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la primaire socialiste à Marseille

Posté : 13 octobre 2013 09:08
par tisiphoné
La bataille fait rage à Marseille entre les six candidats à la primaire socialiste pour les municipales de mars prochain, et plus particulièrement entre les deux femmes en lice : Marie-Arlette Carlotti et Samia Ghali.

Ils seront six à se disputer l'investiture socialiste pour les élections municipales à Marseille. Dimanche, les militants, mais aussi les simples sympathisants PS de la cité phocéenne qui le désireront, choisiront le ou la candidat(e) qui défiera Jean-Claude Gaudin, actuel maire UMP, en mars prochain.

Une primaire ouverte, avec en lice quatre hommes - Patrick Menucci, Eugène Cazelli, Christophe Masse et Henri Jibrayel - et deux femmes - Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion, et Samia Ghali, médiatique sénatrice des quartiers Nord de la ville. Et il n'est pas impossible que les deux candidates se retrouvent au second tour de cette primaire.

Deux femmes aux styles opposés


Tout semble opposer les deux femmes, à commencer par leurs styles vestimentaires respectifs. La ministre s'habille chic et sobre. La sénatrice, elle, a délibérément choisi, et depuis longtemps, les couleurs vives qui attirent l’œil.

Pour faire de la politique, il faut aimer les gens, et moi j'aime les gens
Samia Ghali

Mais Samia Ghali, 45 ans, est avant tout instinctive et maligne. L'an passé, elle a été propulsée sous les projecteurs après son appel à l'armée pour lutter contre les trafics de drogue.

La recette a plu, et la sénatrice laboure le terrain, aussi à l'aise dans les cités que sur le vieux port. "Je reste toujours la même : abordable, accessible, près du terrain, au plus près des gens, à l'écoute. Pour faire de la politique, il faut aimer les gens, et moi j'aime les gens."

Marie-Arlette Carlotti, 61 ans, n'est quant à elle pas arrivée sur le devant de la scène grâce aux phrases choc. Sa principale force, pense-t-elle, c'est son statut de ministre.

Il faut que Jean-Noël Guérini s'en aille, parce qu'il fait du tort à l'image de Marseille
Marie-Arlette Carlott

Son crédo : sa bataille contre Jean-Noël Guérini, le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône mis en examen dans plusieurs affaires. "Je l'ai dit clairement : il faut qu'il s'en aille, parce qu'il fait du tort à l'image de Marseille. Mais ce n'est pas suffisant : il faut que nous prenions des engagements pour ne pas reproduire les systèmes qu'il a mis en place". Des propos plutôt incisifs, à l'égard d'un membre de sa famille politique.

Guérini ne veut pas s'impliquer dans la primaire


Le principal intéressée n'a pas manqué de répondre. "On a dit tellement de choses sur moi, on me met au centre de tous les débats", se défend Guérini. "Suis-je si important ? Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu ? J'ai indiqué que je ne voulais pas intervenir dans les débats des primaires", a-t-il déclaré au micro de RTL.

Suis-je si important ? Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu ?
Jean-Noël Guérini

"Si je suis dans la campagne, c'est parce que certains ont fait de l'anti-guérinisme leur profession de foi, déplore le sénateur, en faisant allusion à la ministre. Mais s'en prendre à Guérini ne fait pas un programme pour Marseille et les Marseillais". Et Jean-Noël Guérini de conclure : "Non, je n'irai pas voter. Il y a des candidats, ils assument leurs responsabilités je ne veux pas m'en mêler. Ce n'est pas mon problème."

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 13 octobre 2013 11:29
par le parisien
Puisqu'il y a 6 candidats, pkoi se focaliser sur seulement 2 ?
Primaire à Marseille: les candidats, leurs atouts, leurs points faibles


PRIMAIRE MARSEILLE - Combien se déplaceront-ils pour voter dimanche 13 octobre? Le Parti socialiste espère mobiliser ses militants et bien au-delà ce dimanche dans les cinq villes où il organise une primaire pour désigner ses futurs candidats aux municipales de 2014.

