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PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 24 mars 2014 22:22
par le parisien
Assouline : "Les listes qui ne se retirent pas en cas de menace du FN n'auront pas l'investiture du PS"
Le porte-parole du PS s'exprimait à la sortie du Bureau national réuni au lendemain du revers électoral subi dimanche au premier tour des municipales.
Les listes qui ne se retireraient pas en cas de menace du Front national n'auront pas l'investiture du Parti socialiste pour le second tour des élections municipales dimanche, a déclaré lundi soir le porte-parole du PS, David Assouline. "Nous avons appelé (...) à ce qu'il y ait un engagement fort des socialistes pour qu'à aucun moment, il (ne) puisse y avoir une ville qui passe au FN (...) Ce qui nécessite un appel au retrait des listes socialistes quand ce danger est en place. Si des listes veulent prendre localement ce risque, eh bien, elles n'auront pas l'investiture du Parti socialiste", a précisé le porte-parole devant des journalistes.
David Assouline s'exprimait à la sortie du Bureau national, l'instance dirigeante du PS, réuni au lendemain du revers électoral subi dimanche par les socialistes au premier tour des municipales, et marqué aussi par la progression du Front national.
Alliance avec le FN : le débat sur le «ni-ni» à l'UMP est clos
Les ténors du parti refusent toute alliance avec le FN et rejettent en bloc le front républicain.
Les poids lourds de l'UMP auraient tort de bouder leur plaisir. «Après les défaites de la présidentielle et des législatives, après l'apocalyptique guerre Copé-Fillon, après le feuilleton des affaires, enfin une bonne nouvelle», soufflait un ténor du parti à l'issue des réunions de travail qui se sont déroulées au lendemain du premier tour des municipales. En comité politique - où se retrouvent une quarantaine des principaux leaders du parti - puis dans le cénacle plus large du bureau politique, Jean-François Copé, François Fillon ou Jean-Pierre Raffarin n'ont pas manqué de se réjouir des résultats. À l'évocation de la situation à Marseille, le nom de Jean-Claude Gaudin a même été ovationné. Des débordements de joie que chacun était tenu de ne manifester que dans le huis clos des instances du parti. Car la consigne est claire: «Surtout pas de triomphalisme, il reste une semaine de campagne.»
L'atmosphère était d'autant plus détendue que le redouté débat de l'entre-deux-tours sur les consignes de vote a prestement été évacué. Jean-François Copé a rappelé la ligne du «ni-ni» - pas d'alliance avec le Front national, pas de front républicain - maintenant bien ancrée dans le parti. «Un œcuménisme transcendantal» régnait au comité politique selon un cadre du parti. «Pas d'appel à voter pour le candidat le moins sectaire», ironise un copéiste en référence à la position que François Fillon a défendue l'été dernier.
Plus tôt dans la journée, la plupart des leaders de l'UMP se sont exprimés pour rejeter les appels de la gauche au front républicain. «Ce serait tomber dans le piège du Front national», a répété Alain Juppé. François Baroin, lui, a confirmé qu'il était toujours pour le «barrage étanche avec le FN» qu'il prône «en tant que chiraquien, gaulliste social, avec une conviction très forte: il n'y aura jamais d'alliance avec l'extrême droite». Selon le maire de Troyes, le FN est maintenant un problème pour le PS. «La question dans l'entre-deux-tours est cruelle et douloureuse pour la gauche », a-t-il estimé en évoquant le cas de Patrick Mennucci, arrivé troisième à Marseille derrière l'UMP Jean-Claude Gaudin et le FN Stéphane Ravier: «Les candidats PS vont-ils retirer leurs listes?»
Négociations actives
«Les cas où la question du retrait de notre candidat pourrait se poser sont extrêmement limités, juge pour sa part Brice Hortefeux. En plus, dans certaines situations, le maintien de l'UMP contribue à éviter de faire élire le FN. C'est ce qui arrive à Avignon, par exemple: si l'UMP se retire, le FN est élu!» Dans la préfecture du Vaucluse, le candidat du Front national Philippe Lottiaux et la socialiste Cécile Helle sont arrivés en tête avec 29% des suffrages. Bernard Chaussegros, qui briguait la succession de l'UMP Marie-Josée Roig, est distancé avec 21%.
Gérard Longuet, sénateur de la Meuse, se préoccupe lui de la situation à Forbach où le FN Florian Philippot (35%) devance d'une courte tête le maire PS Laurent Kalinowski (33%). Le candidat UMP Alexandre Cassaro est arrivé quatrième avec 12% des voix, derrière le dissident Éric Diligent (19%). À l'UMP, on craint qu'un retrait de son candidat en faveur de Diligent, qui a mené une campagne beaucoup plus centriste, ne favorise au final Philippot. Gérard Longuet et Nadine Morano essayaient lundi de convaincre à l'inverse Diligent de se rallier à une liste conduite par Cassaro.
Une ville pourrait cependant faire exception à la règle du ni-ni édictée par Paris. À Béziers, Élie Aboud, qui brigue la succession de Raymond Couderc, est arrivé deuxième avec 30%, loin derrière les 45% du candidat d'extrême droite Robert Ménard. Le député UMP aurait entrepris des négociations actives lundi avec son concurrent socialiste Jean-Michel Du Plaa (18%) en vue du second tour. «Il n'y a pas de négociation à Béziers, jure un cadre du parti à Paris. Le PS fait ce qu'il veut, cela ne nous concerne pas.» D'autres cependant se montraient plus prudents: «Tout cela relève du local, la ligne du parti, elle, est claire.»
Au "ni-ni" de l'UMP, l'UDI répond "non, non merci !"
Il faut être au moins deux pour faire un front. Et l'UMP ne l'entend pas ainsi. Jean-François Copé a répété la ligne : ce sera le désormais fameux "ni-ni". Comprendre ni alliance avec le FN, ni soutien au PS.
Hormis François Baroin qui se dit partisan d'un "barrage étanche" qu'il "prône depuis toujours en tant que chiraquien", tous sont désormais sur la même ligne à l'UMP, Alain Juppé et François Fillon compris.
Une ligne qui colle avec son électorat. Selon une étude BVA, pour 60% des sympathisants de l'UMP, les candidats UMP doivent se maintenir, 29% appeler à voter FN, et seuls 10% pour la gauche.
N'en déplaise au PS qui a annoncé le retrait de plusieurs listes pour contrer le FN. N'en déplaise aussi à l'UDI. Le partenaire de l'UMP n'est pas du tout sur la même ligne. Comme il l'avait indiqué quelques jours avant le premier tour, Yves Jégo, qui assure l'intérim à la tête du mouvement centriste pendant la convalescence de Jean-Louis Borloo, "nous allons respecter à la virgule près le front républicain".
"Si la liste UMP ne se retire pas, notre candidate le fera"
"Nous retirons nos candidat des listes de l'UMP là où le FN est en mesure de l'emporter", explique-t-il et, si les candidats en question refusaient de se plier à la règle, "on engagera des procédures d'exclusion". A Forbach par exemple, "si la liste UMP ne se retire pas, notre candidate le fera".
Dans la ville de Moselle, Florian Philippot est arrivé en tête (35.75% des suffrages) devant le socialiste Laurent Kalinowski (33 %). Suivent deux autres candidats le divers droite Eric Diligent (18,99 %) et l'UMP Alexandre Cassaro (12,26 %). Une quadrangulaire avec maintien du candidat UMP pourrait faciliter l'élection la semaine prochaine du vice-président du Front national.
L'UMP n'envisage pas de retrait. Soit les deux listes fusionnent, soit elles se maintiennent toutes les deux, les discussions sont toujours en cours.
"Même si nous nous retirions, les électeurs n'iraient pas voter socialiste"
Partout ailleurs, "nous ne sommes pas présents sur les listes", ajoute Yves Jégo alors que son parti demande au PS et à l'UMP de retirer leurs listes dans neuf villes. A Carpentras par exemple, l'UDI demande le retrait du candidat UMP, le député Julien Aubert.
La position de l'UDI n'émeut pas outre mesure à l'UMP. "C'est traditionnellement leur position, mais même si nous nous retirions, les électeurs n'iraient pas voter socialiste", souligne un cadre de l'UMP conscient de la perméabilité des deux électorats.
Localement pourtant, tous ne suivent pourtant pas la ligne du "ni-ni". A Perpignan, par exemple, le maire sortant UMP, Jean-Marc Pujol, a ainsi appelé le candidat socialiste, arrivé en troisième position à "prendre ses responsabilités" et à se "désister" pour empêcher la victoire du frontiste Louis Aliot, arrivé en tête. Et, paradoxalement, à Carpentras, le maire socialiste compte sur le maintien de l'UMP arrivé troisième pour battre le FN...
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 24 mars 2014 22:39
par Kelenner
Mais non Johan tu n'as pas compris, c'est une tactique diabolique mise au point par l'infâme franc-maçon Mitterrand pour faire triompher la gauche à tout prix, en profitant de la trop grande bonté de la droite... Quel fin tacticien ce Tonton !

Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 05:07
par Crapulax
Je ne suis pas un partisan du Front Républicain en temps que tel mais l'attitude du PS dans ces élections est tout simplement logique et pleine de bon sens.Meme si certains ne veulent pas s'effacer,en majorité les listes du PS se retirent au profit de la Droite.
Hier j'ai entendu 2 version venant de droite:
1/La bétise avec Raffarin:"Ceux qui votent PS favorisent le FN!"Voilà la récation typique d'un abruti qui n'a rien compris et qui a la mémoire courte et de la merde dans les yeux.Après 5 ans de dominance idéologique de Buisson d'extreme droite pendant le quinquennat Sarkozy(qui avait épousé les thèses du FN pour la Présidentielle),face à la montée en puissance de ces derniers,il faut vraiment etre un con pour ainsi ne jamais regarder le passé.
2/Léotard,ancien ministre qui dit clairement que le NI-Ni est une connerie absolue.Expliquant que cette stratégie revient à faire l'amalgame avec le FN qui dit UMPS,puisque c'est renvoyer ces derniers et le FN sur la meme ligne,alors qu'idéologiquement il n'y a rien de commun et ue le PS se démarque clairement et médiatiquement du parti d'extreme droite.
On savait depuis longtemps qu'en 2002 si les gens de gauche avaient fait comme l'UMP par la suite lors d'élections,la menace de voir l'extreme droite encore plus puissante aurait vue le jour.
Qu'est ce que c'est que ce parti qui en plus d'adouber le FN et de le copier parle de ces adversaires comme ils devraient parler d'eux.Ce rapprochement leur a couté des élections,preuve qu'ils n'ont rien piper au film.Ils vont finir par se faire bouffer,comme je le dis depuis longtemps par le FN,ils se trompent de A jusqu'à Z.
Ils prennent les gens pour des cons ça c'est sur.
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 09:07
par NSC
Le PS est capable de s'allier a l'extreme gauche, je ne vois pas pourquoi on devrait favoriser un tel parti. Si l'UMP s'alliait avec le FN croyez vous que le PS appelerait au Front republicain??
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 09:18
par sosthene
Je remarque que ça ne marche pas bien les candidats PS de Bézier et de Perpignan refuse de se retirer ,donc il y aura deux maires front national

Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 09:32
par le parisien
sosthene a écrit : Je remarque que ça ne marche pas bien les candidats PS de Bézier et de Perpignan refuse de se retirer ,donc il y aura deux maires front national

Peut-être n'ont-ils pas envie d'être les dindons de la farce comme l'on été les électeurs PS qui se sont résolus à voter "Chirac" en 2002...
Peut-être appliquent-ils la tactique du "Ni, ni" chère à la Droite
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 09:38
par NSC
Johan a écrit :
Peut-être appliquent-ils la tactique du "Ni, ni" chère à la Droite
Comme quoi cette position n'est certainement pas la plus bete.

Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 09:39
par sosthene
Johan a écrit :
Peut-être n'ont-ils pas envie d'être les dindons de la farce comme l'on été les électeurs PS qui se sont résolus à voter "Chirac" en 2002...
Peut-être appliquent-ils la tactique du "Ni, ni" chère à la Droite
Oui je suis d’accord avec toi ,d'ailleurs c'est ce que dis ce matin le candidat PS de Bézier,mais ce que je dis pour les candidats PS est valable également pour les candidats UMP

Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 09:43
par Panzer Kunst
Kelenner a écrit : Mais non Johan tu n'as pas compris, c'est une tactique diabolique mise au point par l'infâme franc-maçon Mitterrand pour faire triompher la gauche à tout prix, en profitant de la trop grande bonté de la droite... Quel fin tacticien ce Tonton !

