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L'UMP doit valider son programme d'alternance samedi. Mais à la veille de ce grand raout, plusieurs figures du parti s'inquiètent d'une ligne économique trop libérale.

Il y a un an, la guerre Copé-Fillon a failli faire éclater l'UMP pour des raisons politiques. Aujourd'hui, c'est la ligne économique choisie par l'exécutif du parti qui menace son unité. Elle se traduit notamment par le programme d'alternance, arrêté à l'issue d'un séminaire le 18 décembre dernier et qui doit être voté samedi lors d'un Conseil national, le "parlement" du parti. Depuis une semaine, deux camps, libéraux et modérés, s'opposent dans les médias.
Les partisans de la ligne libérale

Le 31 décembre dernier, lors de ses vœux aux Français, François Hollande a annoncé la mise en place du pacte de responsabilité. Après les précisions apportées par le chef de l'Etat lors de sa conférence de presse, le 14 janvier, plusieurs responsables UMP ont rejeté en bloc ce projet. Parmi eux, Brice Hortefeux, Xavier Bertrand et surtout le président de l'UMP Jean-François Copé. Ce dernier répète depuis deux semaines que le programme d'alternance permettra une résolution plus rapide de la crise : "Nous, nous allons beaucoup plus loin. Ce que propose François Hollande, c'est 10% de notre projet."

Ce projet s'articule autour d'une vingtaine de propositions issues des ateliers pilotés depuis un an par Hervé Mariton. Parmi elles, la fin des 35 heures, le passage de l'âge légal de la retraite à 65 ans, la lutte contre l'assistanat (plafonnement des minima sociaux, durcissement des règles d'indemnisation des chômeurs, fusion RSA-Prime pour l'emploi), la réforme le code du travail (avec la création d'un contrat de travail unique) et une simplification territoriale avec la suppression de certaines régions et départements. Alors que les socialistes ont annoncé 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017, l'UMP promet 130 milliards d'euros d'économies sur cinq ans.

Depuis sa naissance en 2002, l'UMP a toujours fait la synthèse entre libéralisme, gaullisme et idéologie démocrate-chrétienne. Après la défaite de 2012, la tendance libérale s'est affirmée, notamment avec l'émergence de la Droite forte, de Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, ou de personnalités comme Luc Chatel et Michèle Tabarot, respectivement vice-président et secrétaire générale du parti. Tous n'accordent aucun crédit aux annonces de François Hollande. Et s'agacent que certains membres de leur parti saluent au contraire la bonne volonté du chef de l'Etat.

Les plus modérés:

Mercredi en plein Bureau politique, l'organe exécutif du parti, Jean-François Copé a dénoncé ceux qui "donnent des gages au camp d'en face pour monter dans les sondages". Une attaque qui visait directement François Baroin qui, le matin même dans Les Echos, déclarait qu'"une opposition aveugle est aussi inutile au pays qu'un pouvoir sourd". Pour l'ancien ministre de l'Economie, "ce que propose François Hollande, c'est la politique (de l'UMP)". "Je maintiens que c'est la piste à suivre. Et vite", ajoutait-il.

Le député-maire de Troyes, qui sera présent samedi mais ne votera pas le projet de Hervé Mariton, n'est pas un cas isolé. Beaucoup ont salué le tournant social-démocrate du chef de l'Etat tout en attendant des actes concrets. "Le Président fait enfin le bon diagnostic", a estimé dans Le Monde daté de vendredi Jean-Pierre Raffarin, qui se revendique d'un courant libéral modéré. "Il en va de notre crédibilité de reconnaître que la suppression des cotisations familiales est une bonne idée dès lors qu'elle se trouvait dans notre projet", a analysé Bruno Le Maire dans Challenges. Même François Fillon a validé l'idée d'un pacte de responsabilité : "La discussion va être engagée avec les organisations patronales, et je ne puis que souhaiter qu'elle aboutisse et qu'il en sorte quelque chose d'utile au pays", a-t-il déclaré lors d'un meeting le 15 janvier.

