Forum-Actualite.com • Débats Politiques

Manuel Valls fait mine de ne pas apprécier la comparaison avec Nicolas Sarkozy ? En voilà une bonne raison de jouer aux sept ressemblances.

(Nous ne sommes pas les premiers à avoir eu l'idée -- Le Point s'est livré au même exercice en 2013 --, mais ça fait toujours plaisir.)
1 Madame est musicienne
« Plus glamour qu’une prof d’allemand »

2 Leur amitié avec Alain Bauer
« Monsieur sécuritaire » met tout le monde d’accord

3 No pain, no gain
La boxe et le jogging

4 Le ministère de l’Intérieur
Ce petit côté rigide

5 Au sang mêlé (et de père artiste)
Je ne suis pas raciste, j’ai un ami...

6 Transgressifs dans leur camp
Punaise, les lignes bougent

7 La Camargue et la mâchoire carrée
Tu montes à cheval, je mutile des taureaux



"Monsieur sécuritaire" met tout le monde d'accord

Alain Bauer, ou le trait d'union sécuritaire entre Valls et Sarkozy. C’est à la fac de Tolbiac que Manuel rencontre Alain. La scène se déroule dans l’amphi N de ce temple du gauchisme estudiantin. Valls prend la parole devant 800 personnes pour dénoncer l’inaction générale après le tremblement de terre dans l'Irpinia, en Italie.

Bauer est dans la salle. Il raconte son coup de foudre dans le "Manuel Valls, les secrets d’un destin" de Jacques Hennen et Gilles Verdez (éd. du Moment, juin 2013) :

"Je me suis dit : "Celui- là, il possède un talent fou.""

Le futur criminologue fend la foule pour cueillir Manuel à la descente de l’estrade. Les deux garçons font connaissance. Bientôt, avec Stéphane Fouks, ils vont constituer la bande des trois -- un îlot de rocardiens au milieu d’une fac très à gauche. Ils ressemblent, déjà, à des "buveurs de camomille à une fête de la bière".

Un temps Grand Maître du Grand Orient de France, Alain Bauer va rapidement étendre ses réseaux parmi les politiques, de droite comme de gauche. Son coming out sécuritaire a lieu en 2001, lorsqu'il affirme, dans Le Figaro, que "le réel vécu par les habitants n'a qu'une lointaine relation avec le réel connu des services de police".

En 2003, Nicolas Sarkozy le nomme à la tête de l’Observatoire national de la délinquance. C’est la caution “rocardienne” du ministre de l’Intérieur. L’ouverture, déjà. En 2007, après l’élection de Sarkozy à la présidence de la République, Alain Bauer -- devenu le “Monsieur sécurité” -- est gratifié de nombreux postes et décorations.

Sous François Hollande, il prend le large, mais continue à voir Manuel Valls. Ce dernier joue

Fonck1 a écrit : t'as oublié un point commun qui est le point commun de la variable budgétaire française,c'est les radars.....

Lagaffeliere a écrit : Qui n'a pas perdu de nombreux points du fait des boites à poignon placés dans les endroits les plus vicieux possible au bord des routes afin de traquer le "fou du volant" qui roulerait à 92 au lieu de 90 sur une 4 voies rectiligne par beau temps.
Pour en revenir au sujet, en effet les trajectoires de Sarko et Valls sont jusque là assez similaires, mais Chirac a bien aidé Sarko en lui préférant Villepin en 2002 pour occuper Matignon, ce qui l'a éloigné du feu des critiques, alors que pour Valls, c'est maintenant la période de tous les dangers.

NSC a écrit : puree toi les radars tu leur en veux. a croire que tu y a perdu pas mal de points.

Fonck1 a écrit : c'est sur que c'est pas toi du fond de ta cambrousse qui est emmerdé avec ça....