Présentation des candidats à la Présidence du parti LR.
Posté : 12 octobre 2017 05:06
Tous les prétendants devaient présenter 2500 signatures de militants et 13 paraphes de parlementaires pour être en lice au congrès de décembre. La marche a été trop haute pour deux «petits» candidats, qui disposaient de réseaux limités.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez:
Son parcours: Quatre fois ministre pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy (Enseignement supérieur et Recherche, Affaires européennes, chargé de l'emploi, porte-parole du gouvernement), Laurent Wauquiez a déjà été président par intérim des Républicains, entre août et novembre dernier, lors de la primaire de la droite. Âgé de 42 ans, il a été élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes lors des régionales de 2015. D'abord initié à la politique par le démocrate-chrétien Jacques Barrot, Laurent Wauquiez a peu à peu dérivé vers la droite conservatrice.
Ses idées: Alors qu'il était au gouvernement, sa déclaration contre «l'assistanat», qualifiée de «cancer», avait fait connaître le jeune ministre. De retour dans l'opposition, il a incarné la droitisation de l'UMP, sous la férule du conseiller de l'ombre Patrick Buisson. Lors du débat sur le mariage pour tous, il se place en tête de cortège de la Manif pour tous, s'affirmant en héraut de la droite conservatrice. Virulent sur l'immigration, il est accusé par certains de ses amis des Républicains de construire des ponts avec l'extrême droite, ce qu'il réfute.
Ses ambitions: Laurent Wauquiez ne cache pas avoir des ambitions nationales, 2022 en tête. Grand favori du congrès des Républicains, il devrait ainsi pouvoir mettre la main sur l'appareil du parti pour le mettre au service de sa conquête. Il avait soutenu Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite, en retour de nombreux sarkozystes l'aboudent pour prendre le parti.
Maël de Calan, la jeune pousse Juppéiste:
Son parcours: Conseiller départemental du Finistère de 36 ans, c'est un soutien d'Alain Juppé, dont il a été le porte-parole pendant la campagne de la primaire.
Ses idées: Il veut incarner la jeunesse. Il se présente «avec un collectif de nouveaux visages d'élus qui ont fait des choix différents à la primaire, qui incarnent toutes les sensibilités du parti mais qui se réunissent sur deux messages essentiels: d'abord la volonté faire de la politique très différemment, de manière plus fraîche, en se débarrassant du cynisme, du sectarisme, de la mauvaise foi, et ensuite en portant sur le fond les couleurs d'une droite ouverte et équilibrée». Il s'oppose à la «ligne très clivante sur la forme et très dure sur le fond» portée selon lui par Laurent Wauquiez.
Ses ambitions: faire vivre la ligne d'Alain Juppé dans l'élection et apparaître comme un jeune espoir de la droite.
Daniel Fasquelle, celui qui veut incarner la base:
Son parcours: Député du Pas-de-Calais depuis dix ans, Daniel Fasquelle, 54 ans, était également maire du Touquet-Paris-Plage jusqu'en juin dernier. Il s'est fait connaître en 2012, lorsqu'il a posé une question à Jérôme Cahuzac à l'occasion d'une séance de questions au gouvernement. La réponse est restée dans les mémoires: «Je n'ai jamais eu de compte à l'étranger, ni maintenant, ni auparavant». Accro à la salle des Quatre colonnes de l'Assemblée nationale, Daniel Fasquelle est toujours prêt à réagir à n'importe quel sujet. En 2014, Nicolas Sarkozy le nomme trésorier de l'UMP, puis des Républicains alors que les comptes sont dans le rouge. Il réussi à retaper les finances du mouvement grâce à un plan drastique d'économies.
Ses idées: Elu d'un département économiquement sinistré, Daniel Fasquelle veut incarner une droite sociale. Peu à l'aise avec la campagne de François Fillon, il défend une droite qui sait parler aux ouvriers, aux salariés. En défendant, par exemple, les heures supplémentaires défiscalisées. Il intervient régulièrement sur les questions liées à l'autisme.
Ses ambitions : Daniel Fasquelle veut incarner la base militante. Il a fait dix propositions visant à augmenter le nombre de sympathisants et d'adhérents des Républicains. Jamais ministre, il espère augmenter sa notoriété grâce à ce scrutin. Un bon score lui permettrait de prendre du galon aux sein des Républicains.
