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Lion blanc a écrit : Dès les premiers mois de la Grande Guerre, des soldats français ont refusé de combattre. Ils seront fusillés pour l'exemple. Cette mémoire demeure douloureuse pour le général à la retraite André Bach, aujourd'hui historien. Il raconte : "On exécute en public, en présence des camarades (...) On le colle à un poteau, on l'attache, on le fait mettre à genoux, on lui met un bandeau sur les yeux. Et un responsable décrit à haute voix le personnage en l'avilissant."

Parce que les descendants de ces hommes vivent aujourd'hui encore très mal cette absence de réhabilitation, les défenseurs des fusillés se mobilisent. "Nous attendions les réhabilitations de tous les fusillés pour l'exemple, alors que là, regrette Pierre Chabot de l'Association Républicaine des Anciens Combattants, il y aura simplement un monument dans un musée, ils ne seront donc pas réhabilités dans la conscience collective de la Nation."

Le chef de l’état a annoncé jeudi 7 novembre 2013 souhaiter qu'une place soit réservée à ces soldats au musée de l'Armée aux Invalides à Paris.

NSC a écrit : Beaucoup ne le meritaient pas mais certains si, alors comment faire la part des choses 100 ans apres??

Parce que les descendants de ces hommes vivent aujourd'hui encore très mal cette absence de réhabilitation

Johan a écrit : Rien à fouttre !

Autant on peut comprendre que des mecs aient refusés d'aller servir de chair à canon lors d'assauts inutiles dans un conflit qui s'est enlisé depuis bien trop longtemps, autant en 1914 on est encore dans une guerre de mouvements, une guerre où chaque assaut peut être décisif, une guerre dont les batailles ne durant pas des semaines mais quelques jours seulement. La Première Bataille de la Marne (celle de fameux taxi de la Marne), en 1914, a duré 6 jours, pas 6 mois comme ce fut le cas de la Bataille de Verdun en 1916.
C'est seulement à partir de Novembre 1914 qu'on a commencé à creuser des tranchés. Avant, entre Aout et Novembre 1914, on est dans un guerre de mouvements, à l'ancienne.

Pour ces raison, je refuse d'accorder à des déserteurs de 1914 les mêmes égards qu'à des objecteurs de conscience en 1916 ou 1917

Lion blanc a écrit :Des centaines de victimes fusillés pour l'exemple ont été tiré au sort malgrès leur état de service héroïque, et tout ça parce que des généraux vicieux trouvaient que les troupes manquaient d'ardeur aux combat, pendant qu'ils buvaient le champagne dans les bals mondains..

Johan a écrit : Dès 1914 ?

Lion blanc a écrit :
Parce qu'avec le recul, on se rends compte que cette boucherie était inutile... Mais personne n'a le droit de faire une distinction entre ceux qui méritaient et ceux qui ne méritaient pas..

NSC a écrit : Il ne s'agit pas de juger le facon dont a ete mene une guerre, mais de rehabiliter des soldats fusillier, parmis ceux ci certains etaient innocents d'autre non, certaine meriteraient sans doute d'etre rehabilites mais d'autre eux ne le meritent sans doute pas. C'est une chose impossible a etablir 100ans apres, alors pourquoi parler d'une chose impossible a rectifier dans la justice.

Lion blanc a écrit : Ben là, c'est l'état qui tranche, pas toi ni moi..

Johan a écrit : A l'heure ou des maires refusent d'appliquer une loi ou des militants s'en prennent à des radars et des portiques ecotaxe pour exiger une mesure d'exception pour leur région, font du chantage au gouvernement, où des élus soutiennent ce mouvement, etc. demander la réhabilitation e déserteurs, c'est dans l'air du temps.

Mais quel message cela enverrait-il ? Ne serait-ce pas là un blanc-seing, qui serait donné de facto à tous ceux qui se réclament de la désobéissance civique ? Quelle cohérence aurait un gouvernement qui réhabiliterait des déserteurs et qui se montrerait intransigeant vis à vis des Bonnets Rouges ou des plus jusqu'au-boutiste des militant de la Manif pour Tous ou du Printemps Français ?