Pour ce premier tour, une douzaine de prétendants s'affronteront à Béziers, Le Havre, Boulogne-Billancourt et Aix-en-Provence. Mais c'est évidemment la situation à Marseille qui retiendra l'attention en raison des chances du Parti socialiste de pouvoir faire basculer ce bastion de l'UMP et son inamovible maire Jean-Claude Gaudin.

Une ministre, deux députés, une sénatrice, le président de l'Agglo, un conseiller général... Le casting dans la cité phocéenne n'a pas déçu, en dépit d'une campagne un brin terne, dominée par la montée du FN, la hantise de l'insécurité, les inégalités entre le nord et le sud de la ville, et la promesse d'en finir avec le clientélisme, aujourd'hui incarné par le président des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini.

Si le député Patrick Mennucci et la ministre Marie-Arlette Carlotti font figures de favoris, rien n'est joué dans cette première primaire municipale ouverte aux sympathisants de gauche. Les candidats en conviennent: le taux de participation, inconnu à ce jour faute de précédents, peut à tout moment rebattre les cartes électorales sur le Vieux-Port et changer in extremis l'ordre d'arrivée.

Qui sont les prétendants, quels sont leurs atouts et leurs talons d'Achille? Passage en revue.


MARIE-ARLETTE CARLOTTI, LA MINISTRE DE MARSEILLE
En la nommant ministre en mai 2012, François Hollande lui a-t-il vraiment fait une fleur? Chargée des questions du handicap au gouvernement, Marie-Arlette Carlotti aura porté ses galons ministériels comme une croix d'honneur dans cette primaire. "Une vraie militante marseillaise" reconnaissent ses adversaires, qui n'ont pas tiré à boulets rouges sur les difficultés nationales pour tenter de rattraper leur retard. Mais Carlotti le sait et les électeurs aussi: il ne fait pas bon se réclamer de François Hollande de nos jours.

Mais l'élue a de sérieux arguments: à l'heure où être une femme est un gage de modernité politique, Marie-Arlette Carlotti peut en outre se prévaloir d'avoir battu le dauphin UMP Renaud Muselier sur ses propres terres aux législatives. Projetée sous le feu des projecteurs marseillais, la ministre a plutôt tiré son épingle du jeu lors des débats télévisuels, prônant une approche "positive" de Marseille pour doper son attractivité.

Ses électeurs lui sauront grée d'avoir été parmi les premières à prendre ses distances avec le système guériniste. Mais les réseaux du patron du département sont encore vaillants et pourraient jouer contre la candidate.


PATRICK MENNUCCI, LE GAUDIN DE GAUCHE
Ne lui dites pas que son accent, sa verve enjouée et son sens irrésistible de la répartie vous évoque le maire sortant de Marseille. Il pourrait mal le prendre. Pourtant, le député Patrick Mennucci a de quoi séduire l'électorat de la cité phocéenne. Très bien implanté dans la ville et jouissant d'une petite notoriété nationale pour son rôle dans la campagne présidentielle de Ségolène Royal, ce bon vivant habile brille par sa maîtrise des dossiers communaux. C'est aussi le plus préparé: son programme a été bouclé avant tout le monde.

Maire des 1er et 7ème arrondissement, ancien chef du groupe socialiste au conseil municipal, Mennucci a su rompre avec Guérini au bon moment et peut se targuer d'avoir fait une proposition qui marque: s'il est élu maire, le parlementaire rompra avec le système Force Ouvrière, "véritable Etat dans l'Etat" dans la cité phocéenne. Une croisade qui lui vaut la haine du puissant syndicat mais la sympathie de la CFDT et de la CGT. Un pari à quitte ou double.


