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La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 10:29
par Patrick_NL
VILNIUS - La France a encore beaucoup à faire en termes de réformes économiques, en particulier pour redresser sa compétitivité et créer des emplois, a jugé vendredi le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
La France va dans la bonne direction en matière de réformes, mais il y a encore beaucoup à faire, a dit M. Rehn à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Vilnius.
Il reste beaucoup à faire pour rétablir la compétitivité, créer des fondations solides pour la croissance économique et la création d'emplois, a-t-il énuméré.
La Commission européenne a également hâte d'entendre de la part du ministre français des Finances, Pierre Moscovici, de quelle manière il entend compenser la hausse du coût du travail liée à la réforme des retraites, a-t-il ajouté.
Le gouvernement Ayrault a décidé d'augmenter les cotisations sociales payées par les employeurs et les salariés pour financer les retraites.
Or,
la Commission européenne avait insisté, dans ses recommandations à la France émises au printemps, sur la nécessité d'éviter de recourir à une hausse des cotisations patronales, estimant qu'il fallait au contraire réduire le coût du travail.
Le gouvernement français a promis que ces hausses de charges seraient compensées pour les employeurs, sans dévoiler dans le détail les mesures qu'il comptait prendre à cet effet.
Interrogé de son côté en marge de cette réunion de l'Eurogroupe, M. Moscovici a insisté sur l'importance des réformes entreprises par la France. Au deuxième trimestre 2013, la France a enregistré une croissance de 0,5%, supérieure à la moyenne de la zone euro. Nous sommes leaders de cette reprise, a-t-il dit.
Il a qualifié les réformes entreprises par le gouvernement français, notamment celle des retraites, de très impressionnantes, et a regretté qu'il y ait des idées reçues sur la France, qui est un pays qui se réforme.
Est ce Hollande qui gouverne ou la Commission Européenne et ce mr Olli Rehn ?
Pour prendre le contrepied des opinions de ce technocrate lire:
http://www.presseurop.eu/fr/content/art ... la-panacee
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 10:36
par Jarod1
Il n'y a pas de réformes structurelles, notamment au niveau de la dépense publique.
La droite n'en a pas fait plus, à part peut-être le non remplacement des fonctionnaires (mais à services constants c'est absurde puisque n se retrouve avec autant de services mais plus personne pour les faire tourner) et la suppression (avortée par le Sénat...) d'un échelon administratif.
Nous sommes enfermés dans un système qui est structuré pour générer un certain nombre de dépenses publiques, et notamment sociales automatiquement.
Evidemment, ça s'aggrave en cas de crise économique, puisqu'il faut sortir plus avec moins de recettes.
Je ne vois pas comment en sortir sans réformes profondes passant par la redéfinition du rôle de la puissance publique.
Où alors, il faut prier pour qu'une croissance forte tombe du ciel, mais ça n'est guère la tendance...
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 10:41
par Patrick_NL
Jarod1 a écrit : Il n'y a pas de réformes structurelles, notamment au niveau de la dépense publique.
La droite n'en a pas fait plus, à part peut-être le non remplacement des fonctionnaires (mais à services constants c'est absurde puisque n se retrouve avec autant de services mais plus personne pour les faire tourner) et la suppression (avortée par le Sénat...) d'un échelon administratif.
Nous sommes enfermés dans un système qui est structuré pour générer un certain nombre de dépenses publiques, et notamment sociales automatiquement.
Evidemment, ça s'aggrave en cas de crise économique, puisqu'il faut sortir plus avec moins de recettes.
Je ne vois pas comment en sortir sans réformes profondes passant par la redéfinition du rôle de la puissance publique.
Où alors, il faut prier pour qu'une croissance forte tombe du ciel, mais ça n'est guère la tendance...
Ce n'est pas le fait de reformer qui me pose problème mais que les reformes ne soient pas décidées par la représentation nationale .Moscovici dans un papier du Monde ne met pas en valeur les reformes décidées parle gouvernement Français, il s'excuse de ne pas aller plus vite pour mettre en œuvre ce que veut lui imposer Olli Rehn et la Commission.
Que ce soit la droite ou la gauche, la France n'est plus souveraine.
