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Selon un sondage Ifop, les listes UMP sont créditées de 24 % des intentions de vote aux européennes, devant celles du FN (22 %) et du PS allié au PRG.

Si les élections européennes avaient lieu dimanche, les listes UMP arriveraient en tête (24 %) devant celles du Front national (22 %) et du Parti socialiste allié au PRG, selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche. Suivraient à distance les listes Europe Écologie-Les Verts (8,5 %), MoDem et UDI (8 %) et Front de gauche (7,5 %).

Dans son étude, l'Ifop relève "une forte mobilisation des plus âgés en faveur de l'UMP" (37 %) et "une grande capacité (du FN) à mobiliser les catégories populaires, 30 % des employés et 44% des ouvriers". Le précédent sondage Ifop sur les élections européennes, réalisé entre le 14 et le 17 janvier, plaçait le FN en tête (23 %). L'UMP (21 %) et le PS-PRG (18 %) suivaient.

Cette enquête a été réalisée en ligne du 31 mars au 4 avril auprès d'un échantillon de 1 872 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1 957 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

PascalL a écrit :
Ces Eurobéats auront même réussi l'exploit de nous détourner du rêve Européen...

sacamalix a écrit : Ils auront du boulot avec moi, parce que l'Europe, je la vis quasiment au quotidien (au niveau scientifique et spatial), et je vois ce qu'elle peut apporter de positif, les belles choses qu'elle peut produire, même au prix d'une administration un peu lourde.
Le rêve européen, il faut continuer à y croire, il faut se le réapproprier pour que les libéraux qui l'ont confisqué n'en soient plus maîtres.
L'Europe mérite bien mieux que ça, et même si ça doit être un travail de longue haleine, nous devons aller vers une union plus complète (= pas juste un marché économique) pour être plus forts dans ce monde globalisé.

Lion blanc a écrit : J'ai du manquer quelque chose, c'est quoi le rêve européen ?

Lion blanc a écrit : J'ai du manquer quelque chose, c'est quoi le rêve européen ?

PascalL a écrit : le rêve Européen, c'était une idée du genre -> 14-18, 39-45, plus jamais ça!

sacamalix a écrit : Je le définirais par un "vivre ensemble" européen, où Roumains, Anglais, Baltes, Grecs, Allemands... uniraient leurs forces et leurs talents pour créer une unité de territoire et de règles de vie, et offrir à l'Europe la place qu'elle mérite dans le concert de la diplomatie et de l'économie mondiale.
Le rêve européen, c'est passer de "Game of Thrones" au village d'Astérix

tisiphoné a écrit :

Johan a écrit : Alors c'est réussi puisque : aucune guerre sur le territoire d'un état membre de l'UE.

Lion blanc a écrit : Dans mon esprit, c'est plutôt l'ONU à qui il incombe de plus jamais faire ça.. Mais de faire des échanges de VW contre des fromages de nos verts pâturages, c'est en effet un bon lien pour entretenir cette paix sacrée..

Lion blanc a écrit : Il me semble qu'il y a peu de temps, l’Europe nous disait que les chasses d'eau de WC gaspillaient trop d'eau, prière de retenir le plus souvent possible... L’Europe, c'est beau..

« Le début d'une nouvelle ère. » Pour Volker Liebig, le directeur en charge de l'observation de la Terre à l'Agence spatiale européenne, l'ESA, il y aura un avant et un après-3 avril 2014. Sauf report de dernière minute, c'est aujourd'hui en effet, un peu après 23 heures (heure de Paris), qu'une fusée Soyouz doit décoller depuis la Guyane avec Sentinel 1A à bord, premier satellite du grand programme Copernicus.

Copernicus ? Anciennement baptisé « GMES » pour « global monitoring for environment and security », il s'agit - avec Galileo - du second programme spatial phare de l'Europe. Le but : disposer d'une capacité sans doute unique dans le monde pour observer tout ce qui se passe sur notre planète en matière d'environnement : état des océans, de l'atmosphère, surveillance des glaces, cartographie des forêts, évaluation des dégâts après une catastrophe naturelle… Le tout grâce à une constellation de dix satellites ou instruments, complétés par divers moyens spatiaux des Etats membres de l'Union européenne. La pleine capacité opérationnelle sera atteinte dès 2016.

Depuis son lancement effectif en 2010, Copernicus a absorbé 3,2 milliards d'euros, financés par l'ESA et la Commission, en grande partie pour assurer le développement des satellites, dont la construction a été attribuée à Thales Alenia Space ou Airbus Defence and Space (ex-Astrium). Le budget pour la période 2014-2020 a fait l'objet d'un bras de fer avec le Parlement européen avant d'être arrêté à 3,8 milliards, 2 milliards de moins que demandé au départ. Mais à présent, c'est la Commission seule qui paiera, et qui réclame à ce titre l'entière responsabilité du programme.

Avec Copernicus, poursuit Volker Liebig, on quitte une période durant laquelle l'observation de la Terre était le fait de missions scientifiques, pour entrer dans une période totalement opérationnelle. Ce qui n'enlève rien à la complexité des satellites. « Avec les Sentinel, nous avons développé une gamme très large de nouvelles technologies. Non pas parce que nous n'avions pas le système quand nous avons démarré. En fait, nous n'avions même pas les pièces pour construire le système », assure Guido Levrini, responsable de la partie spatiale du programme.

Toutes les informations recueillies seront librement accessibles, sauf exceptions liées à des questions de sécurité. Les politiques publiques de l'Union seront les premières à en bénéficier, mais aussi le secteur privé. Une étude de la Commission a évalué à 80.000 le nombre d'emplois que pourraient générer les services nourris par les données de Copernicus. Pour cela, la Commission a choisi de confier l'exploitation des satellites du programme à l'ESA pour la plupart d'entre eux, à partir des sites de l'Agence. Il s'agit là d'une grande différence par rapport à ce qui s'est passé avec Galileo, pour lequel il a fallu bâtir de toutes pièces des stations terrestres.

sacamalix a écrit : L'Europe, c'est aussi ça : Le lancement de Sentinel 1A, c'est la partie visible de l'iceberg. Dans son sillage, ce sont des réseaux scientifiques européens de météorologie, océanographie, gestion littorale... déjà existants qui vont être consolidés, étoffés. J'étais la semaine dernière à Athènes justement pour participer à une réunion sur le bilan et la perspective de la partie "océano" de Copernicus, cette Europe-là fonctionne bien et est efficace
Et comme le dit l'article (bien que passant sous silence les difficultés encore rencontrées), le programme Galileo est lancé aussi, et représente une autre réussite de l'Europe.

Mais bien sûr, il est tellement plus facile de se moquer des travers que de se féliciter de ce qui fonctionne