Rémi Gaillard en fait-il trop ?
Posté : 30 mars 2014 15:29
L'humoriste s'est attiré les foudres d'internautes choqués par sa vidéo intitulée "Free sex", dans laquelle il mime des scènes de sexe, sans l'accord de ses "partenaires".
Rémi Gaillard, montpelliérain devenu célèbre pour ses vidéos sur le net, ne fait pas rire tout le monde. L'humoriste s'est attiré les foudres d'internautes choqués par sa vidéo intitulée "Free sex".
Dans ce clip mis en ligne vendredi 28 mars et qui a dépassé le million de vues samedi, Rémi Gaillard mime des scènes de sexe en public, grâce à un effet d'optique. Le concept : jouant sur l'effet de perspective, il se rapproche d'une femme et simule un acte sexuel, tout en gémissant. Sur son compte YouTue, l'humoriste écrit : "Rémi, toujours aussi détendu, se promène en ville et fait la connaissance de jolies filles". Une mise en scène considérée par de nombreux internautes comme une apologie du viol.
Cher Rémi Gaillard, entretenir la culture du viol ce n'est pas marrant. C'est affligeant", écrit une internaute sur son compte Twitter. "Je n’ai même pas pu aller jusqu’au bout tellement j’ai été submergée de malaise et j’ai physiquement eu envie de vomir", témoigne la blogueuse Unejeuneidiote. "Je me suis mise à la place de ces femmes qui se retournent sur ce type dégueulasse, sidérées, je me suis dit qu’à leur place je me serais sentie si sale…", ajoute-t-elle.
Une banalisation de la violence sexuelle"
"Il s'agit bien là d'une banalisation de la violence sexuelle dont nous toutes avons été ou serons un jour victimes", explique une chroniqueuse du Plus. Autre commentaire révolté par la vidéo, celui de la blogueuse DariaMarx. "Oh je vous entends déja hurler. Mimer une fellation n’est pas une violence. C’est pour rire. Allons. On peut plus rien dire. On peut plus rien faire. Les féministes n’ont pas d’humour", écrit-elle. Puis elle ajoute : "Je n’ai plus d’humour. Nous n’avons plus d’humour. Ni pour ceux qui miment, ni pour ceux qui parlent, ni pour ceux qui insultent, ni pour ceux qui commentent, ni pour ceux qui complimentent, ni pour ceux qui touchent sans demander l’autorisation, ni pour ceux qui fixent nos corps, ni pour ceux qui capturent nos images en les volant, ni pour ceux qui se servent de nous comme écran de leurs désirs alors que nous ne demandons qu’à marcher."
De son côté, Rémi Gaillard semble assumer sa vidéo. Samedi, il a posté un message ironique, voire insultant à l'égard de ceux qui se sont indignés, sur sa page Facebook. "Ma dernière vidéo étant considérée comme inappropriée pour certains utilisateurs, elle vient d'être soumise à une limite d'âge sur YouTube. J'ai essayé de la mettre sur YouPorn, mais elle a été retirée car elle ne comporte aucun des caractères suivants : zizi, foufoune, fellation, seins, orgasmes, levrette, brouette, quéquette... Du coup, je cherche une plateforme pour poster cette vidéo, sans que les prudes et les cons n'aient le droit de nous emmerder." Pas sûr que cette défense fasse mouche...
Rémi Gaillard, montpelliérain devenu célèbre pour ses vidéos sur le net, ne fait pas rire tout le monde. L'humoriste s'est attiré les foudres d'internautes choqués par sa vidéo intitulée "Free sex".
Dans ce clip mis en ligne vendredi 28 mars et qui a dépassé le million de vues samedi, Rémi Gaillard mime des scènes de sexe en public, grâce à un effet d'optique. Le concept : jouant sur l'effet de perspective, il se rapproche d'une femme et simule un acte sexuel, tout en gémissant. Sur son compte YouTue, l'humoriste écrit : "Rémi, toujours aussi détendu, se promène en ville et fait la connaissance de jolies filles". Une mise en scène considérée par de nombreux internautes comme une apologie du viol.
Cher Rémi Gaillard, entretenir la culture du viol ce n'est pas marrant. C'est affligeant", écrit une internaute sur son compte Twitter. "Je n’ai même pas pu aller jusqu’au bout tellement j’ai été submergée de malaise et j’ai physiquement eu envie de vomir", témoigne la blogueuse Unejeuneidiote. "Je me suis mise à la place de ces femmes qui se retournent sur ce type dégueulasse, sidérées, je me suis dit qu’à leur place je me serais sentie si sale…", ajoute-t-elle.
Une banalisation de la violence sexuelle"
"Il s'agit bien là d'une banalisation de la violence sexuelle dont nous toutes avons été ou serons un jour victimes", explique une chroniqueuse du Plus. Autre commentaire révolté par la vidéo, celui de la blogueuse DariaMarx. "Oh je vous entends déja hurler. Mimer une fellation n’est pas une violence. C’est pour rire. Allons. On peut plus rien dire. On peut plus rien faire. Les féministes n’ont pas d’humour", écrit-elle. Puis elle ajoute : "Je n’ai plus d’humour. Nous n’avons plus d’humour. Ni pour ceux qui miment, ni pour ceux qui parlent, ni pour ceux qui insultent, ni pour ceux qui commentent, ni pour ceux qui complimentent, ni pour ceux qui touchent sans demander l’autorisation, ni pour ceux qui fixent nos corps, ni pour ceux qui capturent nos images en les volant, ni pour ceux qui se servent de nous comme écran de leurs désirs alors que nous ne demandons qu’à marcher."
De son côté, Rémi Gaillard semble assumer sa vidéo. Samedi, il a posté un message ironique, voire insultant à l'égard de ceux qui se sont indignés, sur sa page Facebook. "Ma dernière vidéo étant considérée comme inappropriée pour certains utilisateurs, elle vient d'être soumise à une limite d'âge sur YouTube. J'ai essayé de la mettre sur YouPorn, mais elle a été retirée car elle ne comporte aucun des caractères suivants : zizi, foufoune, fellation, seins, orgasmes, levrette, brouette, quéquette... Du coup, je cherche une plateforme pour poster cette vidéo, sans que les prudes et les cons n'aient le droit de nous emmerder." Pas sûr que cette défense fasse mouche...