D'autres s'attaquent directement au projet d'alternance. "Méfions-nous de la tentation de recycler de vieilles idées que nous n'avons pas eu le courage de mettre en œuvre quand nous étions au pouvoir", a ainsi lancé Laurent Wauquiez, jeudi dans Le Figaro. Vendredi, c'est Alain Juppé qui a pris ses distances avec ce programme qui le "met mal à l'aise". "Le texte me semble un peu trop libéral. Certains voulaient même supprimer le smic! Heureusement que l'on a été plusieurs à s'y opposer", a-t-il expliqué dans Le Monde. "Vu l'ampleur de la crise, mieux vaut en faire trop que pas assez", lui aurait répondu Hervé Mariton selon Le Monde. Le maire de Bordeaux ne sera pas au Conseil national de samedi. Jean-François Copé espérait pourtant que ce grand raout montre l'unité retrouvée de l'UMP.

Source:Le Figaro.

Le sécuritaire,le sécuritaire,le sécuritaire.....
Le communautarisme,le communautarisme,le communautarisme...
Les "assistés,les "assistés",les "assistés"....
La fin des 35 heures,la fin des 35 heures,la fin des 35 heures...
Des économies,des économies,des économies....

En gros,demandez le programme du "looser" Sarkozy de 2012.

Pendant 10 ans de pouvoir c'est tout ce qu'ils n'ont pas fait en l'ayant promis et pour les économies,quand on laisse 600 Milliards de plus de déficit en 5 ans et que les dépenses publiques avaient suivis on se fait "tout petit".

Et en plus ils "se tirent" tous dans les pattes.

Baroin et Raffarin ont raison, les français en ont marre de la politique politicienne, de l'opposition systématique pour le principe.

Ce qui est grave, c'est que l'UMP oriente son placement politique en fonction du placement de la politique du gouvernement : Si le gouvernement fait une politique de Gauche modérée, l'UMP propose un programme de Droite modérée, si le gouvernement propose une politique de Centre-Gauche, l'UMP propose une politique de Droite dure...

La vérité c'est qu'ils n'ont aucune conviction et que leur seul programme, c'est de s'opposer à Hollande, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse

Je trouve que c'est une bonne chose qu'ils montrent leur vrai visage. Au moins les choses sont claires, l'UMP est le parti des dominants et veut écraser les plus faibles. J'espère au moins que les abrutis qui votent encore pour ce parti catastrophique sauront ouvrir les yeux..

Johan a écrit : Baroin et Raffarin ont raison, les français en ont marre de la politique politicienne, de l'opposition systématique pour le principe.

Ce qui est grave, c'est que l'UMP oriente son placement politique en fonction du placement de la politique du gouvernement : Si le gouvernement fait une politique de Gauche modérée, l'UMP propose un programme de Droite modérée, si le gouvernement propose une politique de Centre-Gauche, l'UMP propose une politique de Droite dure...

La vérité c'est qu'ils n'ont aucune conviction et que leur seul programme, c'est de s'opposer à Hollande, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse

Quand Hollande propose 50 milliards en 3 ans l'UMP crie à la pantalonnade, à l'enfumage.
Dans leur proposition actuelle c'est 130 milliards d'économies qui sont proposées. Comment cela s'appelle chez eux après 10 ans de gestion et 917 milliards de dette supplémentaire ????
Les fervents supporters de l'UMP à vos explications.

RPR-UMP : 1993-1997 2002-2012. Résultats : néant. Comme l'autre. Mais il y aura toujours des andouilles pour y croire. Comme pour le FN (où l'on ne boit que de l'eau de Vichy).

Johan a écrit : Baroin et Raffarin ont raison, les français en ont marre de la politique politicienne, de l'opposition systématique pour le principe.

Ce qui est grave, c'est que l'UMP oriente son placement politique en fonction du placement de la politique du gouvernement : Si le gouvernement fait une politique de Gauche modérée, l'UMP propose un programme de Droite modérée, si le gouvernement propose une politique de Centre-Gauche, l'UMP propose une politique de Droite dure...

La vérité c'est qu'ils n'ont aucune conviction et que leur seul programme, c'est de s'opposer à Hollande, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse

Cést totalement faux, le pacte responsabilite par exemple s'il n'a pas ete acceuilli avec enthousiasme par la droite c'est uniquement par ce que la droite doute de la gauche ne le mette vraiment en place et que d'autre part il ne va pas assez loin. Mais dans le principe la droite et le MEDEF disent que cette reforme va dans le bon sens et n'exprime aucune opposition bien au contraire. Lópposition systematique c'etait avant avec la gauche qui c'est amuse a annuler toutes les reformes du gouvernement precedent par ordonnance pour petit a petit les remettre sous d'autre nom et avec de legere differences.