Florence Portelli, l'élue locale héritière du Fillonisme:
Son parcours: Âgée de 39 ans, Florence Portelli a été élue maire de Taverny (Val d'Oise) en 2014, une ville qui était à gauche depuis 1989. L'année suivante, elle est élue conseillère régionale d'Île-de-France. Mélomane, Florence Portelli est présidente de l'orchestre national d'Île-de-France. Très proche de François Fillon, elle devient porte-parole du candidat pendant la primaire. Qualifiée de «snipeuse», elle soutient l'ancien premier ministre au plus fort de la polémique.
Ses idées: Florence Portelli se présente comme une nostalgique de Philippe Séguin, qui incarnait «le gaullisme social». Elle est également passionnée par les sujets culturels.
Ses ambitions: Poussée par certains fillonistes, il s'agit pour eux de continuer à peser dans les instances du parti, même si Florence Portelli assure qu'elle veut se démarquer de cette étiquette. Cette candidature est également un moyen pour elle d'accroître sa notoriété.
Julien Aubert, le jeune souverainiste:
Son parcours: À 39 ans, il fut l'un des membres des «Cadets-Bourbon», ce groupe de jeunes députés de droite à qui l'on promettait un bel avenir. Réélu de justesse député du Vaucluse en 2017, Julien Aubert revient de loin. Vice-président de la région Paca, il a vu le FN monter en puissance dans sa circonscription et souhaite désormais faire revenir les électeurs de Marine Le Pen dans le giron des Républicains.
Ses idées: C'est un souverainiste. Il se définit comme un héritier de Philippe Séguin et a longtemps été proche d'Henri Guaino, avec lequel il a récemment pris ses distances.
Ses ambitions: Représenter la fibre souverainiste dans le scrutin et asseoir sa notoriété.
Laurence Sailliet, l'inconnue:
Son parcours: Candidate aux élections législatives dans la circonscription des Français de l'étranger de la péninsule ibérique, Laurence Sailliet, 44 ans, a été battue. Elle avait déjà été battue en 2012. En 2007, elle avait perdu lors des législatives en se présentant à Pau. Proche de Xavier Bertrand, elle est membre du bureau politique des Républicains, depuis 2011 (alors l'UMP).
Ses idées: Laurence Sailliet se présentait comme représentante d'une droite «ouverte, libérale et européenne».
Ses ambitions: se faire connaître.
Source:Le Figaro.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez:
Son parcours: Quatre fois ministre pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy (Enseignement supérieur et Recherche, Affaires européennes, chargé de l'emploi, porte-parole du gouvernement), Laurent Wauquiez a déjà été président par intérim des Républicains, entre août et novembre dernier, lors de la primaire de la droite. Âgé de 42 ans, il a été élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes lors des régionales de 2015. D'abord initié à la politique par le démocrate-chrétien Jacques Barrot, Laurent Wauquiez a peu à peu dérivé vers la droite conservatrice.
Ses idées: Alors qu'il était au gouvernement, sa déclaration contre «l'assistanat», qualifiée de «cancer», avait fait connaître le jeune ministre. De retour dans l'opposition, il a incarné la droitisation de l'UMP, sous la férule du conseiller de l'ombre Patrick Buisson. Lors du débat sur le mariage pour tous, il se place en tête de cortège de la Manif pour tous, s'affirmant en héraut de la droite conservatrice. Virulent sur l'immigration, il est accusé par certains de ses amis des Républicains de construire des ponts avec l'extrême droite, ce qu'il réfute.
Ses ambitions: Laurent Wauquiez ne cache pas avoir des ambitions nationales, 2022 en tête. Grand favori du congrès des Républicains, il devrait ainsi pouvoir mettre la main sur l'appareil du parti pour le mettre au service de sa conquête. Il avait soutenu Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite, en retour de nombreux sarkozystes l'aboudent pour prendre le parti.
Maël de Calan, la jeune pousse Juppéiste:
Son parcours: Conseiller départemental du Finistère de 36 ans, c'est un soutien d'Alain Juppé, dont il a été le porte-parole pendant la campagne de la primaire.
Ses idées: Il veut incarner la jeunesse. Il se présente «avec un collectif de nouveaux visages d'élus qui ont fait des choix différents à la primaire, qui incarnent toutes les sensibilités du parti mais qui se réunissent sur deux messages essentiels: d'abord la volonté faire de la politique très différemment, de manière plus fraîche, en se débarrassant du cynisme, du sectarisme, de la mauvaise foi, et ensuite en portant sur le fond les couleurs d'une droite ouverte et équilibrée». Il s'oppose à la «ligne très clivante sur la forme et très dure sur le fond» portée selon lui par Laurent Wauquiez.
