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Une petite pensée pour ces gens de gauche qui espéraient du changement en votant Macron, un renouvellement des pratiques politiques, que la France tourne une page de son histoire, que le profil de nos dirigeants change...

Avec un président énarque, puis un premier ministre énarque et de droite, ma question est la suivante: alors, heureux?

Stounk a écrit : Une petite pensée pour ces gens de gauche qui espéraient du changement en votant Macron, un renouvellement des pratiques politiques, que la France tourne une page de son histoire, que le profil de nos dirigeants change...

Avec un président énarque, puis un premier ministre énarque et de droite, ma question est la suivante: alors, heureux?

Les étiquettes "gauche", "droite", c'est bien joli, mais il faut surtout regarder le projet, les réformes.
Par exemple, un régime de retraite par point uniformisé pour tous les français, c'est de droite ou de gauche ?

j'ai failli voter blanc. conscient que Macron ne représente absolument pas mes idées.

mais la prestation digne d'un tribunal d'inquisition de Marine m'a fait prendre conscience du danger à laisser faire.

finalement, comme il y a 5 ans, j'ai voté par défaut contre celui qui me paraissait le plus mauvais pour le pays dans lequel je souhaite vivre.
j'ai investit en masse chez kleenex et un fabriquant de vaseline. ma fortune est assurée.

Victor a écrit : Par exemple, un régime de retraite par point uniformisé pour tous les français, c'est de droite ou de gauche ?

ni de droite ni de gauche. c'est juste du bon sens.

Victor a écrit :

Stounk a écrit : Une petite pensée pour ces gens de gauche qui espéraient du changement en votant Macron, un renouvellement des pratiques politiques, que la France tourne une page de son histoire, que le profil de nos dirigeants change...

Avec un président énarque, puis un premier ministre énarque et de droite, ma question est la suivante: alors, heureux?

Les étiquettes "gauche", "droite", c'est bien joli, mais il faut surtout regarder le projet, les réformes.
Par exemple, un régime de retraite par point uniformisé pour tous les français, c'est de droite ou de gauche ?

Cela ce n'est que de l'arnaque....Jamais cela ne peut s'appliquer en toute justice...Les flics, matons , soldats et gendarmes seront toujours à part ,alors un euro cotisé devenant un euro rendu ce n'est que du flan...Seul le gogo est perméable à ces arguments mensongers...

Je n'ai pas voté pour Macron; j'ai voté contre Le Pen.

Les Législatives n'ont pas encore eu lieu. Vous aurez peut-être Mélenchon à Matignon.

voileux a écrit :

Victor a écrit :
Les étiquettes "gauche", "droite", c'est bien joli, mais il faut surtout regarder le projet, les réformes.
Par exemple, un régime de retraite par point uniformisé pour tous les français, c'est de droite ou de gauche ?

Cela ce n'est que de l'arnaque....Jamais cela ne peut s'appliquer en toute justice...Les flics, matons , soldats et gendarmes seront toujours à part ,alors un euro cotisé devenant un euro rendu ce n'est que du flan...Seul le gogo est perméable à ces arguments mensongers...

De l'arnaque d'énarque ou de l'énarque d'arnaque?

coincetabulle a écrit :

Victor a écrit : Par exemple, un régime de retraite par point uniformisé pour tous les français, c'est de droite ou de gauche ?

ni de droite ni de gauche. c'est juste du bon sens.

On est d'accord. Certaines réformes n'ont pas pas pu se faire à cause de ce clivage droite / gauche qui est , il faut l'avouer, artificiel sur certains points.
Au niveau local, la gauche et la droite gère souvent ensemble des territoires.
Budgéter et lancer un projet de tramway ou de transport en commun "propre" , c'est de droite ou de gauche ?
Mais il est important de conserver des sensibilités différentes:
par exemple, plus redistributive pour la gauche et plus favorable aux entreprises pour la droite.
Mais cela signifie pas qu'une politique de gauche doit être absolument anti-entreprise et qu'une politique de droite soit totalement anti-social. On est dans des réglages du curseur.
Seuls les démagos pensent que le curseur peut-être uniquement soit à fond à droite ou soit à fond à gauche. Il y a, heureusement, tout un tas de possibilités intermédiaires.

