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Où commence la prostitution, où s'arrête le flirt ? Les "sugar babies" sont des jeunes femmes, souvent étudiantes, mises en relation sur Internet avec des hommes fortunés et plus âgés. Ces "sugar daddies" leur payent leurs études ou leur loyer en échange de leur compagnie au restaurant ou au théâtre... Mais aussi, souvent, au lit. Cette "activité" semble se développer en France, avec plusieurs sites internet dédiés à ces rencontres.

http://www.franceinfo.fr/societe/le-plu ... 2014-04-03

Sugar Daddy : "Parfois je me sens vraiment comme une prostituée", confie Jessica


Jessica, 26 ans, finance ses études grâce aux rencontres qu'elle fait sur le site Sugardaddy.fr.

L'association Action contre le proxénétisme porte plainte, ce vendredi 4 avril, contre Suggar Daddy, un site de rencontres un peu particulier qui met en relation des étudiantes désargentées et des hommes fortunés.

Jessica est inscrite sur le site depuis six ans. Cette étudiante de 26 ans a commencé aux Etats-Unis et a continué à son retour en France pour financer ses études.
Jessica gagne jusqu'à 5000 euros pour 10 rendez-vous

La page d'accueil du site évite toute référence à des transactions financières, mais, dans les faits, les jeunes femmes sont bel et bien payées.


Jessica raconte le déroulement type d'un rendez-vous : "On se rencontre une première fois dans de très beaux endroits : du Fouquet's au Park Hyatt, des restaurants étoilées, explique la jeune femme. C'est une vie qui me fait rêver aussi. S'il y a un bon feeling, il va vous proposer de passer la nuit avec lui", poursuit-t-elle.


Grâce à ces rencontres, Jessica gagne "jusqu'à 5.000 euros par mois pour 10 rendez-vous". De l'argent qu'elle dépense pour "son loyer, sa voiture, des sacs de marque", énumère la jeune femme.
Elle préfère cacher ses rencontres

Si elle témoigne aujourd'hui pour RTL, elle préfère d'ordinaire rester discrète sur cette partie de sa vie : "Je ne vais pas raconter à tout le monde ce que je fais parce que je ne veux pas être jugée".

Quand elle est avec ces hommes de "l'âge de son père", la jeune femme tente de s'évader. "Dans ma tête j'imagine quelque chose d'autre si je vois ce qui est en train de se passer je vais partir en courant", explique-t-elle.


Jessica réalise parfois : "Quand je n'ai vraiment pas le moral, là, je me sens vraiment comme une prostituée parce que je me dis qu'en fait j'ai été obligée de le faire."

avrilou a écrit : Cette pratique est-elle légale ?

"Aux Etats-Unis, où le site existe depuis huit ans, personne n'a trouvé la faille pour l'attaquer. La page française existe, elle, depuis quelques semaines. Aucune enquête n'a pour le moment été lancée, mais il pourrait en être autrement, estime David Lepidi, un avocat parisien qui défend l'association EACP (Equipes d'actions contre le proxénétisme). "Ce sont des sites qui proposent des jeunes femmes à des tierces personnes, et en échange vous avez les fameux clients qui payent un abonnement qui permettra au site de se rémunérer."
Pour l'avocat, le proxénétisme est évident. C'est, explique-t-il, soit du "proxénétisme hôtelier ou du proxénétisme aggravé". Et de conclure que certes "il ne s'agit pas d'abattage ou d'esclavage, mais le délit de proxénétisme est une infraction extrêmement large, et nous sommes clairement dans les clous"."


A partir du moment où il y a proxénétisme, c'est forcément condamnable.
Maintenant il y a des filles qui ont ce genre de relations avec des vieux sans être passées par des sites de rencontres.

Johan a écrit : Jessica réalise parfois : "Quand je n'ai vraiment pas le moral, là, je me sens vraiment comme une prostituée parce que je me dis qu'en fait j'ai été obligée de le faire."

Jarod1 a écrit : Je pense que c'est clairement de la prostitution et donc du proxénétisme.

Par contre, qu'on arrête de parler de prostitution étudiante, on a quand même pas besoin de 5.000 € par mois pour étudier !

Pour s'acheter une Mini Cooper et des sacs Vuitton, par contre, ça aide.

tisiphoné a écrit :

en plus faire un job à coté même si pas gratifiant, c'est pas la mort et c'est surtout pas pour la vie.

tisiphoné a écrit :

en plus faire un job à coté même si pas gratifiant, c'est pas la mort et c'est surtout pas pour la vie.