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En entreprise, il est parfois nécessaire de passer en force. Encore faut-il choisir le bon moment pour allumer la mèche...

Entre eux, le climat était pourri depuis des mois. Aussi, quand Xavier Huil­lard se rebiffe ouvertement contre lui, en juin 2006, Antoine Za­cha­rias, PDG de Vinci, exige publi­quement sa tête. Celui qui a fait de Vinci le numéro 1 mondial du BTP croit le conseil d’administration acquis à sa cause. Mais il ignore que deux de ses membres ont entrepris de convaincre les au­tres de se débarrasser de lui. C’est le moment que choisit Xavier Huil­lard pour écrire au conseil. Une lettre «testament», dans laquelle il déballe les turpitudes de «Zach» et son goût immodéré pour les stock-­options. Sans surprise, l’info fuite illico dans la presse, écornant l’image du grand patron. Résultat : à une voix de majorité, le conseil ­refuse de licencier Xavier Huillard. Désavoué, Antoine Zacharias n’a plus qu’à laisser sa place…

Bon timing. Coup de maî­tre, hasard des circonstances ? Nul ne le sait. Mais la leçon restera : un putsch réussi est celui qui n’apparaît pas comme tel. «Il ne faut jamais avoir l’air de manipuler les cartes, mais être perçu comme quel­qu’un de providentiel», con­firme Phi­lippe Baschoux, fondateur de Mentor Coaching et intervenant chez Orsys. Il y a diverses raisons de mener un putsch : déloger un rival, rafler un poste, s’attribuer un projet… Dans tous les cas, le timing est essentiel.

Choi­sissez avec soin le moment où vous allumerez la mèche : at­tendez que le rapport de force soit en votre faveur. Ensuite, il faut aller vite, jouer sur l’effet de surprise, pousser l’adversaire à la faute. L’idéal ? Qu’il prononce en public une parole sur laquelle il ne pourra plus revenir, du type «Si vous ne le virez pas, c’est moi qui m’en vais». En coulisses, vos alliés sapent son ­autorité et font votre promo. Ne vous placez pas en première ligne mais soyez physiquement présent, faisant savoir que vous êtes prêt à ...

PascalL a écrit :

Déloger un rival, s’attribuer un projet, rafler un poste… comment prendre le pouvoir

http://www.capital.fr/carriere-manageme ... oir-917811

ami opportuniste, révélé votre vrai nature. L'avenir appartient aux audacieux!
le libéralisme, c'est la loi du plus fort. Si vous ne vous imposez pas, ne soyez pas surprit qu'on vous marche dessus!

Lion blanc a écrit : A des échelon plus bas, la rivalité entre salariés est le pain béni des patrons qui se repaissent de voir les rats se battre pour un bout de gruyère.. Ça dope la compétitivité, et diviser pour régner n'est jamais que la règle absolu..

Jarod1 a écrit : Parce que VINCI c'est "le libéralisme" ?

PascalL a écrit : Très vrai, mais il ne faut pas en abuser...
car une bonne ambiance a de nombreux avantage et surtout une efficacité redoutable.
Moi au boulot, je suis un mec cool. Je ne me prends pas pour un patron de pacotille et je tiens mon rôle d'ingénieur, chef d'équipe. Si un gars doit partir avant l'heure, y'a pas de soucis: mais le boulot devra être fait!
Je sais (car tous me l'ont prouver maintes fois) que ma boite a relevé certain défis grâce à l'efficacité de mes salariés.
Chaque contrat gagné, garantis une belle prime à tous!

car moi, je suis loin d'être bête et je sais bien que j'ai besoin de gens à 200% sur certain projet!

LOFOTEN a écrit : Pourquoi utiliser une photo aussi ringarde pour illustrer ce débat....

Il n'y aurait pas une certaine moquerie du monde du travail manuel...
...les temps on bien changé quand même ...l'époque de la machine a vapeur est du passé....

PascalL a écrit : c'était celle de l'article...
ne me dis pas que je mets les liens de chaque sujet pour rien?

LOFOTEN a écrit : Pourquoi utiliser une photo aussi ringarde pour illustrer ce débat....

Il n'y aurait pas une certaine moquerie du monde du travail manuel...
...les temps on bien changé quand même ...l'époque de la machine a vapeur est du passé....