le PDG de la RATP mis en examen
Posté : 12 septembre 2013 15:04
Suspecté d'être un des acteurs principaux du finacement illégal de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, Pierre Mongin, ancien collaborateur du premier ministre Balladur et actuel PDG de la RATP, a été mis en examen pour détournement de fonds publics, jeudi 12 septembre, à la suite de sa convocation devant les juges chargés de l'enquête, Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire.
Son avocat, Me Olivier Baratelli, a déclaré que "la probité personnelle [de Pierre Mongin] n'est absolument pas mise en cause dans cette affaire" et "conteste cette mise en examen qu'il juge à la fois illégale et infondée."
Cette poursuite judiciaire fait suite aux déclarations de l'ancien trésorier de la campagne, René Galy-Dejean, selon lequel l'argent liquide versé sur le compte de campagne provenait de fonds secrets issus du détournement de commissions sur des contrats d'armement. Il avait notamment expliqué que M. Mongin lui avait remis "3 millions [de francs] en petites coupures" au lendemain du premier tour.
M. Mongin avait déjà réfuté devant les juges cette hypothèse d'un recours aux fonds spéciaux. "Jamais Pierre Mongin n'a remis le moindre centime de fonds secrets à qui que ce soit ou à la demande de qui que ce soit. Cette thèse est le fait d'un seul homme, René Galy-Dejean, qui en est à sa troisième version", avait répété mercredi l'avocat du patron de la RATP, Olivier Baratelli. Il relève par ailleurs que son client, qui a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse, n'est "soupçonné par personne" dans un éventuel recours à des rétro commissions sur les contrats d'armement.
Son avocat, Me Olivier Baratelli, a déclaré que "la probité personnelle [de Pierre Mongin] n'est absolument pas mise en cause dans cette affaire" et "conteste cette mise en examen qu'il juge à la fois illégale et infondée."
Cette poursuite judiciaire fait suite aux déclarations de l'ancien trésorier de la campagne, René Galy-Dejean, selon lequel l'argent liquide versé sur le compte de campagne provenait de fonds secrets issus du détournement de commissions sur des contrats d'armement. Il avait notamment expliqué que M. Mongin lui avait remis "3 millions [de francs] en petites coupures" au lendemain du premier tour.
M. Mongin avait déjà réfuté devant les juges cette hypothèse d'un recours aux fonds spéciaux. "Jamais Pierre Mongin n'a remis le moindre centime de fonds secrets à qui que ce soit ou à la demande de qui que ce soit. Cette thèse est le fait d'un seul homme, René Galy-Dejean, qui en est à sa troisième version", avait répété mercredi l'avocat du patron de la RATP, Olivier Baratelli. Il relève par ailleurs que son client, qui a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse, n'est "soupçonné par personne" dans un éventuel recours à des rétro commissions sur les contrats d'armement.