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Le Front national a lancé samedi à Paris un collectif étudiant appelé Marianne, qui dit vouloir défendre la "méritocratie" et dénoncer la "massification de l'enseignement supérieur".

La présidente du FN Marine Le Pen a critiqué, lors d'une conférence de presse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso, "grenouille de bénitier de l'ultra-libéralisme": "On veut que l'enseignement supérieur français devienne un supermarché du savoir", a-t-elle déploré.

Mme Le Pen a dit craindre que les intérêts des grands groupes de l'agroalimentaire, des télécoms, etc., "entrent directement en conflit avec l'indépendance des chercheurs".

Face à cela, le collectif Marianne ne sera pas un syndicat mais une "plateforme de réflexion et de proposition pour la jeunesse".

"Les syndicats étudiants sont aujourd'hui considérés comme totalement à la botte des partis politiques. Ils sont là pour être le vivier des futurs candidats du PS ou de l'UMP", a critiqué la députée européenne.

"Le risque est grand en montant un syndicat étudiant qu'on ne nous mette la même image sur le dos", a-t-elle expliqué.

Le collectif, dans son texte fondateur, assure vouloir défendre la "méritocratie" et s'en prend à la "massification de l'enseignement supérieur", productrice de "dépréciation de la valeur des diplômes".

"Il ne s'agit pas forcément de sélectionner les étudiants à l'entrée de l'université (...) mais de réfléchir à une sélection au fur et à mesure ou à des programmes d'accompagnement", a assuré David Masson-Weyl, étudiant en master d'Histoire et de Relations internationales, président du collectif Marianne

"On ne peut pas accueillir tous les étudiants étrangers qui voudraient venir en France, il faut qu'on accueille les meilleurs ou ceux qui en tireraient le plus grand bénéfice", a-t-il aussi plaidé.

La jeunesse diplômée est plutôt réticente au FN. Le parti de Marine Le Pen assure être le premier parti chez les jeunes, mais "ce n'est absolument pas le cas dans la jeunesse étudiante qui a poursuivi des études supérieures", assurait à l'AFP il y a quelques temps Joël Gombin, doctorant spécialiste du vote FN.

Le FN avait déjà tenté dans les années 1990 de s'implanter dans le monde universitaire avec cette fois un syndicat, Renouveau étudiant, qui avait obtenu quelques bons scores locaux lors d'élections étudiantes.

sosthene a écrit : tu vas voir ce que la châtelaine va faire comme résultat aux élections et on en reparlera.

PascalL a écrit : Il faut bien avouer, que plus on va loin dans les études, moins on vote FN.

David Masson-Weyl, étudiant en master d'Histoire et de Relations internationales, président du collectif Marianne

sacamalix a écrit : C'est pas systématique apparement (même si je le suspecte de pas avoir tout compris à ses cours )

PascalL a écrit :

Le FN lance Marianne, "collectif étudiant" pour la "méritocratie"

Il faut bien avouer, que plus on va loin dans les études, moins on vote FN. Et cela doit déprimer la châtelaine de Montretout pour qu'elle vienne ainsi diaboliser les diplômés...

Johan a écrit : Faut surtout arrêter de brader le bac, il faut en refaire une épreuve qui sélectionne les meilleurs pas une qui élimine les plus mauvais.

80% des élèves de terminales ont le bac. Cela signifie que seul 20% ne l'ont pas. Quel mérite y-a-t'il à avoir un tel diplôme, àne pas faire partie des 20% les plus mauvais ?
N'importe quel prof de lycée vous le dira ils ont des consignes pour améliorer les stats de réussite au bac : dans chaque matière, si un élèveà 9 ou 9,5, le correcteur est vivement encouragé à essayer de trouver un moyen de réhausser la note pour la faire passer à 10.
Lorsqu'un élève à entre 9 et 10 de moyennes, s'il présente un bon livret scolaires, les correcteurs vont là aussi tenter de grapiller les points manquant en relisant ses copies.
Enfin tous ceux ayant comme note finale une note entre 8 et 10 peuvent passer le rattrapage pour tenter de grapiller les points qui leur manque.

