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Des milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Madrid fustigeant aussi bien les coupes budgétaires que les projets de lois sur l'avortement.

Des milliers de personnes ont défilé dimanche à Madrid pour dénoncer pèle-mêle les coupes budgétaires et les projets de lois sur l'avortement ou la sécurité du gouvernement conservateur espagnol, clamant contre un "coup d'État porté contre la démocratie". Au son des tambours et des sifflets, les manifestants ont marqué le jour anniversaire de la tentative de coup d'État du 23 février 1981 contre la jeune démocratie espagnole en rassemblant des revendications très diverses derrière une banderole où était écrit "Pour nos droits et libertés. Contre le coup à la démocratie. Non à la répression".

"Aujourd'hui les citoyens veulent dénoncer le fait que la société vit un nouveau coup d'État contre la démocratie", expliquait les dizaines d'associations et de plateformes citoyennes qui avaient convoqué le défilé dans un manifeste. "Mais cette fois-ci, il n'est pas militaire mais financier." "Ils réservent le pire aux travailleurs et à la classe moyenne et garde le meilleur pour eux", dénonçait, à propos du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, Pedro Miguel, chômeur depuis un mois du secteur de la construction. A 59 ans, il estime n"avoir "aucune possibilité de trouver" un emploi dans ce pays frappé par un taux chômage de 26 %.

"Il y a de plus en plus de coupes", expliquait Ruth Pascual, une employée de grande surface de 38 ans venue manifester avec sa fille de huit ans, toutes deux portant les pulls verts marqués du mot d'ordre "École publique de tous pour tous" devenus emblématiques de la défense de l'éducation publique.

De multiples revendications

"Liberté d'expression", "Il ne nous feront pas taire", "Loi sur la sécurité.. de Rajoy comme Franco": les pancartes (...)

Kelenner a écrit : Il y a 10 ans tous les économistes libéraux du monde se pâmaient devant le "miracle" espagnol, et leur formidable croissance basée sur les sables mouvants de la spéculation immobilière. A l'époque je me marrais en prédisant que tout cela allait se casser la gueule de manière très violente, on y est aujourd'hui. Les salauds et les imbéciles qui les ont amené dans cette impasse ne lèveront pas le petit doigt pour les en faire sortir, mais les espagnols sont plein de ressources et je leur fais confiance pour remonter la pente.

Kelenner a écrit : Les mêmes. Mais les argentins ont choisi la bonne option pour s'en sortir, les espagnols et les grecs feraient bien de s'en inspirer.

Kelenner a écrit : Je te parle de 2002. Ils se sont sortis de la crise rapidement, en utilisant les bonnes méthodes, au lieu de s'engluer dedans pendant des années avec des mesures d'austérité qui ne font qu'aggraver les problèmes. La Grèce et l'Espagne devraient suivre la même voie.

Kelenner a écrit : Je te parle de 2002. Ils se sont sortis de la crise rapidement, en utilisant les bonnes méthodes, au lieu de s'engluer dedans pendant des années avec des mesures d'austérité qui ne font qu'aggraver les problèmes. La Grèce et l'Espagne devraient suivre la même voie.