SAMIA GHALI, LA MONTEBOURG DES QUARTIERS NORD
Sa proposition au lance-flamme de faire intervenir l'armée à Marseille l'a rendue célèbre. Le style inimitable de Samia Ghali, sénatrice des quartiers Nords, a fait le reste. Surnommée la "Ségolène Royal de Marseille", c'est un destin de troisième homme à la Montebourg que lui prédisent les sondages. Une position idéale pour jouer les arbitres et négocier chèrement son ralliement au second tour? Samia Ghali vise plus haut et rêve de créer la surprise.

Maire du 7e secteur, son faible ancrage dans les quartiers sud lui fait défaut, ses coups de gueule pas toujours contrôlés et ses liens avec Guérini, dont elle fut la colistière, ne rassurent pas l'électorat modéré, épuisé par les affaires. "Je ne suis pas hypocrite. Si on voulait que Jean-Noël Guérini ne soit plus président du conseil général, en 2010 il ne fallait pas voter pour Jean-Noël Guérini", tranche-t-elle. Une fidélité à double tranchant.


EUGENE CASELLI, MONSIEUR METROPOLE
L'idée de placer des drones dans les quartiers sensibles, c'est lui. Eugène "Brushing" Caselli, 67 ans, a un argument de poids pour briguer l'Hôtel de ville: il est encore le président de la Communauté urbaine de Marseille qu'il a ravie à Renaud Muselier le dauphin de Jean-Claude Gaudin.

Consensuel par obligation (la métropole est co-gérée avec la droite), l'homme a surpris par ses propositions iconoclastes, dont l'une prévoit de classer la ville de Marseille dans son intégralité en zone de protection. Eloigné du conseil municipal, cet ancien banquier peut jouer de ses réseaux économiques mais dispose-t-il des soutiens locaux pour s'imposer dans une primaire où le vote militant pèsera lourd?


CHRISTOPHE MASSE, L'ORDRE JEUNE
Ancien député et désormais conseiller général, Christophe Masse a misé sur la sécurité, question qui a dominé la campagne, pour se différencier. Marchant dans les pas de Manuel Valls, quitte à reprendre à son compte les dérapages verbaux du ministre sur l'incapacité des Roms à s'intégrer, l'homme a également promis d'ouvrir ses listes aux jeunes.

Lui qui promet d'être "le candidat de l'ordre" mise également sur la crise du logement pour marquer des points. Président de Treize Habitat, le premier bailleur social de la région, Christophe Masse espère créer la surprise, malgré sa faible notoriété. De quoi négocier sa place le temps venu.


HENRI JIBRAYEL, LE DILETTANTE
C'est un des candidats les plus mal engagés. Pourtant, "l'outsider peut devenir favori", promet l'ancien syndicaliste Henri Jibrayel, réélu député de la 7e circonscription en 2012.

D'origine libanaise, l'homme n'a presque pas fait campagne et vise le zéro pointé dans les sondages. Un ovni qui revendique son "amour pour Marseille".
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/12 ... 84866.html

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 13 octobre 2013 23:48
par le parisien
Résultats de la primaire à Marseille : Ghali qualifiée pour le second tour avec Mennucci, Carlotti reconnaît sa défaite


PS - La sénatrice Samia Ghali a créé la surprise dimanche 13 octobre en arrivant en tête du premier tour de la primaire socialiste en vue des municipales à Marseille, devant le député Patrick Mennucci, la ministre Marie-Arlette Carlotti, favorite du scrutin, étant éliminée.

Dans cette consultation, l'une des cinq organisées en France par le PS, six candidats s'affrontaient pour gagner l'investiture socialiste et tenter de ravir la mairie en mars 2014 à Jean-Claude Gaudin (UMP), probable candidat à sa succession.

"Merci d'y avoir cru", a lancé Samia Ghali, maire des quartiers Nord, à ses soutiens. "Je veux être la maire de Marseille, je veux tuer le désespoir de cette ville", a-t-elle encore dit, tandis que les résultats officiels n'étaient pas encore annoncés.