Il faut supprimer tout ça, ne conserver que le rattrapage pour ceux qui ont entre 8 et 10 et encore, l'admissibilité au rattrapage devrait dépendre du livret scolaire de l'élèves : un élève qui a eu 5 toute l'année ne devrait pas y être admissible

Johan a écrit : Faut surtout arrêter de brader le bac, il faut en refaire une épreuve qui sélectionne les meilleurs pas une qui élimine les plus mauvais.

80% des élèves de terminales ont le bac. Cela signifie que seul 20% ne l'ont pas. Quel mérite y-a-t'il à avoir un tel diplôme, àne pas faire partie des 20% les plus mauvais ?
N'importe quel prof de lycée vous le dira ils ont des consignes pour améliorer les stats de réussite au bac : dans chaque matière, si un élèveà 9 ou 9,5, le correcteur est vivement encouragé à essayer de trouver un moyen de réhausser la note pour la faire passer à 10.
Lorsqu'un élève à entre 9 et 10 de moyennes, s'il présente un bon livret scolaires, les correcteurs vont là aussi tenter de grapiller les points manquant en relisant ses copies.
Enfin tous ceux ayant comme note finale une note entre 8 et 10 peuvent passer le rattrapage pour tenter de grapiller les points qui leur manque.

Il faut supprimer tout ça, ne conserver que le rattrapage pour ceux qui ont entre 8 et 10 et encore, l'admissibilité au rattrapage devrait dépendre du livret scolaire de l'élèves : un élève qui a eu 5 toute l'année ne devrait pas y être admissible

coincetabulle a écrit :faudrait aussi se poser la question de ce qu'est le bac hein.
avant de crier à la braderie et à la nécessité de recaler plus de monde, il faut se demander ce que représente le bac. un examen généraliste qui valide le survole d'une armada de sujets ingurgités à vitesse supersoniques pendant 4 ou 5 années d'études ou un examen définitif qui valide des savoirs indispensable à l'accès à la vie active dans des conditions optimales.

perso j'ai pas le bac, comme une foule de monde. ce qui ne m'empêche pas de mener une vie correcte, d'être instruit et intéressé à la vie.
alors du coup, je me dis que t'ai bien gentil avec ton discours élitiste à deux balle mais tu es à des années lumières de la vie réelle et de l'impact que peut avoir ce foutu bac à la con dans la vie d'une multitude d'individus qui vivent aussi bien sinon mieux que tes fameux bacheliers.

pour résumer, qu'on arrête d'ériger en barrière psychologique et sociale, des examens qui n'ont véritablement que peu d'impact sur la vie réelle si ce n'est les limite que la société leurs impose, avec toutes les conséquences négatives que ça peut avoir pour ceux qui ne l'ont pas.

Johan a écrit : Excuse moi mais je cois que nous ne sommes pas de la même génération. Je suis né en 1980 et, dis moi si je me trompe mais je pense que tu es né bien avant.
en 75 donc pas tant que cela.
Oui, on peut réussir sa vie sans le bac. Mais uniquement dans certaines filières. Ce que je dénonce c'est que avant avoir le bac, c'était un accomplissement. Aujourd'hui, ne pas l'avoir est presque une honte (je parle du bac actuel, pas du bac tel qu'on le passait ya 30 ans, pas du bac d'après cette démocratisation du bac décidée dans les années 80).
c'est précisément ce que je dénonce. la bac n'a pas à faire office de verrou indispensable à l’accès à de nombreuses carrières qui pourraient être exercés sans l'obtention de ce diplôme. cette culture de l'examen sclérose littéralement le monde du travail.
Aujourd'hui, un jeune de 20 ans qui n'as pas le bac, hormis dans certaines filières, son CV va direct au panier. Un jeune de 20 ans qui n'as pas le bac, ça veut dire que sur une classe de 30 élèves, il faisait parti des 5-6 élèves du fond de la classe qui foutaient le bordel et se ramassaient des 5/20 à chaque interro.
et alors ? ça empêche de savoir lire, écrire, compter et raisonner de ne pas avoir été jusqu'au bac ? pourquoi le CV va direct au panier puisque tu reconnais toi même que l'examen ne vaut plus rien ? les générations précédentes ont largement prouvé qu'on pouvait réussir dans à peu près tout les secteur sans avoir le sacro saint baccalauréat, je vois pas au nom de quoi il deviendrai un sésam indispensable à l’épanouissement professionnel.