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 10:47
par NSC
Patrick_NL a écrit :
Ce n'est pas le fait de reformer qui me pose problème mais que les reformes ne soient pas décidées par la représentation nationale .
Est ce que les fait de laisser une representation nationale (je pense qu'ici tu parles des Syndicats) va faire baisser les depenses???
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 10:53
par Patrick_NL
NSC a écrit :
Est ce que les fait de laisser une representation nationale (je pense qu'ici tu parles des Syndicats) va faire baisser les depenses???
(je pense qu'ici tu parles des Syndicats???
La représentation nationale= 1) Président élu. 2)Députés élus. On vote pour que ceux-ci dirigent la France et non pour que celle-ci soit dirigée par un Finlandais ou Goldman Saches. Les syndicats n'Ont rien a voir la dedans.
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 10:55
par Jarod1
Patrick_NL a écrit :
Ce n'est pas le fait de reformer qui me pose problème mais que les reformes ne soient pas décidées par la représentation nationale .Moscovici dans un papier du Monde ne met pas en valeur les reformes décidées parle gouvernement Français, il s'excuse de ne pas aller plus vite pour mettre en œuvre ce que veut lui imposer Olli Rehn et la Commission.
Que ce soit la droite ou la gauche, la France n'est plus souveraine.
Vieux débat. C'est souverainement que la France s'est soumise à certaines autorités supra-étatiques...
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 11:19
par Patrick_NL
La solution islandaise dont Olli Rehn ne nous parlera pas non plus.
http://www.youtube.com/watch?v=QVr_...
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 16:28
par Kelenner
Jarod1 a écrit :
Vieux débat. C'est souverainement que la France s'est soumise à certaines autorités supra-étatiques...
Ah bon ? Et la constitution européenne adoptée en douce malgré le rejet massif lors du référendum de 2005 ? Certes, tout cela est "légal", mais en aucun cas démocratique, et prouve bien que la perte de souveraineté de plus en plus flagrante n'est pas souhaitée par une nette majorité de français.
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 16:33
par Jarod1
Kelenner a écrit :
Ah bon ? Et la constitution européenne adoptée en douce malgré le rejet massif lors du référendum de 2005 ? Certes, tout cela est "légal", mais en aucun cas démocratique, et prouve bien que la perte de souveraineté de plus en plus flagrante n'est pas souhaitée par une nette majorité de français.
Si on veut faire du légalisme, Sarko avait dit qu'il y aurait un "traité simplifié" et il a élu, on peut donc supposer que le peuple a validé et donc que c'est démocratique.
Vieille histoire aussi.
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 17:00
par GEORGES
Elle devrait surtout se foutre de ce que dis Bruxelles et venant de technocrates non élus on s'en bat le couilles.
C'est de la racaille financière qui impose aux peuples ce qu'eux ne s'imposent pas.
"Les retraites expliquées à ma grand-mère", cela devrait vous suffire pour comprendre que l'allongement de la durée de travail c'est une foutaise monumentale, cela sert juste à diminuer l'espérance de vie et à ne pas payer les retraites parce que les individus mourront avant de partir la retraite, Retour au moyen âge.
"C’est vrai, le poids des pensions va s’accroître dans les années qui viennent. Mais il n’y a aucune inquiétude à avoir.
En 1950, les pensions représentaient 5 % du PIB. En 2000, elles en représentent 13 %. On estime qu’en 2050, ce devrait être environ 18 %. Mais le PIB lui-même double tous les cinquante ans ! Donc en 1950, le PIB était de 1.000 milliards d’euros : 50 pour les pensions (5 %), 950 pour les salaires, les investissements et les profits ! En 2000, il était de 2.000 milliards d’euros, soit 260 milliards pour les pensions (13 %) et donc 1.740 milliards pour le reste. En 2050, le PIB sera de 4.000 milliards d’euros dont 720 milliards pour les pensions et 3.280 pour le reste. Tu vois que, contrairement à la propagande du capital, la part du salaire actif et celle des investissements augmentent. La population augmente beaucoup moins vite que le PIB : on était 42 millions en 1950, on est 65 millions aujourd’hui, on sera sans doute environ 70 millions en 2050.