Arrivée seulement en troisième position, alors qu'on l'annonçait gagnante, Marie-Arlette Carlotti, hostile depuis le début à ces primaires, a vivement dénoncé "un fonctionnement à plein régime du clientélisme". "Personne n'avait vu jusqu'à présent ce système fonctionner avec une telle puissance, un tel sentiment d'impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de minibus qui sillonnent la ville, des échanges d'argent, toute une organisation que j'ai envie de qualifier de 'paramilitaire'", a-t-elle lancé.

S'interrogeant sur un "contournement possible des règles de financement" de la campagne, la ministre a demandé à la haute autorité des primaires (HAP) de "recueillir dans les 24 heures les comptes de campagne des candidats". Un dépassement ne peut en aucun cas entraîner l'annulation le scrutin, a toutefois indiqué l'autorité.

La ministre Marie-Arlette Carlotti, candidate malheureuse a appelé dimanche soir les électeurs à soutenir Patrick Mennucci, en lice au second tour face à Samia Ghali. "Je prends acte des votants de ce premier tour", a-t-elle déclaré depuis son local de campagne. "Je suis arrivée en 3e position juste derrière Patrick Mennucci". "Le combat ne s'arrête pas ce soir", a-t-elle ajouté. "Je demande aux électeurs de soutenir la candidature de Patrick Mennucci, je veux absolument qu'en 2014 nous portions le rebond pour Marseille".

Forte mobilisation

Selon les premières estimations, plus de 18.000 personnes ont voté, une "forte mobilisation" jugée très satisfaisante par les responsables socialistes, la participation étant considérée comme une clef du scrutin.

Les 55 bureaux de vote, répartis en 15 lieux, ont fermé à 20H00, soit une heure plus tard que prévu, en raison de l'affluence élevée et de problèmes d'émargement, retardant l'annonce des résultats officiels. Trois autres ténors locaux se présentaient: le président de la communauté urbaine Eugène Caselli, arrivé quatrième, devant le conseiller général Christophe Masse et le député Henri Jibrayel, loin derrière.

L'organisation, placée sous l'égide de la Haute autorité des primaires (HAP), s'est voulue exemplaire, mais l'ambiance était électrique tout au long de la journée entre les candidats, dans une fédération minée par les affaires et les rivalités et placée sous tutelle en mars.

Covoiturages

Dès la mi-journée, certains avaient dénoncé l'organisation de covoiturages ou de transports collectifs, notamment par Samia Ghali, élue des quartiers nord. "Il y a eu du covoiturage et je l'assume", s'est défendue l'intéressée sur i-Télé.

"C'est moralement condamnable, mais pas juridiquement, sauf à prouver qu'il s'agit d'un achat de voix", a souligné René Stefanini, secrétaire général de la HAP. De source proche de l'organisation, on rappelait que cette pratique "n'enfreignait pas le code électoral".

Les procès-verbaux, notamment celui dans lequel un échange d'argent a été consigné, seront examinés dès dimanche soir, selon René Stefanini, relevant cependant que les déclarations d'un délégué d'un candidat ne sont "pas parole d'évangile".

Problèmes dans les listes d'émargement

D'autres candidats ont brandi la menace d'un recours après avoir constaté des problèmes dans les listes d'émargement. Ainsi, un bureau du XVe arrondissement a connu "des discordances de dates de naissance". Au "bénéfice du doute", les personnes concernées "n'ont pas voté", soit quelques dizaines d'électeurs.

La liste comportait plus de 5000 erreurs, "en raison d'un dysfonctionnement lié à l'imprimeur parisien", a précisé M. Stefanini. "Nous avons rapatrié la bonne liste et les électeurs ont pu revenir voter à partir de 16H00", a-t-il ajouté. L'équipe de Samia Ghali, maire du secteur, a dit envisager un recours à ce sujet.

Par ailleurs, dans le XIIIe arrondissement, au moins 700 électeurs ont été oubliés, selon l'autorité. Christophe Masse envisage par conséquent de contester le scrutin.

