Amsterdam : des alcooliques payés en bières pour bosser
Posté : 12 novembre 2013 17:22
Dix euros, un demi-paquet de tabac et cinq bières, c'est le salaire que reçoivent des alcooliques chroniques d' Amsterdam en échange d'une journée à ramasser les détritus dans les rues
Gerrie Holterman est en charge de ce projet pour la Fondation de Regenboog, une organisation qui vient en aide aux personnes en difficultés. "Il s'agit d'un groupe d'alcooliques chroniques responsables de nuisances dans un parc d'Amsterdam (...) : des bagarres, du bruit, des remarques pas très agréables aux femmes", explique-t-il à propos du profil des participants. "Le but était de les occuper, de leur faire faire autre chose, qu'ils ne posent plus de problèmes dans le parc" ajoute-t-il.
Une journée type
La journée de ces travailleurs peu ordinaires démarre à neuf heures précises. On leur distribue deux bières et du café avant de se mettre au travail. "On a besoin d'alcool pour fonctionner, c'est le désavantage de l'alcoolisme chronique", explique un participant.
A midi, tous se rassemblent pour partager un repas chaud, accompagné de deux bières par tête. Ensuite, ils repartent à l'assaut des saletés qui traînent dans les rues du quartier. A 15h30, ils sont libres de vaquer à leurs occupations
Un résultat concluant
Pour Gerrie, la formule porte ses fruits. "Ils ne sont plus dans le parc, ils boivent moins, ils mangent mieux et ils ont une occupation pour la journée". "Il y a bien des endroits où on donne de l'héroïne à des personnes dépendantes, pourquoi on ne le ferait pas avec de la bière ?", demande-t-il.
Même son de cloche chez les participants. "Beaucoup d'entre nous ne connaissent plus de structures depuis de nombreuses années, c'est inconnu pour nous, et je trouve que cela nous fait du bien", affirme l'un d'entre eux.
Il faut toutefois pondérer cet enthousiasme. S'ils boivent moins et de manière structurée, l'addiction à l'alcool de ces individus est toujours problématique. Certains affirment d'ailleurs boire davantage qu'avant grâce aux dix euros de leur paie, qu'ils disent dépenser en bières, sitôt leur journée de travail achevée.
Gerrie Holterman est en charge de ce projet pour la Fondation de Regenboog, une organisation qui vient en aide aux personnes en difficultés. "Il s'agit d'un groupe d'alcooliques chroniques responsables de nuisances dans un parc d'Amsterdam (...) : des bagarres, du bruit, des remarques pas très agréables aux femmes", explique-t-il à propos du profil des participants. "Le but était de les occuper, de leur faire faire autre chose, qu'ils ne posent plus de problèmes dans le parc" ajoute-t-il.
Une journée type
La journée de ces travailleurs peu ordinaires démarre à neuf heures précises. On leur distribue deux bières et du café avant de se mettre au travail. "On a besoin d'alcool pour fonctionner, c'est le désavantage de l'alcoolisme chronique", explique un participant.
A midi, tous se rassemblent pour partager un repas chaud, accompagné de deux bières par tête. Ensuite, ils repartent à l'assaut des saletés qui traînent dans les rues du quartier. A 15h30, ils sont libres de vaquer à leurs occupations
Un résultat concluant
Pour Gerrie, la formule porte ses fruits. "Ils ne sont plus dans le parc, ils boivent moins, ils mangent mieux et ils ont une occupation pour la journée". "Il y a bien des endroits où on donne de l'héroïne à des personnes dépendantes, pourquoi on ne le ferait pas avec de la bière ?", demande-t-il.
Même son de cloche chez les participants. "Beaucoup d'entre nous ne connaissent plus de structures depuis de nombreuses années, c'est inconnu pour nous, et je trouve que cela nous fait du bien", affirme l'un d'entre eux.
Il faut toutefois pondérer cet enthousiasme. S'ils boivent moins et de manière structurée, l'addiction à l'alcool de ces individus est toujours problématique. Certains affirment d'ailleurs boire davantage qu'avant grâce aux dix euros de leur paie, qu'ils disent dépenser en bières, sitôt leur journée de travail achevée.