j'ai toujours soutenu que les bonnes idées venaient de tout les coté de l'échiquier politique.
les appareils de parti sont une plaie qui empêchent nos élus de travailler pour le bien commun. prisonnier des position idéologique de leur camp, ils n'ont d'autre choix que de voter contre une loi qui va dans leur sens mais proposée par le camp d'en face.

c'est pour cette raison que toute les tentative de mutation sont bonnes à prendre. en ce moment, c'est en marche qui tente de rassembler. et je pleure quand je lis ce qui se dit ici. on en sortira jamais.
il est plus que temps que la vieille génération soit enterrée. et désolé si je choque en disant cela.

Victor a écrit :

coincetabulle a écrit :

ni de droite ni de gauche. c'est juste du bon sens.

On est d'accord. Certaines réformes n'ont pas pas pu se faire à cause de ce clivage droite / gauche qui est , il faut l'avouer, artificiel sur certains points.
Au niveau local, la gauche et la droite gère souvent ensemble des territoires.
Budgéter et lancer un projet de tramway ou de transport en commun "propre" , c'est de droite ou de gauche ?
Mais il est important de conserver des sensibilités différentes:
par exemple, plus redistributive pour la gauche et plus favorable aux entreprises pour la droite.
Mais cela signifie pas qu'une politique de gauche doit être absolument anti-entreprise et qu'une politique de droite soit totalement anti-social. On est dans des réglages du curseur.
Seuls les démagos pensent que le curseur peut-être uniquement soit à fond à droite ou soit à fond à gauche. Il y a, heureusement, tout un tas de possibilités intermédiaires.

................
Cela peut valoir pour l'année zéro d'une société.
Où est-il le curseur aujourd'hui dans notre belle société ? penche-t-il dangereusement d'un côté ou il est en parfait équilibre ?
Victor-Salomon nous le dira.

AAAgora a écrit :

Victor a écrit :
On est d'accord. Certaines réformes n'ont pas pas pu se faire à cause de ce clivage droite / gauche qui est , il faut l'avouer, artificiel sur certains points.
Au niveau local, la gauche et la droite gère souvent ensemble des territoires.
Budgéter et lancer un projet de tramway ou de transport en commun "propre" , c'est de droite ou de gauche ?
Mais il est important de conserver des sensibilités différentes:
par exemple, plus redistributive pour la gauche et plus favorable aux entreprises pour la droite.
Mais cela signifie pas qu'une politique de gauche doit être absolument anti-entreprise et qu'une politique de droite soit totalement anti-social. On est dans des réglages du curseur.
Seuls les démagos pensent que le curseur peut-être uniquement soit à fond à droite ou soit à fond à gauche. Il y a, heureusement, tout un tas de possibilités intermédiaires.

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Cela peut valoir pour l'année zéro d'une société.
Où est-il le curseur aujourd'hui dans notre belle société ? penche-t-il dangereusement d'un côté ou il est en parfait équilibre ?
Victor-Salomon nous le dira.

Il n'y a pas de parfait équilibre du curseur.
Le positionnement du curseur dépend aussi d'un contexte qu'aucun gouvernement ne maîtrise totalement.
Sarkozy aurait eu un meilleur bilan sans la crise de 2008.
De même Hollande n'aurait pas eu à augmenter les impôts de manière aussi importante.
Un pays, comme le Brésil, confronté à une énorme inflation, ne peut pas avoir la même politique qu'un pays comme la France, etc.
Il n'y a pas de recette miracle, de positionnement parfait du curseur qui fonctionne à tous les coups, dans tous les pays, à toutes les époques, dans toutes les circonstances.

Victor a écrit :

AAAgora a écrit : [/surligne]
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Cela peut valoir pour l'année zéro d'une société.
Où est-il le curseur aujourd'hui dans notre belle société ? penche-t-il dangereusement d'un côté ou il est en parfait équilibre ?
Victor-Salomon nous le dira.