Même dans la raillerie de bazar, tu ne peux t'empêcher de divorcer de ton inculture (Hé hé..!!). En effet, "Tonton" n'a jamais été membre de la fratrie "La Gratouille", pour info.
Pour le reste, ta théorie exprimée en d'autres lieux tombe à l'eau. Certains candidats socialistes refusent le pacte républicain. Et oui, mon gars, te concernant, c'est pas pour demain les cours donnés à Sciences Po' devant un auditoire subjugué par tes analyses politiques enivrantes, les yeux embrumés d'admiration...(sourire)
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 10:56
par le parisien
Pour Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP, le FN et le PS "se valent"
L'élu de Sologne a lui-même été membre du Front national avant de rejoindre Philippe de Villiers, puis l'UMP.
Il assume jusqu'au bout la stratégie du "ni ni". Au lendemain du premier tour des élections municipales, Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP, a affirmé lundi 24 mars sur le plateau du Grand Journal de Canal + qu'à ses yeux, le PS et le FN se valaient.
"Je veux le moins de maires socialistes et Front national dans les 36 000 communes et le maximum de candidats et d'élus UMP. Ça a le mérite de la cohérence", a lancé celui qui a été élu dès le premier tour maire Neung-sur-Beuvron (Sologne). "Je rejette, à égalité, le Parti socialiste qui abîme tant la France et le Front national qui ne propose aucune solution crédible", a également affirmé ce responsable UMP. "Pour moi, les deux se valent".
"Qu'il se taise"
Lui-même passé par le Front National avant de rejoindre le MPF de Philippe de Villiers, qu'il a quitté en 2008, Guillaume Peltier s'est déclaré "très fier" de la "stratégie du 'ni ni' portée par Nicolas Sarkozy en 2011". Il s'est notamment félicité que cette option soit désormais reprise "par la quasi-totalité des ténors" de UMP.
Au point de l'envisager dans le cas d'un second tour PS/FN lors d'une élection présidentielle ? "Ça vaut pour pour n'importe quel scrutin", a ajouté Peltier. Sa sortie a en tout cas fâché l'ancien ministre UMP Dominique Bussereau, qui a réagi avec un tweet cinglant.
Dominique Bussereau
@Dbussereau
Que G Peltier se taise
Entendre de la part d'ancien du FN que le PS et le FN se valent, c'est quand même assez fort

Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 11:01
par Jarod1
En plus, ça veut dire quoi "se valent" ?????
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 11:03
par sosthene
Jarod1 a écrit : En plus, ça veut dire quoi "se valent" ?????
ça veux dire que c'est les mêmes escroc de la politique

Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 12:02
par Jarod1
Johan a écrit :
Peut-être n'ont-ils pas envie d'être les dindons de la farce comme l'on été les électeurs PS qui se sont résolus à voter "Chirac" en 2002...
Peut-être appliquent-ils la tactique du "Ni, ni" chère à la Droite
Why not ?
Et puis si te retires, je crois que tu n'as aucun conseiller municipal.
Vaut mieux siéger dans l'opposition que ne pas siéger du tout !
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 17:13
par Kelenner
Panzer Kunst a écrit :
Même dans la raillerie de bazar, tu ne peux t'empêcher de divorcer de ton inculture (Hé hé..!!). En effet, "Tonton" n'a jamais été membre de la fratrie "La Gratouille", pour info.
Pour le reste, ta théorie exprimée en d'autres lieux tombe à l'eau. Certains candidats socialistes refusent le pacte républicain. Et oui, mon gars, te concernant, c'est pas pour demain les cours donnés à Sciences Po' devant un auditoire subjugué par tes analyses politiques enivrantes, les yeux embrumés d'admiration...(sourire)
Je trouve que ces candidats socialistes ont parfaitement raison, je ne vois pas pourquoi ils devraient se retirer au bénéfice d'un type de l'UMP lorsque la réciproque ne s'applique jamais. Et cela ne remets nullement en cause ma "théorie" (qui n'en est pas une) car la direction du PS a clairement appelé au retrait des candidats PS arrivés en 3ème position, lorsque l'UMP renvoie le PS et le FN dos à dos.
Donner des cours à Sciences Po ? Très peu pour moi, je n'ai fait aucune étude dans ces domaines, je me suis instruit par moi-même. Mais si ta référence est cette école de très bas niveau, je comprends mieux ton ignorance crasse.
Re: PS, UDI, UMP ; Pas la même attitude face au FN
Posté : 25 mars 2014 17:22
par Crapulax

Les actes de résistance ne sont qu'honorables lorsue c'est la pleine panade,et aussi petit ue ce soit,c'est un acte Républicain que d'agir ainsi,il faut avoir le courage de le faire,en sachant que ta formation n'aura donc aucun conseiller municipal.
C'est tout à leur honneur,ce ne seront pas des "résistants" de la dernière heure(remember.....).
