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Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 14:17
par Crapulax
Animal Cross estime à 1,6 million le nombre de visites mensuelles sur les sites de zoo-pornographie. L'association veut rendre ces contenus illicites.

L’association Animal Cross présentera son rapport au cours d'une conférence sur le sujet le 5 février à 18 h 30, 10, rue Charles-Fourier à Paris (13e). Une pétition a été mise en ligne sur son site.

Mis à part les plaisanteries graveleuses dont elle fait l'objet, la zoophilie reste, en France, un sujet tabou. La littérature scientifique et juridique l'aborde peu ; les associations de protection animale en parlent rarement et les quelques (rares) affaires que les tribunaux ont à connaître échouent, le plus souvent, dans la rubrique des faits divers. Il s'agit pourtant d'un « phénomène de masse », révèle une enquête de l'association Animal Cross, qui dénonce, outre les « sévices inadmissibles » que cette « déviance sexuelle » fait supporter aux animaux, une « atteinte grave à la dignité humaine » et un problème de santé publique.

Publiée sous un titre choc (« Les animaux, les nouveaux sex-toys »), cette étude s'appuie notamment sur la thèse d'une jeune docteure vétérinaire, Marjolaine Baron : « La zoophilie dans la société : quel rôle le vétérinaire peut-il tenir dans sa répression ? » « Notre objectif n'est pas de nous ériger en police des bonnes mœurs, mais de nous préoccuper des animaux victimes d'agressions sexuelles, dans l'incapacité de dire non », précise Benoît Thomé, président d'Animal Cross et rédacteur du rapport.

150 000 adeptes:

Celui-ci révèle l'ampleur « catastrophique et affolante » d'une pratique qui, si elle ne « date pas d'hier », s'est considérablement développée avec Internet et les supports numériques. L'association estime ainsi à 1,6 million le nombre de visites d'internautes français enregistrés, chaque mois, sur les sites spécialisés diffusant des vidéos zoophiles – ce chiffrage n'a pas pris en compte le trafic des nombreux tubes pornographiques « généralistes » qui proposent, eux aussi, cette thématique. « Quelques secondes, un ou deux mots clés sur les moteurs de recherche suffisent pour accéder gratuitement à ces sites ; la plupart ne prennent même pas la peine de vérifier que l'utilisateur a plus de 18 ans », déplore l'enquête d'Animal Cross. « Il existe donc un voyeurisme massif de personnes consommant de la zoo-pornographie », en déduit son auteur, qui évalue à 150 000 le nombre d'adeptes français de la zoophilie, dans notre pays.

Combien passent à l'acte ? Difficile à évaluer, en l'absence de données scientifiques fiables, les enquêtes officielles sur la sexualité des Français s'abstenant d'aborder ce sujet scabreux. Animal Cross s'est donc employé à recenser le nombre de personnes qui échangent sur les forums et les sites de petites annonces spécialisés. Elle situe « autour de 10 000 » l'effectif de cette communauté active. Un nombre qui ne ferait que croître avec les forums et les formats numériques. « La zoophilie est souvent présentée comme la nouvelle expérience sexuelle à découvrir absolument », note le rapport, qui déconstruit, au passage, quelques idées reçues. Cette pratique ne concerne pas seulement le valet de ferme ou des personnes isolées en situation de misère sexuelle. « Le faute de mieux est une motivation minoritaire ; pour la plupart des zoophiles, cela tient du choix délibéré », souligne Benoît Thomé. Les zoophiles sont souvent jeunes et de sexe masculin.

Du voyeurisme au sadisme:

Le président d'Animal Cross en établit une sorte de cartographie, des « voyeuristes passifs », consommateurs de vidéos, aux « zoo-sadiques », qui pratiquent la torture sur leur proie, parfois jusqu'à sa mise à mort ; entre les deux, des pratiques graduées qui vont de la caresse au rapport sexuel intégral. « Les zoophiles classiques réfutent toute idée de sévices, assimilant leur perversion à un acte d'amour, en opposition aux sadiques qu'ils assimilent à de mauvais zoophiles », observent les militants de l'association.

