Fonck1 a écrit : j'avais pas vu le post de tisi.....
ça doit en boucher un coin à certains.....la bave du crapeau....tralalalala......

A certains peut-être...
Ayrault prié de renoncer à sa prime de Premier ministre : la pure arnaque de Wauquiez !
La première fois, c’était le 18 mai 2012, quand, juste après l’élection de François Hollande, le dernier gouvernement de François Fillon s’était retrouvé congédié comme un seul homme. Au lieu de faire profil bas, notre Ponot (ce n’est pas une insulte, juste le nom d'un habitant du Puy-en-Velay) avait cru bon de faire de grandes déclarations dans les médias, pour expliquer qu’il renonçait à sa "prime de ministre", histoire de "montrer l’exemple" en cette période où l’on "demande des efforts aux Français".
Et Wauquiez d’expliquer qu’"à titre personnel", il abandonnait les indemnités auxquelles il avait droit pendant six mois, en tant qu’ancien ministre, soit la coquette somme de … 14.200 euros par mois.
Là, chacun s’est dit, à l’époque, chapeau le gars, quelle élégance, quel altruisme, quel exemple ! Beaucoup (dont moi) l’avaient sous-estimé.
Sauf que, derrière tout ça, les belles déclarations, la générosité, il y avait un loup. Et tous les amis et collègues de Laurent Wauquiez, les Guéant, les Bertrand, les Bachelot soudain déstabilisés, inquiets, gênés par cette décision, ont eu vite fait de se rassurer : ce n’était rien d’autre qu’un coup de bluff.
L’indemnité s’arrête lorsqu'il y a une reprise d'activité
Car si l’article 5 de l’ordonnance n°58-1099 du 17 novembre 1958 précise que les anciens ministres perçoivent une indemnité correspondant "au montant égal au traitement qui leur était alloué en leur qualité de membre du gouvernement" pendant six mois après la fin de leur fonction (soit environ 14.200 euros mensuels), il ajoute que cette indemnité s’arrête dès que l’ex-ministre reprend une activité. Et cela, qu’il s’agisse d’un métier dans le privé ou un mandat législatif (sénateur ou député).
Laurent Wauquiez savait évidemment qu’il allait être réélu député du Puy-en-Velay en juin 2012, soit trois semaines à peine après sa généreuse et fracassante déclaration sur sa prime de départ, lui qui, depuis 2004, avait toujours gagné dès le premier tour.Et si cette fois-là, il lui a fallu aller voter deux dimanches de suite, c’est avec le score superbe de 64,31% des voix qu’il a triomphé une fois de plus, et sans le moindre suspense, dans sa circonscription de Haute-Loire.
M. Wauquiez n’a donc pas eu besoin d’être exemplaire et sa déclaration n’a sans doute pas eu d’autre utilité que de mobiliser ses troupes au Puy-en-Velay, à quelques jours du scrutin.
On le voit, l’appel de Laurent Wauquiez n’est rien d’autre qu’un moulinet stérile, une façon spectaculaire de brasser du vent et faire parler de lui à bon compte, finalement sans gêner personne.
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