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Plusieurs responsables politiques allemands ont fait part dimanche de leur indignation à l'encontre de l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, qui a déclaré que "pour les Allemands, les camps de concentrations n'ont jamais existé".

L'homme d'affaires italien, 77 ans, a tenu ces propos samedi devant des militants lors d'un meeting de campagne dans le cadre des élections européennes, en voulant s'en prendre au socialiste allemand Martin Schulz, sa bête noire et candidat à la présidence de la Commission européenne.

Ralf Stegner, membre de la direction du parti social-démocrate allemand (SPD), partenaire de coalition des conservateurs de la chancelière Angela Merkel, a appelé les dirigeants du PPE (Parti populaire européen), dont est membre Forza Italia, la formation de centre droit de M. Berlusconi, à condamner ces propos.

"Le PPE doit répondre à cet intolérable dérapage contre les citoyens et les citoyennes allemands avec la fermeté la plus absolue", a-t-il déclaré, selon des propos rapporté par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

"Ceux qui restent silencieux face à de tels propos au sein même de leur famille politique mettent en danger la solidarité des démocrates", a-t-il ajouté.

"Cela n'est pas convenable. C'est une chose que je ne peux en aucune façon comprendre", a pour sa part réagi Herbert Reul, chef des chrétiens-démocrates allemands au Parlement européen, cité par le magazine allemand Spiegel.

De son côté, la ministre allemande de la famille Manuela Schwesig a immédiatement réagi samedi via son compte Twitter, jugeant "innommables" les propos de M. Berlusconi et y voyant une attaque contre Martin Schulz et tous les Allemands.

Interrogé par l'AFP, le gouvernement allemand s'est refusé à tout commentaire.

A l'échelon européen, plusieurs voix se sont également élevées pour dénoncer les propos de M. Berlusconi, dont celle du président du Parti des socialistes européens (PSE) Sergueï Stanichev, qui les a qualifiés de "méprisables".

PascalL a écrit :
le problème avec les gens de droite c'est ce nivellement par le bas ou seul le temps présent (et accessoirement le pognon) n'a d'importance...

PascalL a écrit : Voilà une nouvelle fois, l'exemple qui clouera le bec des couineuse qui remettent tant en question les commémorations!

VERNON a écrit : L'ennui , c'est que certain imagine que tous les gens de Droite pensent comme Berlusconi .

Ce monsieur peut dire ce qu'il veut , je ne me reconnais pas en lui .

Sauf erreur , il a été élu plusieurs fois ; si l'on suit le raisonnement évoqué ci-dessus ,un nombre important de gens de gauche pensent comme le "cavaliere ".

Bien avant qu'Helmut Kohl le reconnaisse , moi , le germanophile , j'étais persuadé que les Allemands savaient.

gemmill a écrit : il y a savoir et savoir.

l'existence des camps a l'intérieur méme du Reich n'était pas un secret , a l'extérieur il en allait tout autrement.

quand aux allemands d'aujourd'hui , ils en sont encore a un niveau de culpabilité qui frise toujours les sommets.

VERNON a écrit : Je dirais plutôt : ils s'en foutent

Ma fille cadette a , dans les années 1990 , été l'assistante d'une prof de français dans un lycée de Cologne ; eh bien ! la majorité , sinon la totalité , des élèves ignoraient qu'ils nous avaient envahi durant 4 ans .

Qu'en conclure :
- Soit , leurs parents ne leur en parlaient jamais
- Soit , ils s'en moquent comme de leur première couche-culotte

gemmill a écrit : a leurs ages , qu'en savions nous ??
n'avions nous pas d'autres préoccupations ??

je suis en contact avec l'un des chercheurs de l'université de Marburg (centre de documentation sur les procés des criminels de guerre).le sujet est encore un véritable tabou, méme si les travaux sur cette époque abondent.

Johan a écrit : Etant originaire de la Lorraine, je peux vous dire que là bas, les gens ont encore aujourd'hui une certaine agressivité vis à vis des allemands. Je me souviens la fois où on avait fait défiler des troupes allemandes avec les français au 14 Juillet les gens n'avaient pas appréciés de voir défiler des "boches", des "schleus", des "fritzs"...

VERNON a écrit : Je dirais plutôt : ils s'en foutent

Ma fille cadette a , dans les années 1990 , été l'assistante d'une prof de français dans un lycée de Cologne ; eh bien ! la majorité , sinon la totalité , des élèves ignoraient qu'ils nous avaient envahi durant 4 ans .

Qu'en conclure :
- Soit , leurs parents ne leur en parlaient jamais
- Soit , ils s'en moquent comme de leur première couche-culotte

tisiphoné a écrit :
pourtant les guerres du 20e siècle sont au programme des élèves allemands.

Johan a écrit : Etant originaire de la Lorraine, je peux vous dire que là bas, les gens ont encore aujourd'hui une certaine agressivité vis à vis des allemands. Je me souviens la fois où on avait fait défiler des troupes allemandes avec les français au 14 Juillet les gens n'avaient pas appréciés de voir défiler des "boches", des "schleus", des "fritzs"...

Lion blanc a écrit : Faire défiler les troupes françaises et allemandes, côte à côte, c'est un symbole fort de réconciliation et de paix qui devrait au contraire ravir les Lorrains.. Ils ne doivent plus voir dans le soldat allemand, l’envahisseur nazi vert de gris, mais un allié au service de la paix en Europe, qui nous est si chère..

VERNON a écrit :