C’est que la productivité du travail s’est considérablement accrue. Dans la même heure de travail, un ouvrier d’aujourd’hui produit beaucoup plus que le même ouvrier, travaillant la même heure après guerre. Par exemple, il y avait après-guerre environ 10 millions d’agriculteurs en France. Cela représentait la moitié de la population active. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’un million (c’est-à-dire 3 % des actifs), et pourtant la production agricole a beaucoup augmenté avec beaucoup moins d’heures de travail. C’est-à-dire que chaque heure de travail est beaucoup plus productive : ici, presque 20 fois plus. Mais je te donne un autre exemple : actuellement, selon les chiffres de Peugeot, il est fabriqué 13.000 voitures par jour. La première Peugeot, la 201, c’étaient 13.000 voitures par an ! Et avec plus d’ouvriers que maintenant !
Tout le problème est là : la question des retraites, c’est la question des salaires. Parce que pour financer les retraites, il est nécessaire d’augmenter les cotisations. C’est la bonne solution : après-guerre, les cotisations représentaient à peu près de 5 % du salaire total. Tu sais que le salaire se compose de deux parties : d’une part le salaire net, celui qui est versé sur le compte en banque du salarié, et d’autre part l’ensemble des cotisations sociales : maladie, vieillesse, invalidité, chômage, etc. Ces cotisations sont arbitrairement divisées en deux parts : la part dite « ouvrière », et la part dite « patronale ». C’est artificiel, car l’ensemble est dû par l’employeur à son employé pour son travail. Mais ce « paritarisme » permet au patronat de se mêler de la gestion de l’ensemble de ces cotisations, qui représentent beaucoup d’argent, supérieur au budget de l’État !
Les cotisations pour la retraite ont plus que doublé jusque dans les années 80 où elles ont été gelées à leur niveau de 1979 pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, c’est-à-dire pour plus de la moitié des salariés, le salaire médian étant à 1,5 SMIC.
Pourquoi ce gel ? Parce qu’augmenter les cotisations augmente mécaniquement les salaires ! C’est justement ce que ne veut pas le patronat. C’est grâce à ce gel des cotisations, et la non-augmentation des salaires, que le patronat accapare l’augmentation de la productivité.
A gauche, certains disent qu’il faut taxer le capital pour financer les pensions. C’est de la poudre aux yeux : s’ils veulent que le capital paye, qu’ils militent donc pour une augmentation des salaires."
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 20:05
par NSC
GEORGES a écrit : Elle devrait surtout se foutre de ce que dis Bruxelles et venant de technocrates non élus on s'en bat le couilles.
C'est de la racaille financière qui impose aux peuples ce qu'eux ne s'imposent pas.
"Les retraites expliquées à ma grand-mère", cela devrait vous suffire pour comprendre que l'allongement de la durée de travail c'est une foutaise monumentale, cela sert juste à diminuer l'espérance de vie et à ne pas payer les retraites parce que les individus mourront avant de partir la retraite, Retour au moyen âge.
"C’est vrai, le poids des pensions va s’accroître dans les années qui viennent. Mais il n’y a aucune inquiétude à avoir.
En 1950, les pensions représentaient 5 % du PIB. En 2000, elles en représentent 13 %. On estime qu’en 2050, ce devrait être environ 18 %. Mais le PIB lui-même double tous les cinquante ans ! Donc en 1950, le PIB était de 1.000 milliards d’euros : 50 pour les pensions (5 %), 950 pour les salaires, les investissements et les profits ! En 2000, il était de 2.000 milliards d’euros, soit 260 milliards pour les pensions (13 %) et donc 1.740 milliards pour le reste. En 2050, le PIB sera de 4.000 milliards d’euros dont 720 milliards pour les pensions et 3.280 pour le reste. Tu vois que, contrairement à la propagande du capital, la part du salaire actif et celle des investissements augmentent. La population augmente beaucoup moins vite que le PIB : on était 42 millions en 1950, on est 65 millions aujourd’hui, on sera sans doute environ 70 millions en 2050.
