L'UE et la lutte anti-tabac
Posté : 09 octobre 2013 14:33
Le Parlement européen a adopté mardi de nouvelles directives pour encadrer la vente de cigarettes. Aussi des photos dissuasives figureront-elles à l'avenir sur les paquets de cigarettes pour dénoncer les dangers. Si certains commentateurs saluent ces décisions, d'autres critiquent l'influence du puissant lobby du tabac, qui a édulcoré selon eux les projets initiaux de la Commission européenne.
Les eurodéputés ont réussi à tenir tête au puissant lobby du tabac, se félicite le journal de centre-gauche Tagesspiegel : "Le principe suivi est le bon : autoriser à fumer ceux qui veulent le faire et en assument le risque pour la santé. Dans le même temps, la nouvelle loi adoptée par l'UE, qui a fait tomber mardi un obstacle important, fait beaucoup pour ternir l'attrait des volutes bleues. … Étant donné qu'elle propose un produit dangereux, l'industrie du tabac doit accepter les restrictions de ce type. Il y a fort à parier que les cigarettiers ne s'en accommoderont pas si vite : on s'attend à ce qu'ils déposent une plainte devant la Cour de justice de l'UE. De même, les lobbyistes de cette branche ont tout tenté pour échapper à une réglementation plus stricte. Mais le durcissement de la réglementation est au cœur du propos, et face au travail de lobby déployé, ce n'est pas une mince victoire."
Le Parlement européen a estimé que les cigarettes électroniques pourraient continuer à être vendues librement dans les bureaux de tabac, et non exclusivement en pharmacie, comme le préconisait la Commission européenne. Une décision que salue le journal économique Les Echos : "En refusant de classer la cigarette électronique parmi les médicaments, ce qui aurait cantonné sa vente aux seules pharmacies, ils [les députés] ont pris en effet une décision de bon sens : celle de refuser de porter sur le terrain de la santé une affaire qui n'est avant tout que de gros sous. Car, sur le plan médical, rien ne vient pour l'instant étayer l'éventuelle dangerosité d'un produit qui a déjà séduit sept millions de consommateurs en Europe. C'est même tout le contraire. Il est établi par de nombreux médecins que l'absence de combustion, donc celle de goudron, rend l'e-cigarette infiniment moins dangereuse que la vraie." (09.10.2013)
Les eurodéputés ont réussi à tenir tête au puissant lobby du tabac, se félicite le journal de centre-gauche Tagesspiegel : "Le principe suivi est le bon : autoriser à fumer ceux qui veulent le faire et en assument le risque pour la santé. Dans le même temps, la nouvelle loi adoptée par l'UE, qui a fait tomber mardi un obstacle important, fait beaucoup pour ternir l'attrait des volutes bleues. … Étant donné qu'elle propose un produit dangereux, l'industrie du tabac doit accepter les restrictions de ce type. Il y a fort à parier que les cigarettiers ne s'en accommoderont pas si vite : on s'attend à ce qu'ils déposent une plainte devant la Cour de justice de l'UE. De même, les lobbyistes de cette branche ont tout tenté pour échapper à une réglementation plus stricte. Mais le durcissement de la réglementation est au cœur du propos, et face au travail de lobby déployé, ce n'est pas une mince victoire."
Le Parlement européen a estimé que les cigarettes électroniques pourraient continuer à être vendues librement dans les bureaux de tabac, et non exclusivement en pharmacie, comme le préconisait la Commission européenne. Une décision que salue le journal économique Les Echos : "En refusant de classer la cigarette électronique parmi les médicaments, ce qui aurait cantonné sa vente aux seules pharmacies, ils [les députés] ont pris en effet une décision de bon sens : celle de refuser de porter sur le terrain de la santé une affaire qui n'est avant tout que de gros sous. Car, sur le plan médical, rien ne vient pour l'instant étayer l'éventuelle dangerosité d'un produit qui a déjà séduit sept millions de consommateurs en Europe. C'est même tout le contraire. Il est établi par de nombreux médecins que l'absence de combustion, donc celle de goudron, rend l'e-cigarette infiniment moins dangereuse que la vraie." (09.10.2013)
et le collectif des dealers de france se payerait la légalisation du cannabis pendant qu'on y est 
faut s'en servir quand on a du pognon, histoire d'en.... le monde un peu plus facilement 