Un problème sur un bureau de vote ou sur un financement de campagne "n'invalide pas un scrutin", même si "ça peut localement et légitimement provoquer des tensions", a cependant souligné le secrétaire national aux Fédérations Alain Fontanel.
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/13 ... ref=france

Quand on sait que Ghali, c'est cele qui voulait l'armée à Marseille, c'est une victoire pour les partisans de Valls, les tenants d'une Gauche ferme sur les problèmes de sécurité.

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 01:01
par tisiphoné
Johan a écrit : http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/13 ... ref=france

Quand on sait que Ghali, c'est cele qui voulait l'armée à Marseille, c'est une victoire pour les partisans de Valls, les tenants d'une Gauche ferme sur les problèmes de sécurité.
on peut ^pas transposer Marseille au reste de la république, de plus Valls est farouchement opposé à cette idée d'intervention de l'armée.

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 06:53
par Crapulax
Je crois surtout que les grands perdants sont les Marseillais eux-meme et qu'ils sont "prisonniers" de cette mafia électoraliste.Ce sont les meme personnes qui se présentent,ceux qui sont dans la continuité de leurs prédécesseurs,donc en fait le système restera en place et à l'identique pour cette ville.Avant de la débarrasser des caids de cités ils devraient commencer par éliminer de la plus grosse bande de voyous organisée c'est à dire la classe politique.A Marseille,il faut que ceux qui sont aux responsabilités ou qui y ont participé soient mis sur la touche,pour enfin partir sur des bases saines,seul moyen.Et c'est valable pour la droite aussi bien sur!

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 09:04
par Jarod1
Quelle immense rigolade !

Ici, tout se deale, une place en crèche, un subvention pour le club de foot, une allocation pour le frère au chômage, un boulot dans une assoc pour le petit neveu, sans parler d'un job à La Ville.

Des milliers de marseillais sont redevables de la municipalité actuelle pour ces services rendus et sont donc allés massivement voter pour Samia, considérée comme une adversaire plus facile à battre.

Et comme les méthodes de Samia sont tout aussi pourries, en fait, ce sont strictement les mêmes. :content79

Enfin, c'est bien fait pour cette croix de Carlotti.

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 09:18
par avrilou
Tu l'as dit, du grand folklore!
Les politiques sont des ripoux et exploitent tout ça, ils envoient des "renforts" dans les cités de la ville la plus dangereuse du monde ::d et puis basta!
Et les médias entretiennent le fantasme...
Je poursuis sur le topic de Patrick que j'avais zappé:
"Marseille une ville invivable?"
;-)

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 10:35
par VERNON
PolitiqueTrès amère après sa défaite dans la primaire PS de Marseille, la ministre chargée des Personnes handicapées a eu une réaction violente, avant d'être calmée par quelques coups de fil de Paris.



Un gros coup de chaud. En tout début de soirée, la primaire PS à Marseille a failli viré à la foire d'empoignes entre les candidats, et notamment entre la ministre Marie-Arlette Carlotti et la sénatrice Samia Ghali . Très amère d'être battue par cette dernière, la ministre a eu des mots très durs contre son adversaire, parlant notamment "d'organisation paramilitaire". Bien avant la proclamation des résultats, elle a dénoncé une consultation parasitée par un "fonctionnement à plein régime du clientélisme". "Personne n'avait vu jusqu'à présent ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d'impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de mini bus qui sillonnent la ville, avec des échanges d'argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierai de paramilitaire", a-t-elle lancé. Dimanche, la candidate Samia Ghali a organisé du co-voiturage pour permettre aux électeurs des quartiers nord de se rendre ausx urnes.

Face au spectacle désastreux donné par cette primaire socialiste au moment où le FN l'emportait à Brignoles, quelques coups de fil de Paris ont été passés à Marie-Arlette Carlotti pour qu'elle se calme. François Hollande , avant son décollage pour l'Afrique du sud, et Jean-Marc Ayrault à deux reprises ont demandé à la ministre d'accepter le résultat de la primaire et de cesser ses attaques.

