Alcoolisé,un couple séquestre un medecin de nuit.
Posté : 03 mars 2014 08:17
«J’ai bien cru que j’allais mourir. » Les premiers mots prononcés par Stéphane, 32 ans, à ses collègues témoignent du choc ressenti par ce docteur exerçant à SOS médecins. Le trentenaire, intégré dans l’association le 1er janvier a vécu une intervention pour le moins traumatisante.
Il est aux alentours d’une heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche quand il est appelé par un couple pour une intervention dans un appartement de l’hyper centre-ville de Limoges, rue Mirebœuf. Un simple problème de plaie ouverte dont souffre l’homme. Le médecin constate qu’il s’agit d’une plaie suturée et que les points ont craqué. Impossible de resuturer la plaie. Il faudrait se rendre à l’hôpital ultérieurement. Il tente de l’expliquer au couple, en vain.
La femme, fortement alcoolisée, s’agace et ferme la porte d’entrée à clé. Le ton monte. Elle frappe le médecin. « Elle l’a enfermé en lui disant que s’il refusait de faire des points, il ne repartirait pas… », explique le docteur Frédéric Gilly, l’un des responsables de l’association.
La femme va plus loin et ordonne à ses chiens d’attaquer. Le jeune médecin ne sera pas mordu mais commence à sérieusement s’inquiéter. Impossible pour lui de sortir de ce huis clos où l’alcool, dans le couple, a coulé à flots.
C’est finalement grâce à une technique inconnue du grand public que Stéphane va réussir à se sortir de ce mauvais pas. Les membres de SOS médecins sont tous équipés de téléphones ayant des boutons d’urgence. « Le médecin a cliqué sur un bouton qui alerte le centre d’appel. On effectue alors un contre-appel. Si le médecin ne répond pas immédiatement, on envoie la police ».
Les policiers de Limoges interviennent alors dans l’appartement situé non loin de la place de la République et interpellent les deux personnes. « Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à ce type de situation mais elles se multiplient depuis deux ou trois ans. Souvent à cause de l’alcool d’ailleurs », témoigne le docteur Gilly.
« Il y a un sentiment d’insécurité qui se développe pour les interventions à domicile. On a l’impression que tout peut déraper très rapidement » Le jeune médecin a finalement passé plus d’une heure dans l’appartement. Extrêmement choqué, il a été arrêté quelques jours.
La femme, très perturbée a été hospitalisée d’office. L’homme, peu impliqué, a été remis dehors.
Source:Le Populaire du Centre.
Il est aux alentours d’une heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche quand il est appelé par un couple pour une intervention dans un appartement de l’hyper centre-ville de Limoges, rue Mirebœuf. Un simple problème de plaie ouverte dont souffre l’homme. Le médecin constate qu’il s’agit d’une plaie suturée et que les points ont craqué. Impossible de resuturer la plaie. Il faudrait se rendre à l’hôpital ultérieurement. Il tente de l’expliquer au couple, en vain.
La femme, fortement alcoolisée, s’agace et ferme la porte d’entrée à clé. Le ton monte. Elle frappe le médecin. « Elle l’a enfermé en lui disant que s’il refusait de faire des points, il ne repartirait pas… », explique le docteur Frédéric Gilly, l’un des responsables de l’association.
La femme va plus loin et ordonne à ses chiens d’attaquer. Le jeune médecin ne sera pas mordu mais commence à sérieusement s’inquiéter. Impossible pour lui de sortir de ce huis clos où l’alcool, dans le couple, a coulé à flots.
C’est finalement grâce à une technique inconnue du grand public que Stéphane va réussir à se sortir de ce mauvais pas. Les membres de SOS médecins sont tous équipés de téléphones ayant des boutons d’urgence. « Le médecin a cliqué sur un bouton qui alerte le centre d’appel. On effectue alors un contre-appel. Si le médecin ne répond pas immédiatement, on envoie la police ».
Les policiers de Limoges interviennent alors dans l’appartement situé non loin de la place de la République et interpellent les deux personnes. « Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à ce type de situation mais elles se multiplient depuis deux ou trois ans. Souvent à cause de l’alcool d’ailleurs », témoigne le docteur Gilly.
« Il y a un sentiment d’insécurité qui se développe pour les interventions à domicile. On a l’impression que tout peut déraper très rapidement » Le jeune médecin a finalement passé plus d’une heure dans l’appartement. Extrêmement choqué, il a été arrêté quelques jours.
La femme, très perturbée a été hospitalisée d’office. L’homme, peu impliqué, a été remis dehors.
Source:Le Populaire du Centre.
