Je suis ni POUR, ni CONTRE, je m'explique.
Je ne peux pas être 100% POUR sachant que ça rejette des déchets, comporte des risques (même relativement minime), et je pense que très peu de gens sont POUR, en se disant, c'est super, j'adore le nucléaire.
Je ne peux pas être CONTRE car c'est une énergie peu chère, émettant peu de CO2,
Je suis donc POUR le nucléaire, jusqu’à ce que l'on trouve une solution réaliste.
Pour moi, je vois l'avenir de la France dans le nucléaire, dans quelques années, la surrégeneration, et peut-être dans le futur, la fusion.
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Nous n'avons pas la possibilité de remplacer le nucléaire : (Sachant que les barrages et le bois représente 90% des énergie renouvelable je crois)
- Eolien/Photovoltaique : Intermittant, donc c'est impossible de d'avoir uniquement ça
- Barrage : La France à atteint sa capacité maximal
- Bois : La France n'a pas assez de forêt
- Gaz/Pétrole : Émet du C02 + Dans le siècle à venir il n'y en aura plus
- Charbon : Extrêmement polluant, et est la cause de nombreux mort encore aujourd'hui
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Faut arrêter de subventionner l'éolien et le solaire, parce que c'est une chimère d'écologiste.
Ça coute chère, t'a de l’électricité par intermittence, ce qui signifie qu'il faut avoir des centrales à charbon/pétrole/gaz que l'on peut vite démarrer derrière.
Pour l'instant seul le nucléaire peut nous permettre de nous passer des énergies fossiles, le reste c'est purement utopique.
Même si on réduit de moitié notre consommation, l'éolien et le solaire, ce n'est rien, c'est négligeable.
Faudrait arrêter de subventionner l'éolien et le solaire pour faire plaisir à Greenpeace et à EELV, en matière d'"écologie" et de "transition énergétique", il y a bien plus important à faire.
L'énergie du vent a permis de produire 15,9 térawattheures d'électricité l'an passé, soit une progression de 6%, selon ce «panorama des énergies renouvelables 2013» publié par les gestionnaires de réseaux RTE et ERDF, et le Syndicat des énergies renouvelables (SER). La puissance éolienne installée (c'est-à-dire les turbines en exploitation) a atteint 8.143 mégawatts fin 2013 (+630 mégawatts sur un an), pour un «facteur de charge» moyen de 24%, signifiant que les éoliennes françaises ont en moyenne tourné au quart de leur capacité maximale. La production éolienne électrique a oscillé entre un nouveau record de 6.441 mégawatts (le 23 décembre 2013 à 21h) et un minimum de 23 mégawatts (le 22 juillet à midi), selon le bilan.
24% de la capacité maximal en moyenne
Oscille entre : 6500 megawatt, et 23 megawatt
Qu'est ce que ça signifie ?
Qu'il faut pouvoir compenser intermittence de cette énergie, avec des centrales pouvant être démarré et arrêter rapidement, soit des centrales au gaz, au charbon ou au pétrole.
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Le Photovoltaïque ? les Panneaux Solaires chinois, fabriquer grâce à de l’électricité produite à partir du charbon, il faut 30 ans pour rentabiliser les émissions de CO2 de construction, sachant qu'un panneaux solaire à une durée d'environ 25 ans. Et en plus on ne sait pas le recycler
Donc, c'est uniquement des "solutions" émotionnels.
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Puissance injectée heure par heure sur le réseau par l'ensemble des éoliennes d'Europe, à quelques exceptions près, entre le 1er septembre 2010 et le 28 mars 2011. L'effet de "foisonnement" n'est clairement pas constaté à l'échelle du continent européen. La puissance installée est de 65000 MW, qui n'est jamais atteinte (le maximum se situe aux 2/3), et le minimum s'établit à un peu moins de 4% de la puissance installée (en septembre).
Source Hubert Flocard, Sauvons le Climat, novembre 2011
Je crois que cette image, montre tout le problème de l'éolien
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Concernant le nucléaire :
Interview de Jean-Marc Jancovici par Libération :
Pour l'ingénieur Jean-Marc Jancovici, il faut hiérarchiser les nuisances : l'urgence, c'est le risque climatique.
Jean-Marc Jancovici, 40 ans, Ingénieur Conseil, polytechnicien et diplômé de l'Ecole nationale supérieure des télécommunications, est l'auteur de L'Avenir climatique (Seuil, collection Science ouverte, mars 2002).
Libération : Le démantèlement d'une centrale nucléaire est une opération très complexe. La question du devenir des déchets n'est toujours pas réglée. Ajouté aux problèmes de sécurité que pose son exploitation, cela vous paraît-il de nature à condamner le nucléaire ?