C’est que la productivité du travail s’est considérablement accrue. Dans la même heure de travail, un ouvrier d’aujourd’hui produit beaucoup plus que le même ouvrier, travaillant la même heure après guerre. Par exemple, il y avait après-guerre environ 10 millions d’agriculteurs en France. Cela représentait la moitié de la population active. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’un million (c’est-à-dire 3 % des actifs), et pourtant la production agricole a beaucoup augmenté avec beaucoup moins d’heures de travail. C’est-à-dire que chaque heure de travail est beaucoup plus productive : ici, presque 20 fois plus. Mais je te donne un autre exemple : actuellement, selon les chiffres de Peugeot, il est fabriqué 13.000 voitures par jour. La première Peugeot, la 201, c’étaient 13.000 voitures par an ! Et avec plus d’ouvriers que maintenant !
Tout le problème est là : la question des retraites, c’est la question des salaires. Parce que pour financer les retraites, il est nécessaire d’augmenter les cotisations. C’est la bonne solution : après-guerre, les cotisations représentaient à peu près de 5 % du salaire total. Tu sais que le salaire se compose de deux parties : d’une part le salaire net, celui qui est versé sur le compte en banque du salarié, et d’autre part l’ensemble des cotisations sociales : maladie, vieillesse, invalidité, chômage, etc. Ces cotisations sont arbitrairement divisées en deux parts : la part dite « ouvrière », et la part dite « patronale ». C’est artificiel, car l’ensemble est dû par l’employeur à son employé pour son travail. Mais ce « paritarisme » permet au patronat de se mêler de la gestion de l’ensemble de ces cotisations, qui représentent beaucoup d’argent, supérieur au budget de l’État !
Les cotisations pour la retraite ont plus que doublé jusque dans les années 80 où elles ont été gelées à leur niveau de 1979 pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, c’est-à-dire pour plus de la moitié des salariés, le salaire médian étant à 1,5 SMIC.
Pourquoi ce gel ? Parce qu’augmenter les cotisations augmente mécaniquement les salaires ! C’est justement ce que ne veut pas le patronat. C’est grâce à ce gel des cotisations, et la non-augmentation des salaires, que le patronat accapare l’augmentation de la productivité.
A gauche, certains disent qu’il faut taxer le capital pour financer les pensions. C’est de la poudre aux yeux : s’ils veulent que le capital paye, qu’ils militent donc pour une augmentation des salaires."
Tu paye combien tes employes???
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 13 septembre 2013 21:14
par apolitique
NSC a écrit :
Tu paye combien tes employes???
Si j'ai bien compris le créneau de Georges, il est dans un créneau particulier qui lui permet d'avoir des marges au dessus de la moyenne et donc d'intéresser largement ces employés.
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 14 septembre 2013 00:31
par GEORGES
NSC a écrit : Tu paye combien tes employes???
De 4.500 à 5.500€ nets par mois x 13 pour les 20 techniciens et 7.000€ nets x 13 pour les 4 ingénieurs de développement.
Et en fin d'année c'est environ 8.500€ de participation = pour tous. Année 2012.
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 14 septembre 2013 00:41
par le parisien
GEORGES a écrit :
De 4.500 à 5.500€ nets par mois x 13 pour les 20 techniciens et 7.000€ nets x 13 pour les 4 ingénieurs de développement.
Et en fin d'année c'est environ 8.500€ de participation = pour tous. Année 2012.
Encore faudrait-il que l'on connaisse les salaires moyens pratiqués dans ce secteur d'activités...
Re: La France a encore beaucoup à faire
Posté : 14 septembre 2013 07:11
par apolitique
Johan a écrit :Encore faudrait-il que l'on connaisse les salaires moyens pratiqués dans ce secteur d'activités...
Il est sur une niche. Il faut par contre qu'il puisse attirer les meilleurs et qu'ils restent.
Bienheureux employés: ce qui compte c'est ce qui reste à la fin du mois, peu importe les autres. Je suis cadre et je n'ai même pas, et de loin, ce qu touche ses techniciens. Et je sais que l'entreprise ne peut pas me donner plus, puisque le secteur est sinistré et ne laisse plus aucune marge. Mais rassurez vous je ne suis pas jaloux et je paye moins d'impôts...
