Guerini renvoyé en correctionnelle
Posté : 26 mars 2014 14:06
Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, en voie d'exclusion du PS, a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Marseille pour "détournement de fonds publics" dans une affaire de licenciement abusif. C'est ce qu'a indiqué le parquet ce mercredi.
"Les juges d'instruction ont signé l'ordonnance de renvoi", a indiqué le procureur de la République, Brice Robin, confirmant une information de France 3 Provence-Alpes. Le procès se tiendra "vraisemblablement au dernier trimestre 2014", a-t-il précisé.
Il est reproché à l'élu, mis en examen en mars 2013 dans cette affaire, d'avoir versé au printemps 2011 des indemnités de plusieurs dizaines de milliers d'euros à son ancien directeur de cabinet, Jean-David Ciot, aujourd'hui député socialiste, lors de son licenciement après neuf années passées au conseil général.
Jean-David Ciot est lui renvoyé devant le tribunal pour "recel de détournement de fonds publics".
Une démission arrangée ?
La justice soupçonne une démission arrangée, destinée notamment à permettre au directeur de cabinet de Jean-Noël Guérini de se présenter aux législatives en 2012, ce que nient fermement les deux hommes.
Me Dominique Mattei, qui défend le président du conseil général, a annoncé son intention de faire appel. L'affaire porte sur des indemnités "de 40 à 45 000 euros", selon la même source, un peu plus (environ 65 000 euros) en comptant les indemnités de préavis.
"Les juges d'instruction ont signé l'ordonnance de renvoi", a indiqué le procureur de la République, Brice Robin, confirmant une information de France 3 Provence-Alpes. Le procès se tiendra "vraisemblablement au dernier trimestre 2014", a-t-il précisé.
Il est reproché à l'élu, mis en examen en mars 2013 dans cette affaire, d'avoir versé au printemps 2011 des indemnités de plusieurs dizaines de milliers d'euros à son ancien directeur de cabinet, Jean-David Ciot, aujourd'hui député socialiste, lors de son licenciement après neuf années passées au conseil général.
Jean-David Ciot est lui renvoyé devant le tribunal pour "recel de détournement de fonds publics".
Une démission arrangée ?
La justice soupçonne une démission arrangée, destinée notamment à permettre au directeur de cabinet de Jean-Noël Guérini de se présenter aux législatives en 2012, ce que nient fermement les deux hommes.
Me Dominique Mattei, qui défend le président du conseil général, a annoncé son intention de faire appel. L'affaire porte sur des indemnités "de 40 à 45 000 euros", selon la même source, un peu plus (environ 65 000 euros) en comptant les indemnités de préavis.