NSC a écrit :Cést totalement faux, le pacte responsabilite par exemple s'il n'a pas ete acceuilli avec enthousiasme par la droite c'est uniquement par ce que la droite doute de la gauche ne le mette vraiment en place et que d'autre part il ne va pas assez loin. Mais dans le principe la droite et le MEDEF disent que cette reforme va dans le bon sens et n'exprime aucune opposition bien au contraire. Lópposition systematique c'etait avant avec la gauche qui c'est amuse a annuler toutes les reformes du gouvernement precedent par ordonnance pour petit a petit les remettre sous d'autre nom et avec de legere differences.

Si l'UMP dit "Il peut pas le faire", "il le fera pas", c'est justement parce que le pacte de responsabilité, c'est grosso-modo, leur programme. Et bizzarement qques jours plus tard l'UMP publie un nouveau programme, encore plus à droite. Quelle coincidence !

Johan a écrit : Si l'UMP dit "Il peut pas le faire", "il le fera pas", c'est justement parce que le pacte de responsabilité, c'est grosso-modo, leur programme. Et bizzarement qques jours plus tard l'UMP publie un nouveau programme, encore plus à droite. Quelle coincidence !

Mais c'est excatement ce que je dis, a quelques mots pret, il n'y a pas d'opposition systemathique, il y a un gros doute a ce que la gauche appliques des mesures approuvees par la droite meme si c3elle ci ne vont pas a ssez loin dans ce sens. Et c'est pourquoi l'ump Propose de mesure qui elle vont plus loins.
Je n'apelle pas ca de lópposition systematique.

On a beau dire que le français veut ci ou le français en a marre de ça, il n'en reste pas moins que de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par tous les partis existants, la seule règle c'est d'obtenir son laisser-passer pour l'Elysée. Alors on y va à fond sur la communication, on critique les camps adverses, on s'oppose, on se répand en réformettes populaires écrans de fumée ...
L'important c'est d'essayer d'obtenir le plus de voix possibles.
Et les français adorent regarder cette télé-réalité !
La seule chose sensée à faire concernant la politique, c'est de ne pas en parler.

haluck-horth a écrit :Et les français adorent regarder cette télé-réalité !

Je ne sais pas si vous fréquentez les bistrots. Les français ne veulent qu'une chose : un nouveau De Gaulle.

Pas les français non, seulement les français que tu as rencontré dans des bistrots.
Il y a environs 62 millions d'opinions différentes, et chaque fois que l'on dit "les français" ou un truc du genre, on occulte tous ceux qui pensent différemment pour justifier sa propre opinion. Cela tient pour moi aussi évidemment, car je fais aussi parfois l'amalgame.
Cette constatation est valable dans tous les domaines. Petits exemples :
- je suis contre le mariage gay = je suis un catho intégriste homophobe.
- je suis contre l'interdiction des spectacles de Dieudonné = je suis un antisémite pro-islam.
Et ça c'est juste pour ne prendre que des exemples d'actualité.

Dans les bistrots que je fréquente sont représentées toutes les couches de la Société; du petit patron à l'ouvrier en passant par le retraité ou l'employé.
De toute façon, la situation ne se débloquera que par l'arrivée d'une sorte de De Gaulle.

mordred a écrit : Je ne sais pas si vous fréquentez les bistrots. Les français ne veulent qu'une chose : un nouveau De Gaulle.

Moi je crois que les Français veulent en fait tous être bobos... C'est un sentiment unanime à la salle café

De même qu'un urgentiste ne voit que les français malades et ne peut en conclure que toute la population est malade, réduire la France à ton écosystème me paraît légèrement exagéré...

L'alternance, c'est 2017, alors ce qui se dit maintenant entre les uns et les autres...

Ce qui est certain c'est que nous n'avons pas retrouvé de crédibilité aujourd'hui.

Je dis bien NOUS, car, comme un "abruti", je voterai très certainement pour l'UMP aux prochaines élections.