Il est impératif d'agir en Corée du Nord selon l'ONU
Posté : 17 septembre 2013 14:09
Les témoignages choquants recueillis sur la situation en Corée du Nord exigent une action de la communauté internationale, a affirmé mardi à Genève le président de la commission d'enquête de l'ONU. Il est impératif de réagir, a-t-il dit.
"Ce que nous avons vu et entendu jusqu'ici, les témoignages personnels choquants, détaillés et spécifiques que nous avons recueillis, requièrent sans aucun doute une action de suivi par la communauté internationale", a déclaré le président de la commission d'enquête Michael Kirby, devant le Conseil des droits de l'homme. "Une action est plus que jamais impérative", a-t-il affirmé.
Le Conseil a décidé en mars dernier de créer une commission pour enquêter sur les violations systématiques à grande échelle commises en Corée du Nord, y compris celles équivalent à des crimes contre l'humanité, de manière à en identifier les responsables.
Violations
La commission s'est réunie une première fois en juillet et a depuis tenu au mois d'août des auditions publiques à Séoul et à Tokyo. "Ces témoignages indiquent des violations graves et très répandues dans tous les domaines", selon M. Kerby. Ce dernier a cité des témoignages sur des tortures, des détentions arbitraires, des mauvais traitements et des atrocités dans des camps de prisonniers.
"Ces témoignages sont représentatifs de schémas à grande échelle qui peuvent constituer des violations graves et systématiques des droits de l'Homme", a souligné le président de la commission, qui a regretté le manque de coopération des autorités de Pyongyang.
"Diffamation politique"
Le représentant de la Corée du Nord à l'ONU a réagi en rejetant totalement les constatations de la commission d'enquête. "Ce matériel a été fabriqué et inventé par des forces hostiles et des transfuges", a déclaré le délégué de Pyongyang au Conseil.
Il a accusé la commission d'enquête d'être l'instrument d'une "diffamation politique" de la Corée du Nord, à l'instigation de l'Union européenne et du Japon soutenus par les Etats-Unis.
"Il ne faut avoir aucune illusion: les pressions exercées par la commission d'enquête n'apporteront pas le moindre changement. Nous continuerons à nous opposer à toute tentative d'un changement de régime" en Corée du Nord, a conclu son représentant.
"Ce que nous avons vu et entendu jusqu'ici, les témoignages personnels choquants, détaillés et spécifiques que nous avons recueillis, requièrent sans aucun doute une action de suivi par la communauté internationale", a déclaré le président de la commission d'enquête Michael Kirby, devant le Conseil des droits de l'homme. "Une action est plus que jamais impérative", a-t-il affirmé.
Le Conseil a décidé en mars dernier de créer une commission pour enquêter sur les violations systématiques à grande échelle commises en Corée du Nord, y compris celles équivalent à des crimes contre l'humanité, de manière à en identifier les responsables.
Violations
La commission s'est réunie une première fois en juillet et a depuis tenu au mois d'août des auditions publiques à Séoul et à Tokyo. "Ces témoignages indiquent des violations graves et très répandues dans tous les domaines", selon M. Kerby. Ce dernier a cité des témoignages sur des tortures, des détentions arbitraires, des mauvais traitements et des atrocités dans des camps de prisonniers.
"Ces témoignages sont représentatifs de schémas à grande échelle qui peuvent constituer des violations graves et systématiques des droits de l'Homme", a souligné le président de la commission, qui a regretté le manque de coopération des autorités de Pyongyang.
"Diffamation politique"
Le représentant de la Corée du Nord à l'ONU a réagi en rejetant totalement les constatations de la commission d'enquête. "Ce matériel a été fabriqué et inventé par des forces hostiles et des transfuges", a déclaré le délégué de Pyongyang au Conseil.
Il a accusé la commission d'enquête d'être l'instrument d'une "diffamation politique" de la Corée du Nord, à l'instigation de l'Union européenne et du Japon soutenus par les Etats-Unis.
"Il ne faut avoir aucune illusion: les pressions exercées par la commission d'enquête n'apporteront pas le moindre changement. Nous continuerons à nous opposer à toute tentative d'un changement de régime" en Corée du Nord, a conclu son représentant.