Ces derniers n'y voient que de la « souffrance et de la maltraitance » fondées sur une situation de « rapport de force » et de « dépendance ». Ils notent, au passage, un nouveau type de discours appelant à « la tolérance » et à « l'éveil », ou s'appuyant sur les théories antispécistes. Le rapport étrille le philosophe Peter Singer et les justifications qu'il a pu en donner : « La zoophilie menace l'idée de notre supériorité sur les animaux. Évidemment que certaines formes d'interactions avec les animaux peuvent être cruelles. Mais vous pouvez aussi trouver des situations dans lesquelles les animaux sont libres d'aller et venir, sans être attaqués d'aucune manière. »

Un problème de santé publique:

Considérée dans la tradition judéo-chrétienne comme « un péché de bestialité contre nature », la zoophilie est condamnée et réprimée depuis des siècles. En 1532, déjà, sous Charles Quint et l'empire de la Lex Carolina, cette pratique contre nature était punissable. « La société condamne la zoophilie parce qu'elle abaisse l'homme au niveau de l'animal », souligne l'avocat américain Steven Wise, connu pour son combat en faveur des droits fondamentaux des grands singes, dans son livre Tant qu'il y aura des cages (2000, Septentrion, presses universitaires).

La ratio legis française (la justification de la loi) « vise plutôt à protéger les bonnes mœurs contre les actes jugés dépravés, en aucun cas à protéger les animaux », confirment en le regrettant les militants d'Animal Cross. « Outre les souffrances qu'elle provoque, la zoophilie constitue un problème sanitaire grave, pour les animaux comme pour les hommes », insistent-ils ; ils évoquent tout à la fois les « lésions multiples » que ces « pratiques bestiales peuvent générer », et les risques de maladies vénériennes qu'elles font courir aux humains.

Une étude brésilienne fait apparaître que 45 % des personnes atteintes d'un cancer pénien ont admis avoir eu au moins un rapport sexuel avec un animal. « La zoophilie demeurant tabou, on ne trouve aucune étude sur la transmission de maladies entre les humains et les animaux, lors de relations sexuelles inter-espèces », s'inquiète l'enquête, qui souligne une « prévalence importante » des maladies sexuellement transmissibles, chez les zoophiles, et donc « une préoccupation de santé publique ».

« Renforcer la législation »:

Autre risque pointé : celui des déviances. « Une paraphilie se déclare rarement seule. […] La zoophilie, les actes de bestialité prédisposent les individus aux violences interhumaines. […] Ils doivent servir de sonnette d'alarme pour prévenir les comportements nuisibles, notamment la pédophilie. Les vétérinaires ont un rôle important dans ces interventions », lit-on dans le rapport.

Dans ses conclusions, l'auteur émet une série de propositions législatives visant à renforcer l'arsenal répressif, à l'encontre des zoophiles, comme on l'a vu récemment en Allemagne. Trop d'affaires font encore l'objet d'un classement sans suite, faute de preuve ou en opportunité. Et quand des peines sont prononcées, elles se limitent le plus souvent à du sursis, regrette Benoît Thomé. L'article 521-1 du Code pénal punit de deux ans d'emprisonnement le fait d'exercer des sévices graves ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal. Des termes qui mériteraient d'être « précisés, gradués et étendus », plaide l'association, favorable à l'ajout de circonstances aggravantes en cas de mort de l'animal ou d'« incompatibilité anatomique majeure ».

