Quand immunité rime avec impunité
Posté : 13 janvier 2014 12:48
En France, la protection des parlementaires (députés et sénateurs) repose sur des principes hérités de la révolution française. Les immunités correspondent aux privilèges destinés à assurer le libre exercice de la fonction parlementaire en protégeant le titulaire contre d’éventuelles poursuites devant les tribunaux pour des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions (ce que l’on appelle l’irresponsabilité), et en entourant de garanties procédurales les attaques concernant sa personne (ce que les juristes nomment l’inviolabilité).
L’irresponsabilité est rappelée par l’article 26, alinéa 1er, de la Constitution de 1958 : « Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. […] » S’il a le droit de s’exprimer librement, l’élu reste néanmoins soumis, dans l’expression de ses opinions en dehors de l’enceinte parlementaire, au respect du droit commun.
« Les citoyens attendent de leurs gouvernants, notamment de ceux qui sont chargés des plus hautes fonctions, un comportement irréprochable et exemplaire. (…) De la même manière qu’ils ne doivent pas être au-dessus des lois, les gouvernants ne sauraient être totalement affranchis, en droit ou en fait, de leur obligation de rendre compte de leurs actes devant les tribunaux, notamment lorsque ces actes sont susceptibles d’une qualification pénale. L’enjeu est d’importance pour notre démocratie. »
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
L’irresponsabilité est rappelée par l’article 26, alinéa 1er, de la Constitution de 1958 : « Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. […] » S’il a le droit de s’exprimer librement, l’élu reste néanmoins soumis, dans l’expression de ses opinions en dehors de l’enceinte parlementaire, au respect du droit commun.
« Les citoyens attendent de leurs gouvernants, notamment de ceux qui sont chargés des plus hautes fonctions, un comportement irréprochable et exemplaire. (…) De la même manière qu’ils ne doivent pas être au-dessus des lois, les gouvernants ne sauraient être totalement affranchis, en droit ou en fait, de leur obligation de rendre compte de leurs actes devant les tribunaux, notamment lorsque ces actes sont susceptibles d’une qualification pénale. L’enjeu est d’importance pour notre démocratie. »
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html