J-M Jancovici: La quantité de moyens mis en oeuvre ne me paraît pas strictement proportionnelle au seuil de dangerosité intrinsèque. Le contexte autour du nucléaire fait que l'on s'en soucie particulièrement. La lutte contre le nucléaire est le ciment fondateur d'un parti comme celui des Verts. La question qui me paraît se poser, c'est : est-ce que le nucléaire est particulièrement dangereux, ou est-ce qu'il fait l'objet de précautions particulières ? On a bien affaire à quelque chose d'intrinsèquement dangereux. Si vous décidez d'utiliser cette filière, vous devrez effectivement gérer un certain nombre de problèmes : minimiser les risques d'accident, gérer les déchets, et assurer la remise en état du site après démantèlement. Mais d'autres secteurs industriels, notamment la chimie, sont dans une position comparable.
L'accident de Tchernobyl n'est certes pas une peccadille mais il ne peut suffire à faire considérer le nucléaire civil comme le pire des fléaux. Les centrales nucléaires ne sont pas les installations productrices d'énergie qui ont fait le plus de morts. Les plus meurtrières sont les barrages... La rupture de celui de Vajont-Langaronne (Italie) en 1963 a fait 2.118 morts. Celle de Morvi-Macchu (Inde) en 1979, 2.000. Ce qui me fascine, c'est l'asymétrie dans l'acceptation du risque : le charbon fait des milliers de morts par an, le nucléaire moins d'une dizaine, mais ces derniers seraient les plus insupportables.
Après les attentats du 11 septembre, on a évoqué le risque d'un crash d'avion sur le site de La Hague. Mais si j'étais terroriste, j'aurais plutôt visé le dépôt de phosgène qui se trouvait sur le site de la SNPE [société nationale des poudres et explosifs, ndlr], pas très loin de l'usine AZF de Toulouse. Là, on aurait eu des milliers de morts. Quand on sait cela, est-ce vraiment sur le nucléaire civil que l'on doit faire porter un effort supplémentaire de recherche de la sécurité ?
Libération : Dire qu'il y a plus dangereux que le nucléaire ne répond pas au problème. Ne faudrait-il pas essayer tout de même de s'en passer ?
J-M Jancovici:Pour moi, il faut raisonner en hiérarchisant les nuisances, en partant des plus globales et des plus irréversibles. Et la plus grave, c'est le changement climatique. C'est un problème qui concerne potentiellement toute la planète. Tchernobyl, par comparaison, c'est grave mais local. Or, pour l'instant, nous dépendons aux deux tiers d'énergies fossiles qui produisent des gaz à effet de serre, qui ne sont pas inépuisables, ne sont pas présentes sur notre sol, et dont les pays fournisseurs ne sont pas des modèles de stabilité politique... C'est apparemment sans états d'âme que l'Union européenne prévoit une dépendance de la CEE à 70% de ces combustibles en 2020. Actuellement la consommation mondiale d'énergie augmente de 2 % par an. En admettant que l'on stoppe l'électronucléaire, la seule solution capable à court terme de produire de l'électricité dans les quantités que nous consommons actuellement, c'est le gaz. Mais le gaz produit des émissions de gaz à effet de serre. Sinon, il y a l'hydroélectricité, mais il faudrait noyer quasiment toutes les Alpes. Quant aux énergies comme l'éolien, cela reste malheureusement une chimère. La puissance du vent ne permettra jamais aux éoliennes de produire autant que les centrales nucléaires actuelles. J'ai donc du mal à imaginer comment nous pourrions limiter au plus vite le risque climatique tout en sortant du nucléaire.
Ça résume assez bien ma penser.
Sachant que le pétrole, le gaz, puis le charbon, vont venir à manquer puis à disparaitre, les gens vont se tourner vers l’électricité pour tout, donc la demande explosera, et le nucléaire est la seul source d’électricité à même d'en produire en grande quantité (quand le pétrole/gaz/charbon aura disparu).
Le nucléaire évite plus d’inconvénient qu'il n'en crée.
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Petite précision :
Avec les réacteurs actuelles, nous avons environ 50 à 70 ans d'uranium
Les réserves d'uranium sont donc limitées, mais avec la surrégénération (soit avec du plutonium, ou mieux avec du thorium), même en supposant que le nucléaire passe de 5% (pourcentage actuel de l'énergie consommée dans le monde d'origine nucléaire) à 100%, nous disposerions de plusieurs milliers d'années de consommation devant nous (l'horizon de visibilité des hydrocarbures est de quelques dizaines d'années, toute considération sur les émissions de CO2 mise à part).
Source : Jean-Marc Jancovici
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