Animal Cross propose encore de renforcer la législation en vue de protéger les mineurs des images zoophiles ; d'interdire purement et simplement – et donc réprimer – leur fixation, leur enregistrement et leur diffusion ; de proscrire les petites annonces et d'assimiler au « cyberproxénétisme » la vente de services sexuels mettant en jeu un animal. « Nous considérons qu'à terme les animaux devraient bénéficier de la même protection juridique que les mineurs », conclut le président d'Animal Cross. Évoquant un « non-consentement par nature », il milite pour « un élargissement du droit des atteintes sexuelles à la zoophilie ».

Pour mener son combat, Animal Cross pourra s'appuyer sur le député du Nord Dimitri Houbron (LREM), lequel travaille à une proposition de loi reprenant l'ensemble de ces dispositions, en vue de « briser la diffusion des contenus zoophiles, démanteler les réseaux, renforcer les notions juridiques renvoyant aux sévices de nature sexuelle sur les animaux et augmenter les sanctions à l'encontre des auteurs ».
Source:Le Point.
https://www.lepoint.fr/societe/zoophili ... 376_23.php

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 14:24
par tisiphoné
Animal Cross estime à 1,6 million le nombre de visites mensuelles sur les sites de zoo-pornographie. L'association veut rendre ces contenus illicites.
je suis super étonnée et choquée que ce ne le soit pas déjà :shock:

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 15:05
par Victor
tisiphoné a écrit :
24 janvier 2020 14:24
Animal Cross estime à 1,6 million le nombre de visites mensuelles sur les sites de zoo-pornographie. L'association veut rendre ces contenus illicites.
je suis super étonnée et choquée que ce ne le soit pas déjà :shock:
Et que fais-tu de la sacro-sainte liberté d'expression ???

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 15:08
par tisiphoné
Victor a écrit :
24 janvier 2020 15:05
tisiphoné a écrit :
24 janvier 2020 14:24


je suis super étonnée et choquée que ce ne le soit pas déjà :shock:
Et que fais-tu de la sacro-sainte liberté d'expression ???
la liberté d'expression ne protège pas la perversion que je sache, en revanche des lois en vigueur condamnent les mauvais traitements envers les animaux.

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 15:12
par oups
Victor a écrit :
24 janvier 2020 15:05
tisiphoné a écrit :
24 janvier 2020 14:24


je suis super étonnée et choquée que ce ne le soit pas déjà :shock:
Et que fais-tu de la sacro-sainte liberté d'expression ???
Oui mais la c'est different , ptete que ca fait souffrir les zanimaux :rouge: Par contre si ce n'est pas le cas , la remarque est en effet pertinente

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 15:54
par oups
Poutant , parait "que les preferences sexuelles ne relevent pas du choix " ya ptete pas d'obscenité , pas de perversité en fait ? :gene3: drapeau-blanc

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 15:55
par sofasurfer
Avec des potes au début d'internet on regardais des films zoophiles pour se marrer, que des gens puissent prendre du plaisir en regardant ce genre de videos c'est inquiétant...

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 16:01
par oups
sofasurfer a écrit :
24 janvier 2020 15:55
Avec des potes au début d'internet on regardais des films zoophiles pour se marrer, que des gens puissent prendre du plaisir en regardant ce genre de videos c'est inquiétant...
Ptete qu'ils regardent juste pour se marrer eux aussi , ptete :]

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 16:31
par vincent
tisiphoné a écrit :
24 janvier 2020 15:08


la liberté d'expression ne protège pas la perversion que je sache, en revanche des lois en vigueur condamnent les mauvais traitements envers les animaux.
Les flics avaient découvert une ferme aux USA , pays chrétien s' il en est , a cause d' un décés......la ferme était une annexe de Sodome Gomorrhe version Arche de Noë .
Le pauvre avait eu une hémorragie......je sais pas si le cheval a été accusé de sodomie .:hehe: :hehe:

En fait le cheval n ' a pas été maltraité , il a pu tout simplement laissé parler sa libido et se soulager .

Bref , il n' y a pas de quoi s' indigner ; il y a une quizaine d' année , je me suis rendu pour la première et dernière fois a la Biennale d' Art Contemporain de Lyon .

