Un fils de ministre en quartier VIP
Posté : 11 septembre 2013 07:15
Aujourd'hui âgé de 22 ans, le fils de la ministre des Affaires sociales et de la Santé a été condamné à 3 ans de prison ferme pour "extorsion de fonds" et "séquestration". La ministre a évoqué mardi soir une "épreuve difficile".
"C'est une épreuve pour ma famille, une épreuve difficile. Je ne vous cache pas que c'est quelque chose de très douloureux, mais ça relève de ma vie privée" : la ministre des Affaires sociales et de la Santé, interrogée sur i-Télé, a commenté mardi soir la nouvelle tombé dans la matinée de l'incarcération de son fils. Ce dernier est à la maison d'arrêt de La Santé à Paris, en vertu de sa condamnation, mi-mars, pour extorsion et séquestration.
Selon la source pénitentiaire, Gabriel Reveyrand de Menthon, 22 ans, fils de Marisol Touraine, a été mis sous écrou le 2 septembre. Il a été placé au quartier VIP ou quartier des particuliers, a ajouté cette source. Selon une source judiciaire confirmant une information du Parisien, Gabriel Reveyrand de Menthon a été condamné, mi-mars, à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, son complice étant lui condamné à deux ans et demi d'emprisonnement.
"Sympathie" envers Marisol Touraine
En mai 2011, les deux jeunes hommes s'étaient introduits dans l'appartement d'une femme de 59 ans situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, dans le même immeuble que celui qu'occupe Mme Touraine. Menaçant la victime d'une arme de poing factice, ils l'avaient alors contrainte à leur remettre sa carte bleue et à leur communiquer le code. M. Reveyrand de Menthon descendait alors dans la rue pour effectuer un retrait sur un distributeur de billets, mais n'y parvenait pas, la victime s'étant trompée dans le code, sous le coup de l'émotion. Il était néanmoins filmé par une caméra de surveillance de l'agence bancaire, ce qui devait permettre son identification et son interpellation. La victime remettait finalement aux deux agresseurs 990 euros en espèces qu'elle détenait chez elle, avant qu'ils ne prennent la fuite. Passibles des assises, les deux jeunes hommes ont finalement été jugés devant un tribunal correctionnel, procédure dite de correctionnalisation qui nécessite l'accord de la victime et permet souvent de raccourcir les délais de jugement.
Outre la peine d'emprisonnement, les deux agresseurs ont été condamnés solidairement à verser 3.000 euros à la victime au titre du préjudice moral ainsi qu'à lui restituer les 990 euros. A ce jour, la victime n'a rien reçu de ses agresseurs, a indiqué à l'AFP Me Emmanuel Raskin, son avocat. Selon le Parisien, Mme Touraine a adressé à la victime une lettre d'excuses après la condamnation de son fils, qui n'a pas fait appel du jugement. Lors de la réunion hebdomadaire des députés socialistes, leur chef de file, Bruno le Roux, a fait part de sa "sympathie" à Marisol Touraine qui y participait, a rapporté une porte-parole du groupe, Annick Lepetit. Bruno Le Roux a renouvelé par ailleurs son soutien à la réforme des retraites de la ministre, a ajouté Mme Lepetit.
"C'est une épreuve pour ma famille, une épreuve difficile. Je ne vous cache pas que c'est quelque chose de très douloureux, mais ça relève de ma vie privée" : la ministre des Affaires sociales et de la Santé, interrogée sur i-Télé, a commenté mardi soir la nouvelle tombé dans la matinée de l'incarcération de son fils. Ce dernier est à la maison d'arrêt de La Santé à Paris, en vertu de sa condamnation, mi-mars, pour extorsion et séquestration.
Selon la source pénitentiaire, Gabriel Reveyrand de Menthon, 22 ans, fils de Marisol Touraine, a été mis sous écrou le 2 septembre. Il a été placé au quartier VIP ou quartier des particuliers, a ajouté cette source. Selon une source judiciaire confirmant une information du Parisien, Gabriel Reveyrand de Menthon a été condamné, mi-mars, à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, son complice étant lui condamné à deux ans et demi d'emprisonnement.
"Sympathie" envers Marisol Touraine
En mai 2011, les deux jeunes hommes s'étaient introduits dans l'appartement d'une femme de 59 ans situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, dans le même immeuble que celui qu'occupe Mme Touraine. Menaçant la victime d'une arme de poing factice, ils l'avaient alors contrainte à leur remettre sa carte bleue et à leur communiquer le code. M. Reveyrand de Menthon descendait alors dans la rue pour effectuer un retrait sur un distributeur de billets, mais n'y parvenait pas, la victime s'étant trompée dans le code, sous le coup de l'émotion. Il était néanmoins filmé par une caméra de surveillance de l'agence bancaire, ce qui devait permettre son identification et son interpellation. La victime remettait finalement aux deux agresseurs 990 euros en espèces qu'elle détenait chez elle, avant qu'ils ne prennent la fuite. Passibles des assises, les deux jeunes hommes ont finalement été jugés devant un tribunal correctionnel, procédure dite de correctionnalisation qui nécessite l'accord de la victime et permet souvent de raccourcir les délais de jugement.
Outre la peine d'emprisonnement, les deux agresseurs ont été condamnés solidairement à verser 3.000 euros à la victime au titre du préjudice moral ainsi qu'à lui restituer les 990 euros. A ce jour, la victime n'a rien reçu de ses agresseurs, a indiqué à l'AFP Me Emmanuel Raskin, son avocat. Selon le Parisien, Mme Touraine a adressé à la victime une lettre d'excuses après la condamnation de son fils, qui n'a pas fait appel du jugement. Lors de la réunion hebdomadaire des députés socialistes, leur chef de file, Bruno le Roux, a fait part de sa "sympathie" à Marisol Touraine qui y participait, a rapporté une porte-parole du groupe, Annick Lepetit. Bruno Le Roux a renouvelé par ailleurs son soutien à la réforme des retraites de la ministre, a ajouté Mme Lepetit.