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Des tomates françaises qui n’ont en fait rien de français. C’est que le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, a reproché jeudi 19 septembre au grossiste de fruits et légumes Chéritel Trégor Légumes. L’entreprise bretonne, dénoncée par un ancien salarié, est accusée d’avoir vendu entre le 17 mai 2017 et le 9 août 2017 plusieurs centaines de tonnes de tomates étiquetées d’origine française, alors qu’elles étaient importées du Pays-Bas, du Maroc et d’Espagne. Outre leur origine étrangère, le service des fraudes avait relevé une absence de traçabilité des produits.

Le tribunal a demandé la confiscation des saisies déjà effectuées, à hauteur de 248.000 euros, ainsi qu’une amende de 200.000 euros (dont la moitié avec sursis) pour l’entreprise et de 70.000 euros pour Jean Chéritel, le gérant de l’entreprise, dont 35.000 euros avec sursis. Il n’y a «pas de casse» pour la centaine de salariés de l’entreprise, précise Thierry Fillion, l’avocat de Jean Chéritel.

Jean Chéritel a reconnu les faits au cours de son procès mais conteste la quantité de tomates relevée par les enquêteurs: selon lui 185 tonnes de tomates ont été «falsifiées», contre 800 tonnes pour les autorités. La décision du tribunal a été mise en délibéré au 14 novembre 2019.

«Un problème révélateur de nos pratiques de consommation»:

Le gérant plaide aussi contre son principal client, l’enseigne Aldi, auprès duquel il réalise près de 40% de son chiffre d’affaires. La chaîne de supermarchés aurait exigé «une trop grande quantité de tomates par rapport à ce que Chéritel était capable de fournir et menaçait de mettre fin à leur collaboration en cas de refus», précise Thierry Fillion.

Aldi a mis fin à leur contrat en aval des deux contrôles qui ont eu lieu durant l’été 2017. Un certain «soulagement» pour le grossiste, estime l’avocat, car ce dernier n’arrivait plus à faire face aux exigences de son client. «Le problème qui se pose aujourd’hui, c’est que les grandes enseignes ont tendance à se concentrer pour acheter les produits qu’ils vont distribuer. Ni l’industrie agroalimentaire ni les coopératives agricoles n’ont leur mot à dire dans ce rapport de force», analyse Bruno Parmentier, économiste et ancien directeur de l’École supérieure d’agronomie d’Angers (ESA).

Concernant la traçabilité des tomates, certaines enseignes de grande distribution peuvent légalement laisser un flou autour de la provenance de leurs produits. En effet, la règle d’étiquetage des fruits et légumes, en vigueur depuis le 1er juillet 2009 stipule que trois éléments seulement doivent être obligatoirement mentionnés: la nature du produit, son prix ainsi que son pays d’origine. «Ce dernier point est généralement réduit à la mention dans / hors Union européenne, mais c’est selon chaque distributeur», poursuit l’économiste.

Si la France reste un grand pays de production de tomates, avec environ 525 milliers de tonnes enregistrées au 1er septembre 2019, la demande ne cesse d’augmenter, poussant les grandes surfaces à s’approvisionner à l’étranger pour satisfaire nos nouvelles pratiques de consommation. Pour Bruno Parmentier, il n’y a donc rien d’étonnant à voir les grandes surfaces s’approvisionner ailleurs: «Les tomates habituellement ne sont présentes sur les étals que de juillet à octobre. Or nous voulons désormais des tomates 365 jours par an. C’est révélateur de nos pratiques.»

Le gérant plaide aussi contre son principal client, l’enseigne Aldi, auprès duquel il réalise près de 40% de son chiffre d’affaires. La chaîne de supermarchés aurait exigé «une trop grande quantité de tomates par rapport à ce que Chéritel était capable de fournir et menaçait de mettre fin à leur collaboration en cas de refus», précise Thierry Fillion.

ombrageux a écrit : ↑22 septembre 2019 08:19

Le gérant plaide aussi contre son principal client, l’enseigne Aldi, auprès duquel il réalise près de 40% de son chiffre d’affaires. La chaîne de supermarchés aurait exigé «une trop grande quantité de tomates par rapport à ce que Chéritel était capable de fournir et menaçait de mettre fin à leur collaboration en cas de refus», précise Thierry Fillion.

Avant que l'Espagne ne rentre dans l'Union-Européenne c''est le sud de la France qui fournissait les tomates et il n'en manquait pas, maintenant, à cause de l'Europe, les producteurs français ruinés ou tout comme et l'on bouffe de la m... venant du sud de l'Espagne voir de pays en dehors de l'U.E.

paco a écrit : ↑22 septembre 2019 07:35 l'esprit humain n'a pas compris que l'espèce a évolué en fonction des ressources alimentaires de saison qu'elle trouvait
les aliments plus caloriques à la mauvaise saison et que la bonne saison où l'abondance était mise à profit pour faire des réserves de graisses pour la mauvaise
mais l'homme fait l'inverse , il se prive pour avoir un aspect plus esthétique sur la plage
sans les progrès de la médecine , l'espérance de vie serait moindre tant l'homme maltraite son corps de manière nutritionnelle qu'il compense par de complément alimentaire

UBUROI a écrit : ↑22 septembre 2019 09:19

paco a écrit : ↑22 septembre 2019 07:35 l'esprit humain n'a pas compris que l'espèce a évolué en fonction des ressources alimentaires de saison qu'elle trouvait
les aliments plus caloriques à la mauvaise saison et que la bonne saison où l'abondance était mise à profit pour faire des réserves de graisses pour la mauvaise
mais l'homme fait l'inverse , il se prive pour avoir un aspect plus esthétique sur la plage
sans les progrès de la médecine , l'espérance de vie serait moindre tant l'homme maltraite son corps de manière nutritionnelle qu'il compense par de complément alimentaire