Musée des Beaux Arts , faut le faire . Salle de projection pleine , "il faut y avoir été" sinon vous passez pour un plouc ( que je suis donc devenu ) . Un film , avec des images floutées , mais trés facilement compréhensibles.....a un moment , on voit clairement un type , baisser son pantalon , et enfiler un quadrupéde....... silence , un seul ose "applaudir" , je le précise pour les binaires , de manière humoristique , plus outré par le silence de la salle incapable de réagir par rapport a ce foutage de gueule .Etcomme dirait Coluche " Vous pouvez rigoler bande de cons , c' est avec votre pognon "

Alors vous savez , si la sodomie zoophilique a sa place a la biennale d' art contemporain de Lyon .....c'est quand mêmeun sacré certificat de qualité , tout comme était le Commissaire de l' Art de cette biennale.....un certain T Raspail

Kenneth Pinyan — Wikipédia
Kenneth Pinyan, né le 22 juin 1960 aux États-Unis et mort le 2 juillet 2005 dans l'État de ... le nom de Mr. Hands. Au cours d'une sodomie zoophile, en juillet 2005, filmée par un ami, il a le côlon perforé et meurt des suites de ses blessures.

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 17:20
par tisiphoné
vincent a écrit :
24 janvier 2020 16:31

En fait le cheval n ' a pas été maltraité , il a pu tout simplement laissé parler sa libido et se soulager .
:shock:
un animal n'est pas un objet sexuel

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 17:24
par Victor
tisiphoné a écrit :
24 janvier 2020 15:08
Victor a écrit :
24 janvier 2020 15:05

Et que fais-tu de la sacro-sainte liberté d'expression ???
la liberté d'expression ne protège pas la perversion que je sache, en revanche des lois en vigueur condamnent les mauvais traitements envers les animaux.
Tu m'as bien compris. La liberté d'expression, on la sort quand cela nous arrange et on la planque quand on ne veut surtout pas l'appliquer.

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 20:26
par Stounk
Victor a écrit :
24 janvier 2020 17:24
tisiphoné a écrit :
24 janvier 2020 15:08


la liberté d'expression ne protège pas la perversion que je sache, en revanche des lois en vigueur condamnent les mauvais traitements envers les animaux.
Tu m'as bien compris. La liberté d'expression, on la sort quand cela nous arrange et on la planque quand on ne veut surtout pas l'appliquer.
Bah visiblement ça t'arrange de la sortir lorsque cela n'a rien à voir avec le sujet...

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 20:26
par Stounk
oups a écrit :
24 janvier 2020 15:54
Poutant , parait "que les preferences sexuelles ne relevent pas du choix " ya ptete pas d'obscenité , pas de perversité en fait ? :gene3: drapeau-blanc
Ce n'est pas parce qu'on ne choisit pas que tout est permis, hein. :perv:

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 21:08
par oups
Stounk a écrit :
24 janvier 2020 20:26
oups a écrit :
24 janvier 2020 15:54
Poutant , parait "que les preferences sexuelles ne relevent pas du choix " ya ptete pas d'obscenité , pas de perversité en fait ? :gene3: drapeau-blanc
Ce n'est pas parce qu'on ne choisit pas que tout est permis, hein. :perv:
Joker , si j'reponds ca sera encore "completement hors sujet " désolé :hello:

Re: Il existe un voyeurisme massif sur internet pour la zoophilie.

Posté : 24 janvier 2020 22:05
par crepenutella
Déjà quand j’étais collégien, des images de zoophilie circulaient sur les portables (qui n’étaient pas encore des smartphones). C’est degueulasse mais vieux comme le monde. On peut l’interdir oui. Surtout pour des questions de santé publique en fait; parce que si l’animal est actif ce n’est pas vraiment de la maltraitance, c’est juste de la perversion (mais la perversion n’est pas illégale).