Il n'y a pas de parfait équilibre du curseur.
Le positionnement du curseur dépend aussi d'un contexte qu'aucun gouvernement ne maîtrise totalement.
Sarkozy aurait eu un meilleur bilan sans la crise de 2008.
De même Hollande n'aurait pas eu à augmenter les impôts de manière aussi importante.
Un pays, comme le Brésil, confronté à une énorme inflation, ne peut pas avoir la même politique qu'un pays comme la France, etc.
Il n'y a pas de recette miracle, de positionnement parfait du curseur qui fonctionne à tous les coups, dans tous les pays, à toutes les époques, dans toutes les circonstances.

................
Le taux de pauvreté dans les pays riches n'a jamais été aussi haut, signe que le curseur ne s'est pas re-equilibré dans le temps.
Le nombre de milliardaires et millionnaires dans les pays riches n'a jamais été aussi haut.
L'étirement de la pyramide montre que le curseur est bien orienté dans le sens de l'accroissement des inégalités.

Les USA ont un taux de pauvreté de 17% (calculé sur le 50% du revenu médiane) et de 24% (sur le 60%).
Joli exemple d'une société épanouie.
Nous on est dans le peloton avec 9% (à 50%) et 14,5 (à 60%).

Ce sont les marionnettistes, et non les politiques, qui décident où doit être placé le curseur, au peuple de s'adapter et de manger la soupe qu'on lui met sous le nez.

Les gauchistes (pas tous) ont voté Macron pour éviter le pire, sans plus ! Les 11 et 18 juin, les gauchistes voteront "France insoumise" ou PCF, pour éviter le moins pire !

AAAgora a écrit :

Victor a écrit :
Il n'y a pas de parfait équilibre du curseur.
Le positionnement du curseur dépend aussi d'un contexte qu'aucun gouvernement ne maîtrise totalement.
Sarkozy aurait eu un meilleur bilan sans la crise de 2008.
De même Hollande n'aurait pas eu à augmenter les impôts de manière aussi importante.
Un pays, comme le Brésil, confronté à une énorme inflation, ne peut pas avoir la même politique qu'un pays comme la France, etc.
Il n'y a pas de recette miracle, de positionnement parfait du curseur qui fonctionne à tous les coups, dans tous les pays, à toutes les époques, dans toutes les circonstances.

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Le taux de pauvreté dans les pays riches n'a jamais été aussi haut, signe que le curseur ne s'est pas re-equilibré dans le temps.
Le nombre de milliardaires et millionnaires dans les pays riches n'a jamais été aussi haut.
L'étirement de la pyramide montre que le curseur est bien orienté dans le sens de l'accroissement des inégalités.

Les USA ont un taux de pauvreté de 17% (calculé sur le 50% du revenu médiane) et de 24% (sur le 60%).
Joli exemple d'une société épanouie.
Nous on est dans le peloton avec 9% (à 50%) et 14,5 (à 60%).

Ce sont les marionnettistes, et non les politiques, qui décident où doit être placé le curseur, au peuple de s'adapter et de manger la soupe qu'on lui met sous le nez.

Ce que tu dénonces, c'est un phénomène global de financiarisation de l'économie capitaliste.
Il est clair qu'il faut contrôler de près la finance, c'est au minimum ce que nous appris la crise de 2008.

Ce dont je parle, ce n'est pas la même chose. Je parle des politiques économiques optimales à mettre en oeuvre dans chaque pays. Elles doivent tenir compte, à l'évidence, de la situation économique et financière de chacun des pays.

Il faut distinguer ceux qui ont voté Macron au second tour pour faire "barrage" à Marine Le Pen (même si c'était parfaitement inutile), et qu'on peut comprendre, de ceux qui ont cru que Macron était un homme de gauche. A ces derniers, j'ai envie de dire bien fait pour leur gueule, ils n'avaient qu'à l'écouter et à lire son programme, il avait déjà tout annoncé.