posté : 10 septembre 2013 16:46
PARIS - Le TGV du futur, la voiture économe en carburant, le stockage de l'énergie... le gouvernement présente jeudi 34 plans pour le développement des secteurs prometteurs qui doivent relancer et dynamiser l'industrie française dans la compétition mondiale.
Ces plans d'action seront présentés par le président de la République François Hollande, avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Le ministre a amorcé en début d'année une nouvelle stratégie de filières industrielles avec l'objectif à la fois de consolider les industries existantes et d'investir dans des technologies clé pour le long terme en visant des innovations de rupture.
Le lancement des 34 plans industriels s'inscrit dans cette philosophie.
Notre souhait est de porter les efforts sur un certain nombre de plans industriels avec des objectifs partagés, des horizons technologiques et des chemins communs pour y parvenir, a-t-il expliqué ce mardi lors d'une remise de prix à des entreprises de la chimie à Bercy.
L'Etat entend faire porter ses efforts, mobiliser ses ressources ainsi que ses technologies, ses idées, ses moyens financiers, sa volonté commune sur 34 plans d'action ciblés dans tous les secteurs où nous avons des points forts, a souligné M. Montebourg, en citant de Gaulle qui conseillait en 1926 de concentrer les forces sur les points forts.
Parmi les chantiers industriels d'avenir, le ministre a déjà plusieurs fois évoqué le TGV du futur pour 2018 ou la voiture consommant 2 litres aux 100 km à horizon de dix ans.
Dans le secteur de la chimie, les efforts des industriels portent sur des projets comme la capacité de stockage de l'énergie, les textiles innovants, l'allègement des matériaux pour l'aéronautique ou l'automobile, la production de matériaux isolants pour la rénovation thermique des bâtiments. Des innovations industrielles qui vont de pair avec l'évolution écologique.
C'est une mobilisation nationale autour d'objectifs industriels, résume M. Montebourg, avec une ambition affichée: accumuler des avantages concurrentiels et prendre des parts de marché dans les années à venir. La France dispose d'une force d'innovation considérable, assure le ministre.
Reconstruire pierre après pierre
Pour Arnaud Montebourg, les 34 plans dévoilés jeudi dessinent les pixels du visage de la nouvelle France industrielle.
Depuis un an, le gouvernement a passé en revue l'ensemble des grandes filières industrielles, de l'automobile au numérique en passant par la chimie, l'aéronautique, les éco-industries, le nucléaire ou les industries de santé. Chacune de ces branches est désormais pilotée par un comité stratégique de filière, qui s'occupe aussi bien des relations entre les grands groupes et les PME que des questions de financement, de formation ou d'exportation.
Le Conseil national de l'industrie a été mis en place en février, réunissant autour de l'Etat les industriels et les organisations syndicales.
L'Etat intervient aussi dans le financement à travers la Banque publique d'investissement (bpifrance), ainsi qu'avec les investissements d'avenir.
Début juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a présenté le plan d'investissements d'avenir du gouvernement doté d'environ 12 milliards d'euros sur les dix prochaines années, dont la moitié pour la transition énergétique et 1,7 milliard pour l'innovation industrielle.
Le lancement des plans d'action industriels s'inscrit dans cette perspective de long terme.
La réinvention de l'industrie française, c'est pour nous la politique de temps long avec une certaine constance (...) qu'il va falloir observer pendant de nombreuses années pour reconstruire pierre après pierre ce que malheureusement nous avons perdu ces dernières années, résume le ministre du Redressement productif.
Ces plans d'action seront présentés par le président de la République François Hollande, avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Le ministre a amorcé en début d'année une nouvelle stratégie de filières industrielles avec l'objectif à la fois de consolider les industries existantes et d'investir dans des technologies clé pour le long terme en visant des innovations de rupture.
Le lancement des 34 plans industriels s'inscrit dans cette philosophie.
Notre souhait est de porter les efforts sur un certain nombre de plans industriels avec des objectifs partagés, des horizons technologiques et des chemins communs pour y parvenir, a-t-il expliqué ce mardi lors d'une remise de prix à des entreprises de la chimie à Bercy.
L'Etat entend faire porter ses efforts, mobiliser ses ressources ainsi que ses technologies, ses idées, ses moyens financiers, sa volonté commune sur 34 plans d'action ciblés dans tous les secteurs où nous avons des points forts, a souligné M. Montebourg, en citant de Gaulle qui conseillait en 1926 de concentrer les forces sur les points forts.
Parmi les chantiers industriels d'avenir, le ministre a déjà plusieurs fois évoqué le TGV du futur pour 2018 ou la voiture consommant 2 litres aux 100 km à horizon de dix ans.
Dans le secteur de la chimie, les efforts des industriels portent sur des projets comme la capacité de stockage de l'énergie, les textiles innovants, l'allègement des matériaux pour l'aéronautique ou l'automobile, la production de matériaux isolants pour la rénovation thermique des bâtiments. Des innovations industrielles qui vont de pair avec l'évolution écologique.
C'est une mobilisation nationale autour d'objectifs industriels, résume M. Montebourg, avec une ambition affichée: accumuler des avantages concurrentiels et prendre des parts de marché dans les années à venir. La France dispose d'une force d'innovation considérable, assure le ministre.
Reconstruire pierre après pierre
Pour Arnaud Montebourg, les 34 plans dévoilés jeudi dessinent les pixels du visage de la nouvelle France industrielle.
Depuis un an, le gouvernement a passé en revue l'ensemble des grandes filières industrielles, de l'automobile au numérique en passant par la chimie, l'aéronautique, les éco-industries, le nucléaire ou les industries de santé. Chacune de ces branches est désormais pilotée par un comité stratégique de filière, qui s'occupe aussi bien des relations entre les grands groupes et les PME que des questions de financement, de formation ou d'exportation.
Le Conseil national de l'industrie a été mis en place en février, réunissant autour de l'Etat les industriels et les organisations syndicales.
L'Etat intervient aussi dans le financement à travers la Banque publique d'investissement (bpifrance), ainsi qu'avec les investissements d'avenir.
Début juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a présenté le plan d'investissements d'avenir du gouvernement doté d'environ 12 milliards d'euros sur les dix prochaines années, dont la moitié pour la transition énergétique et 1,7 milliard pour l'innovation industrielle.
Le lancement des plans d'action industriels s'inscrit dans cette perspective de long terme.
La réinvention de l'industrie française, c'est pour nous la politique de temps long avec une certaine constance (...) qu'il va falloir observer pendant de nombreuses années pour reconstruire pierre après pierre ce que malheureusement nous avons perdu ces dernières années, résume le ministre du Redressement productif.