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Un homme condamné à un an de prison n'a pu être incarcéré parce qu'il était malade de la gale, selon des policiers. Il s'était déjà échappé une fois juste avant le verdict du tribunal. La deuxième fois, il n'a pas eu besoin de s'enfuir, juste de se gratter.

Avoir la gale est peut-être une bonne méthode pour échapper à l'incarcération. Un homme qui devait exécuter une peine d'un an de prison après une agression n'a pu être incarcéré parce qu'il était porteur de cette maladie, très contagieuse et qui se manifeste par des problèmes dermatologiques. Il a été remis en liberté.

"Les policiers ont constaté qu'il était porteur d'un parasite", celui de la gale, une maladie très contagieuse, et que son état n'était "pas compatible avec la garde à vue", a précisé l'une des sources proches du dossier. "Il ne pouvait être maintenu qu'en garde à vue en milieu hospitalier", a précisé une source policière. Devant son "refus d'être conduit à l'hôpital", le parquet a été saisi et a rendu une décision pour l'y contraindre, a précisé la première source. Le ministère public a dû être saisi une deuxième fois après le transfert à l'hôpital Jean-Verdier de Bondy, l'homme "refusant de se soumettre aux soins". Mais devant son "comportement très agressif", sur une nouvelle décision d'un magistrat, il a été libéré, et fait donc toujours l'objet d'une fiche de recherche, a-t-elle poursuivi.

Autre fait étonnant de cette histoire, le fugitif s'était déjà enfui une première fois après avoir été condamné pour une agression sur fond de trafic de drogue à Saint-Ouen. Comparaissant libre, il avait pris la fuite avant le prononcé de sa peine. Il a ensuite été interpellé à Villepinte (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de jeudi à vendredi. Contacté, le parquet n'a pas souhaité commenter.

Quatre policiers ont dû être traités préventivement après avoir été en contact avec ce fugitif, et une cellule de garde à vue ainsi qu'une voiture du commissariat devaient être décontaminées et étaient inutilisables samedi, a précisé la source policière.

Due à un acarien, la gale se transmet par le contact direct entre un malade et les personnes qui l'entourent, et sa transmission est favorisée par "la vie en collectivité et le non-respect des règles d'hygiène", selon le Haut conseil de la santé publique.

NSC a écrit : Je pense que les details de cette histoire devraient etre verifies, cela me parait un peu gros quand meme.

tisiphoné a écrit : c'est passé sur europe 1 ce matin, je pense tout de même qu'ils vérifient leurs infos

NSC a écrit : Si c'est vrai cela pose un gros probleme, les salots vot se passer le mot et plus personne n'íra en garde a vue.

Lion blanc a écrit : Sauf ceux qui seront propres..

NSC a écrit : Il nést pas difficile de se faire infester par la gale volontairement

NSC a écrit : Il nést pas difficile de se faire infester par la gale volontairement

tisiphoné a écrit : c'est passé sur europe 1 ce matin, je pense tout de même qu'ils vérifinte leurs infos

Johan a écrit : Faire intervenir un médecin, c'était pas possible ?

Comtesse Tatère a écrit : Il n'est pas difficile de la soigner.

NSC a écrit : Traitement sur plusieurs jour pas forcement agreable.

Le 21 octobre dernier, ce jeune homme de 20 ans condamné à un an de prison pour violences sur une habitante de Saint-Ouen, était parvenu à s’échapper pendant son audience, juste avant le délibéré.

Activement recherché par la police, il a finalement été interpellé jeudi dernier à Villepinte. Les forces de l’ordre l’ont alors embarqué sans prêter attention aux nombreux boutons rouges sur son corps, selon Europe1.

C’est un médecin, qui passait près de sa cellule, qui a remarqué que l’homme se grattait avec insistance et arborait sur son épiderme des petites taches rouges. Le médecin a fini par conclure que ces symptômes étaient probablement ceux de la gale.

Problème : cette infection est particulièrement contagieuse et difficile à traiter. Un simple contact pouvant la transmettre, un transfert en prison s’avèrerait risqué.

Le parquet de Bobigny s'est donc trouvé dans l’obligation de transférer l’homme à l’hôpital le plus proche. Mais une fois sur place, celui-ci est devenu agressif et a refusé de se soumettre au traitement.

A la surprise générale, le parquet n’a eu d’autre choix que de le libérer. Il a toutefois précisé que le malade faisait toujours l’objet d’une fiche de recherche.

Après cet incident, quatre fonctionnaires ont dû être traités préventivement contre la gale. Une voiture du commissariat devait être décontaminée

tisiphoné a écrit : il suffisait de l'isoler et de lui faire le traitement, comme ça il contaminait personne.