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Comme les toros de combat, l'aficion fréjusienne ne se couchera pas. Elle n'entend pas mourir.

Condamnées unilatéralement, il y a trois ans par l'ancien maire de Fréjus Elie Brun, les corridas retrouveront-elles droit de cité dans la ville romaine comme cela a existé pendant plus de cent ans ? (La première course date de 1904). L'aficion varoise souhaite, avec la mise en place d'une nouvelle équipe municipale, que les toros foulent de nouveau le sable des arènes de Fréjus, désertées depuis de trop longues années. En effet, fermé au lendemain de la troisième « Feria de la Côte d'Azur » en 2006 pour sa réhabilitation, l'amphithéâtre romain au prix de longs et discutables travaux est de nouveau opérationnel.

Un référendum local envisagé

La mairie passée aux mains du FN « a dans l'immédiat d'autres priorités que la tauromachie », reconnaît-on dans l'entourage immédiat du jeune maire David Rachline. Mais à terme, la municipalité envisagerait d'organiser un référendum local pour trancher cette question « clivante ».

Pour autant lors de sa campagne électorale, le maire frontiste, sans se dérober entre les deux tours, avait notamment annoncé s'il était élu que « les arènes seraient exploitées tout au long de l'été ». Les amateurs de corrida espèrent que sur ce sujet spécifique les engagements seront respectés et que l'amphithéâtre retrouvera ses activités traditionnelles.

A l'occasion de la feria pascale en terre arlésienne, un rassemblement regroupant plus de 6 000 amateurs de fiesta brava s'est montré solidaire de la plaza fréjusienne abandonnée. Tous, dont nombre de Catalans regrettant les néfastes décisions prises par leur parlement il y a trois ans (interdiction des corridas dans la province), espèrent que la cité varoise retrouvera, au travers de la tauromachie, son lustre d'antan.

Cet art à part entière a contribué - faut-il le rappeler -, au rayonnement et au développement de Fréjus tant sur le plan culturel, artistique, touristique qu'économique. Autant d'aspects à ne pas négliger en ces temps de crise…

avrilou a écrit : Et pourquoi ne pas organiser aussi des spectacles dans les abattoirs pour les frustrés en mal de sang?

Fonck1 a écrit : je préfère un toro de temps en temps,qu'une bande de frustrés qui font chier leurs congénères tout au long de l'année.

Johan a écrit : Qu'on se le dise, le FN est pro-corrida

gemmill a écrit : les pleureuses anti-corrida , on ne les entends jamais dénoncer les crimes du quotidien.

PascalL a écrit : quel commentaire médiocre...
c'est pas parcqu'on ne glorifie pas un branquignole qui charcute devant une foule d'ahuri bavant et agar un animal qu'on ne dénonce pas la violence gratuite et inadmissible du quotidien.

je dirais même l'inverse, qui s'amuse à regarde une bête mourir à grand coup de lance dans le dos est parfaitement conditionné à la violence gratuite et sadique!

Fonck1 a écrit : tu sais,tous les gens qui vont aux corridas ne sont pas des ahuris bavant et hagards,pas plus qu'un branquignole comme tu le dis.
Il y en a même qui ont surement un QI supérieur au tient.
il y a surement des choses qui t'échappent dans cette coutume qu'est la corrida.

PascalL a écrit : je doute fort que 's'amuser' à regarder mourir un animal qu'on a soigneusement torturé et blesser soit un signe d'intelligence fulgurant.
Ces gens ne sont que des barbares, au instinct primaire et affligeant!
j'ai du respect pour le courage du toréro, mais la mise à mort est indigne, sauvage et cruel!

voire ces gens applaudir au trépas d'une bête, me retourne l'estomac

La France n'est pas concernée par cette coutume (pitoyable) venant d'Espagne.
je ne regrette pas les arène ou des gladiateur tuaient des fauves ou s'entretuaient...

Les pratique de l'antiquité n'ont plus de raison d'être et fermer les yeux (ou cautionner) ces dérives est à pleurer

Les origines de la corrida et son déroulement restent opaques. « Il faut se résigner à l'incertitude. Nous ignorons les origines exactes des jeux tauromachiques dont l'épanouissement fut réservé à l'Espagne5. (…) Bien qu'on ne puisse le prouver d'aucune manière, grande est la tentation de croire que la tauromachie espagnole est née tout simplement en Espagne. La présence de nombreux aurochs y est attestée depuis des millénaires. Les peintures rupestres ont valeur de documents irréfutables (…) peintures magdalénienne des grottes d'Altamira (…) peintures néolithiques de Albarracín6. » Les fresques d'Altamira et d'Albarracín sont également citées par Robert Bérard 7 pour souligner la complexité des liens entre culte du taureau et tauromachie, et aussi entre dieu-taureau et taureau de combat7.

C'est avec l'arrivée de l'impératrice Eugénie, d'origine espagnole, qu'apparaissent en France, à partir des années 1852-1853, les premières corridas à partir desquelles la vogue de ce spectacle va se développer dans le pays, jusqu'à l'implantation d'arènes à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889.

PascalL a écrit : enfin...
mais bon, se satisfaire du massacre d'un animal est assez primaire... cela va assez bien avec la teneur de certains commentaires.
Y'a plein de chose que je n'aime pas et désoler, je ne fermerai pas les yeux!

je laisse les médiocres bavant d'admiration et d'excitation face à la mort brutale de l'animal tenter de se justifier d'une 'soi-disant' culture. leur 'culture' de mort et de torture: on leur laisse...