"C'était de l'amertume"

Interrogés lundi matin sur les mots utilisés par la ministre contre Samia Ghali et l'organisation de la primaire PS , Michel Sapin et Jean-Christophe Cambadélis ont tenté de calmer le jeu. Le ministre du Travail a estimé qu'il s'agissait "d'un commentaire dans la chaleur du moment". "C'était de l'amertume, a expliqué pour sa part le député PS de Paris, j'ai préféré sa deuxième déclaration dans la soirée après quelques coups de fil passés".

Reste que les premières images télévisées offertes dimanche soir par la primaire PS à Marseille a de quoi inquiéter ceux qui redoutent un fort score du FN dans la troisième ville de France. Lundi matin, Stéphane Ravier, le candidat de Marine Le Pen a envoyé ce simple communiqué : "que le meilleur gagne. Il s'agira donc à n'en pas douter du meilleur tricheur".

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Sauf que : lorsque l'on réagit "à chaud" on exprime violemment sa pensée.

Ils sont vraiment de beaux perdants au PS.

Au fait , Hollande n'a-t-il pas déclaré que la "prochaine fois" , il prendrait des sanctions
?

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 10:38
par Jarod1
Et le gouvernement qui soutient les magouilleurs... :content85

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 11:19
par Fonck1
cette Samia Ghali m'a l'air bien.
en tout cas,elle parle bien.

mais bon,va savoir ce qu'elle va pouvoir faire dan cette ville,si c'est pour appliquer les quartiers nord a Marseille dans son ensemble,ça va être la guerre civile.

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 11:20
par LOFOTEN
Fonck1 a écrit : cette Samia Ghali m'a l'air bien.
en tout cas,elle parle bien.

mais bon,va savoir ce qu'elle va pouvoir faire dan cette ville,si c'est pour appliquer les quartiers nord a Marseille dans son ensemble,ça va être la guerre civile.
Je pense comme toi . :(

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 11:24
par coincetabulle
pas de procès d'intention. laissons lui une chance de faire ses preuves.

je suis assez curieux de voir ce que ça va donner, j'apprécie le personnage pour le peu que j'en connais.

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 11:27
par Fonck1
coincetabulle a écrit : pas de procès d'intention. laissons lui une chance de faire ses preuves.
tout a fait,elle a un avantage sur les autres,elle connait son environnent.
les politiques institutionnels ont pour nombre,délaissés les problèmes existentiels de leurs villes.

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 11:28
par tisiphoné
Jarod1 a écrit : Quelle immense rigolade !

Ici, tout se deale, une place en crèche, un subvention pour le club de foot, une allocation pour le frère au chômage, un boulot dans une assoc pour le petit neveu, sans parler d'un job à La Ville.

Des milliers de marseillais sont redevables de la municipalité actuelle pour ces services rendus et sont donc allés massivement voter pour Samia, considérée comme une adversaire plus facile à battre.

Et comme les méthodes de Samia sont tout aussi pourries, en fait, ce sont strictement les mêmes. :content79

Enfin, c'est bien fait pour cette croix de Carlotti.
c'est bien ce que je pensais, les pro Samia risquent de vite déchanter :XD:

Re: la primaire socialiste à Marseille

Posté : 14 octobre 2013 11:29
par Jarod1
Fonck1 a écrit : tout a fait,elle a un avantage sur les autres,elle connait son environnent.
les politiques institutionnels ont pour nombre,délaissés les problèmes existentiels de leurs villes.
Ah ça oui, elle connait parfaitement tous les rouages de la politique mafieuse. :content79

Et l'a brillamment démontré hier.

Emmenez les électeurs en bus pour aller voter en disant "il y a des problèmes de transports en commun dans cette ville", faut oser, chapeau ! :content79