Ses ambitions: faire vivre la ligne d'Alain Juppé dans l'élection et apparaître comme un jeune espoir de la droite.
Daniel Fasquelle, celui qui veut incarner la base:
Son parcours: Député du Pas-de-Calais depuis dix ans, Daniel Fasquelle, 54 ans, était également maire du Touquet-Paris-Plage jusqu'en juin dernier. Il s'est fait connaître en 2012, lorsqu'il a posé une question à Jérôme Cahuzac à l'occasion d'une séance de questions au gouvernement. La réponse est restée dans les mémoires: «Je n'ai jamais eu de compte à l'étranger, ni maintenant, ni auparavant». Accro à la salle des Quatre colonnes de l'Assemblée nationale, Daniel Fasquelle est toujours prêt à réagir à n'importe quel sujet. En 2014, Nicolas Sarkozy le nomme trésorier de l'UMP, puis des Républicains alors que les comptes sont dans le rouge. Il réussi à retaper les finances du mouvement grâce à un plan drastique d'économies.
Ses idées: Elu d'un département économiquement sinistré, Daniel Fasquelle veut incarner une droite sociale. Peu à l'aise avec la campagne de François Fillon, il défend une droite qui sait parler aux ouvriers, aux salariés. En défendant, par exemple, les heures supplémentaires défiscalisées. Il intervient régulièrement sur les questions liées à l'autisme.
Ses ambitions : Daniel Fasquelle veut incarner la base militante. Il a fait dix propositions visant à augmenter le nombre de sympathisants et d'adhérents des Républicains. Jamais ministre, il espère augmenter sa notoriété grâce à ce scrutin. Un bon score lui permettrait de prendre du galon aux sein des Républicains.
Florence Portelli, l'élue locale héritière du Fillonisme:
Son parcours: Âgée de 39 ans, Florence Portelli a été élue maire de Taverny (Val d'Oise) en 2014, une ville qui était à gauche depuis 1989. L'année suivante, elle est élue conseillère régionale d'Île-de-France. Mélomane, Florence Portelli est présidente de l'orchestre national d'Île-de-France. Très proche de François Fillon, elle devient porte-parole du candidat pendant la primaire. Qualifiée de «snipeuse», elle soutient l'ancien premier ministre au plus fort de la polémique.
Ses idées: Florence Portelli se présente comme une nostalgique de Philippe Séguin, qui incarnait «le gaullisme social». Elle est également passionnée par les sujets culturels.
Ses ambitions: Poussée par certains fillonistes, il s'agit pour eux de continuer à peser dans les instances du parti, même si Florence Portelli assure qu'elle veut se démarquer de cette étiquette. Cette candidature est également un moyen pour elle d'accroître sa notoriété.
Julien Aubert, le jeune souverainiste:
Son parcours: À 39 ans, il fut l'un des membres des «Cadets-Bourbon», ce groupe de jeunes députés de droite à qui l'on promettait un bel avenir. Réélu de justesse député du Vaucluse en 2017, Julien Aubert revient de loin. Vice-président de la région Paca, il a vu le FN monter en puissance dans sa circonscription et souhaite désormais faire revenir les électeurs de Marine Le Pen dans le giron des Républicains.
Ses idées: C'est un souverainiste. Il se définit comme un héritier de Philippe Séguin et a longtemps été proche d'Henri Guaino, avec lequel il a récemment pris ses distances.
Ses ambitions: Représenter la fibre souverainiste dans le scrutin et asseoir sa notoriété.
Laurence Sailliet, l'inconnue:
Son parcours: Candidate aux élections législatives dans la circonscription des Français de l'étranger de la péninsule ibérique, Laurence Sailliet, 44 ans, a été battue. Elle avait déjà été battue en 2012. En 2007, elle avait perdu lors des législatives en se présentant à Pau. Proche de Xavier Bertrand, elle est membre du bureau politique des Républicains, depuis 2011 (alors l'UMP).
Ses idées: Laurence Sailliet se présentait comme représentante d'une droite «ouverte, libérale et européenne».
Ses ambitions: se faire connaître.
Source:Le Figaro.