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Si l'élection présidentielle avait lieu demain, Nicolas Sarkozy l'emporterait haut la main. Et François Hollande ne passerait même pas le premier tour !

On ergotera longtemps sur la montée en puissance du Front national dans l'espace politique français. Les instituts de sondage ne cessent de minimiser l'expansion des idées de Marine Le Pen. Pourtant, chaque scrutin est l'occasion de prendre la mesure de l'ampleur de la popularité du parti d'extrême droite. Le Figaro, LCI et OpionWay ont voulu refaire le match de la présidentielle de 2012, après la débâcle de la gauche et le succès du FN aux municipales de mars dernier.

Le résultat est sans appel : François Hollande ne recueillerait que 19 % des intentions de vote. Il ne parviendrait donc pas à se qualifier pour le second tour de l'élection, devancé de six points par Marine Le Pen (25 %) et de dix points par Nicolas Sarkozy (29 %). "C'est la première fois qu'un président est autant en difficulté dans un sondage et que le FN est aussi haut dans des rapports de force de premier tour à mi-mandat", insiste Bruno Jeanbart, pour l'institut OpinionWay.

Sarkozy grand vainqueur

Dans cette configuration, c'est bien entendu Nicolas Sarkozy qui l'emporterait avec 67 % des voix au second tour, contre 33 % contre la présidente du FN. Plus étonnant, un duel Hollande-Le Pen se solderait par la victoire de l'actuel président, mais avec 54 % des voix seulement. Troisième hypothèse, celle d'un match retour Sarkozy-Hollande. Le battu de mai 2012 serait le grand vainqueur du moment avec 61 % des voix, contre un modeste 39 % pour le chef de l'État.

Ces chiffres, qu'il faut prendre avec des pincettes, car ce genre d'enquête est souvent sujet à de fortes marges d'erreur, confirment le sentiment de rejet dont est victime depuis deux ans François Hollande. Ils confortent notamment notre baromètre mensuel Ipsos-Le Point qui accorde une popularité famélique au président. Avec 18 % d'opinions favorables, celui-ci établit un record historique à la baisse. Concrètement, le locataire de l'Élysée doit cette fois-ci compter sur son Premier ministre Manuel Valls pour redorer son blason auprès de l'opinion publique. Une situation inédite sous la Ve République.

sacamalix a écrit : Bof, comme d'habitude, pour être champion des sondages, il ne faut pas être aux commandes... (Chirac pendant le mandat Sarkozy, DSK avant ses "mésaventures", aujourd'hui Sarkozy...)

"Y'a que ceux qui font rien..."

gemmill a écrit : en 2017 , ce sera le "tout sauf Hollande".

Lion blanc a écrit : Un an avant son élection, Hollande n'était qu'un banal politique que personne ne voyait aux présidentielles .. L'affaire DSK a complètement changé la donne dans l'appareil politique du PS, alors que parallèlement Sarko terminait un quinquennat sous les hués des mécontents .. Primaire du PS, ou contrairement à toute attente, il emporte le blaud.. Hollande, dit le chanceux, a surfé sur la bonne vague, voilà tout.. 2017 ? méfiez-vous de faux naïf, il suffirait que les choses s'arrange, même au plus grand désespoir de ses détracteurs, et il peut très bien rester chanceux, comme un certain Chirac en 2002..

Jarod1 a écrit : Je persiste à penser que sa seule chance consiste à provoquer une cohabitation (comme Chirac en 2002, mais lui, il avait pas fait exprès ).

Lion blanc a écrit : Je pense aussi comme toi, mais en fait de cohabitation il a déjà Valls..

Jarod1 a écrit : C'est mal parti. Valls, c'est comme Ayrault en plus mignon, sur le fond, c'est rien. Et Hollande, en l'entourant de SAPIN, SEGOLENE, LE FOLL, CAZENEUVE, REBSAMEN, voir même MONTEBOURG et HAMON, a bien montré qu'il fallait contrôler l'animal catalan. De la com, juste de la com. Le masque est déjà tombé aujourd'hui avec les soi-disant 50 milliards d'économies qu'on ne fera jamais.

Kelenner a écrit : J'aimerais bien le résultat de Pompidou-Poher, si on votait demain ? Ils ont pas ça en stock nos as du sondage débile ?