Ca sent le vivarais, cette philosophie à 2 balles, mon paco

UBUROI a écrit : ↑22 septembre 2019 09:19

paco a écrit : ↑22 septembre 2019 07:35 l'esprit humain n'a pas compris que l'espèce a évolué en fonction des ressources alimentaires de saison qu'elle trouvait
les aliments plus caloriques à la mauvaise saison et que la bonne saison où l'abondance était mise à profit pour faire des réserves de graisses pour la mauvaise
mais l'homme fait l'inverse , il se prive pour avoir un aspect plus esthétique sur la plage
sans les progrès de la médecine , l'espérance de vie serait moindre tant l'homme maltraite son corps de manière nutritionnelle qu'il compense par de complément alimentaire

Ca sent le vivarais, cette philosophie à 2 balles, mon paco

ombrageux a écrit : ↑22 septembre 2019 08:19 Avant que l'Espagne ne rentre dans l'Union-Européenne c''est le sud de la France qui fournissait les tomates et il n'en manquait pas, maintenant, à cause de l'Europe, les producteurs français ruinés ou tout comme et l'on bouffe de la m... venant du sud de l'Espagne voir de pays en dehors de l'U.E.

vincent a écrit : ↑22 septembre 2019 16:57

et a contrario , votre brillante analyse permet d' affirmer donc , que demain , grâce a sa sortie de l' UE .....le RU va pouvoir enfin manger des aliments de qualité ......

sauf que en UE , vous risquez pas de bouffer du poulet américain ( léssivé a l' eau de javel)......et que s' ils signent leur "merveilleux accords " avec les USA ....ben vous trouverez du poulet made in USA

Donc , encore une fois , vous racontez une connerie .L ' UE protége au niveau qualité de la bouffe .......


vous êtes tellement obsédé par l' UE que tout pb vient forcément de l' UE .....faut réfléchir et se booster les neurones

vincent a écrit : ↑22 septembre 2019 16:57

et a contrario , votre brillante analyse permet d' affirmer donc , que demain , grâce a sa sortie de l' UE .....le RU va pouvoir enfin manger des aliments de qualité ......

sauf que en UE , vous risquez pas de bouffer du poulet américain ( léssivé a l' eau de javel)......et que s' ils signent leur "merveilleux accords " avec les USA ....ben vous trouverez du poulet made in USA

Donc , encore une fois , vous racontez une connerie .L ' UE protége au niveau qualité de la bouffe .......


vous êtes tellement obsédé par l' UE que tout pb vient forcément de l' UE .....faut réfléchir et se booster les neurones

ombrageux a écrit : ↑23 septembre 2019 21:24

vincent a écrit : ↑22 septembre 2019 16:57


et a contrario , votre brillante analyse permet d' affirmer donc , que demain , grâce a sa sortie de l' UE .....le RU va pouvoir enfin manger des aliments de qualité ......

sauf que en UE , vous risquez pas de bouffer du poulet américain ( léssivé a l' eau de javel)......et que s' ils signent leur "merveilleux accords " avec les USA ....ben vous trouverez du poulet made in USA

Donc , encore une fois , vous racontez une connerie .L ' UE protége au niveau qualité de la bouffe .......


vous êtes tellement obsédé par l' UE que tout pb vient forcément de l' UE .....faut réfléchir et se booster les neurones

Parce que vous savez, vous, de votre petit chez-vous ce que les accords entre ces deux nations seront ?

Visiblement, vous êtes un fin stratège, je vous parle tomate, vous me répondez poulet.

2 conneries par post

c 'est tellement la ruine chez les producteurs de tomates en France .....que laproduction augmente.....la ruine....ben il suffit de vous lire pour la voir


25% de la production de tomates française sont exportés à l'étranger, soit environ 215 000 tonnes et 265 millions d'euros de CA. L'Allemagne importe 33% des exportations de tomates françaises, soit plus de 70 000 tonnes par an


Le marché de la tomate


624 500 000 kilos / an
La production française de tomates est d'environ 624 500 tonnes par an


5ème

624 500 t de tomates, c’est la production française en 2016 ; ce qui place la France au cinquième rang des producteurs européens de tomates.



La récolte de tomates était de 546.000 tonnes en 2013, soit 1 % de plus qu'en 2012

vincent a écrit : ↑23 septembre 2019 21:40 sauf que en UE , vous risquez pas de bouffer du poulet américain


ce que je sais c 'est que l' UE interdit d' importer ce genre de bouffe de merde , l' UE donc nous protége contrairement a vos affirmations de départ .

Je ne parle nulle part de l' accord , mais dites vous bien , c'est que pour le cow boy , c' est USA first .....vous pensez pas que Trump va écouter les souhaits de bobo .S 'il veut des accords , il devra passer par où le cow boy l 'exigera......

ILS VEULENT SORTIR POUR ECHAPPER AUX REGLEMENTS DE L UE

Vous ne parlez pas de tomates , qui ne sont qu' un exemple , vous dites que ce vendeur a pu tromper sur la marchandise a cause de l' UE .....ce qui est une connerie , l' UE protége contrairement a ce que vous dites .

Si en UE il est impossible d' importer ce genre de produit , l' RU sortant de l' UE ......rend tout cela possible c 'est tout , donc la protection des citoyens du RU n 'existe plus . .....