Le duo Macron-Le Maire vers un engrenage dangereux ?
Posté : 23 janvier 2021 11:43
bonjour à vous
https://actu.orange.fr/politique/tant-q ... wAyje.html
" Le ministre du Budget Olivier Dussopt avait estimé vendredi que 2021 devrait marquer la fin du "quoi qu'il en coûte"
Alors qu'un troisième confinement semble se profiler et que le ministre de la Santé Olivier Véran plaide pour "la poursuite des mesures sanitaires jusqu'à l'automne", le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a promis jeudi 22 janvier un soutien "total" à l'économie "tant que la pandémie sera là".
Évoquant sur LCI l'éventualité d'une "énième variante du virus qui apparaîtra(it) à l'été" et contrarierait le scénario espéré d'une maîtrise de la pandémie, le locataire de Bercy a concédé que "dans ce cas là, nous serons obligés de maintenir les mesures de soutien" à l'économie. "Que les choses soient bien claires pour tous nos compatriotes : tant que la pandémie sera là, et qu'elle nous obligera à prendre des mesures de restrictions sanitaires, il y aura un soutien de la part de l'Etat", a-t-il martelé.
La veille, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt avait estimé que l'année 2021 devait marquer la fin de la politique du "quoi qu'il en coûte", c'est-à-dire la mobilisation de tous les moyens nécessaires face à la crise sanitaire. "Si 2021 marquera la fin de la crise et de la pandémie comme tout le monde l'espère, il faut aussi que 2021 marque la sortie du ' quoi qu'il en coûte'", avait-il affirmé aux Échos, reprenant l'expression du président de la République Emmanuel Macron au début de la crise.
Pour faire face à l'épidémie, l'Etat a engagé 44,1 milliards de dépenses supplémentaires, dont 41,8 milliards de dépenses d'urgence, selon des chiffres de Bercy.
Le déficit de l'Etat − hors périmètre des collectivités locales et de la sécurité sociale − s'est creusé de 85 milliards d'euros, passant de près de 93 milliards l'an dernier à 178,2 milliards d'euros.
Pour le moment
1 la pensée dominante se résume à « peu importe la dette, les taux d’intérêt resteront bas puisque les banques centrales s’y emploient ».
2 une Variante : « en période d’incertitude, rien de plus sûr qu’une dette d’un grand État dont les contribuables ne sont pas miséreux ». c’est effectivement la pensée des créanciers
Contre argument :
1 La dette ne peut grossir éternellement car il deviendra un jour impossible de prétendre que le capital pourrait être remboursé. La dette perpétuelle constituerait dans les faits un défaut puisque le contrat initial (retour du capital) ne serait pas respecté. Notre pays ne trouverait donc plus de prêteurs étrangers à de bonnes conditions et l’État se trouverait rapidement en crise financière aiguë.
2- Il arrive toujours un moment où la situation du débiteur semblant devenir hors de contrôle, les prêteurs commencent à s’intéresser aussi au hors bilan et à réviser leur estimation du risque. Les contribuables français étant les plus taxés des pays développés, la France ne pourra augmenter sa pression sans déclencher une fuite des contribuables solvables. Ceci augmente le risque des prêteurs.
3- La Grèce avait certes menti et sa situation réelle était pire que celle qui était avouée. Mais c’est aussi le cas de notre pays qui multiplie les structures cache-dette (CADES, notamment) et dont le hors-bilan représente presque le double de la dette officielle.
4- La dette japonaise est presque intégralement entre les mains des Japonais. Le Japon est un pays vieillissant. Les Japonais ont décidé de mourir entre eux sur leur île en déflation et cela ne regarde qu’eux… Ce n’est pas le modèle français. Notre dette est entre des mains étrangères. La redistribution représente le gros des dépenses publiques. Elle sert à acheter la paix sociale pour compenser une immigration mal digérée.
5- Parmi les pays à finances publiques délabrées, il y a ceux dont la balance commerciale est aussi déficitaire depuis des années (ces pays importent plus de choses qu’ils n’en exportent). La France en fait partie. Nous devons de l’argent à des gens qui ne nous doivent rien en retour et nous sommes incapables de leur proposer en quantité suffisante des produits et services qu’ils souhaiteraient acheter.
Conclusion Dussopt et nous même ont peut être raison de s’interroger ?
https://actu.orange.fr/politique/tant-q ... wAyje.html
" Le ministre du Budget Olivier Dussopt avait estimé vendredi que 2021 devrait marquer la fin du "quoi qu'il en coûte"
Alors qu'un troisième confinement semble se profiler et que le ministre de la Santé Olivier Véran plaide pour "la poursuite des mesures sanitaires jusqu'à l'automne", le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a promis jeudi 22 janvier un soutien "total" à l'économie "tant que la pandémie sera là".
Évoquant sur LCI l'éventualité d'une "énième variante du virus qui apparaîtra(it) à l'été" et contrarierait le scénario espéré d'une maîtrise de la pandémie, le locataire de Bercy a concédé que "dans ce cas là, nous serons obligés de maintenir les mesures de soutien" à l'économie. "Que les choses soient bien claires pour tous nos compatriotes : tant que la pandémie sera là, et qu'elle nous obligera à prendre des mesures de restrictions sanitaires, il y aura un soutien de la part de l'Etat", a-t-il martelé.
La veille, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt avait estimé que l'année 2021 devait marquer la fin de la politique du "quoi qu'il en coûte", c'est-à-dire la mobilisation de tous les moyens nécessaires face à la crise sanitaire. "Si 2021 marquera la fin de la crise et de la pandémie comme tout le monde l'espère, il faut aussi que 2021 marque la sortie du ' quoi qu'il en coûte'", avait-il affirmé aux Échos, reprenant l'expression du président de la République Emmanuel Macron au début de la crise.
Pour faire face à l'épidémie, l'Etat a engagé 44,1 milliards de dépenses supplémentaires, dont 41,8 milliards de dépenses d'urgence, selon des chiffres de Bercy.
Le déficit de l'Etat − hors périmètre des collectivités locales et de la sécurité sociale − s'est creusé de 85 milliards d'euros, passant de près de 93 milliards l'an dernier à 178,2 milliards d'euros.
Pour le moment
1 la pensée dominante se résume à « peu importe la dette, les taux d’intérêt resteront bas puisque les banques centrales s’y emploient ».
2 une Variante : « en période d’incertitude, rien de plus sûr qu’une dette d’un grand État dont les contribuables ne sont pas miséreux ». c’est effectivement la pensée des créanciers
Contre argument :
1 La dette ne peut grossir éternellement car il deviendra un jour impossible de prétendre que le capital pourrait être remboursé. La dette perpétuelle constituerait dans les faits un défaut puisque le contrat initial (retour du capital) ne serait pas respecté. Notre pays ne trouverait donc plus de prêteurs étrangers à de bonnes conditions et l’État se trouverait rapidement en crise financière aiguë.
2- Il arrive toujours un moment où la situation du débiteur semblant devenir hors de contrôle, les prêteurs commencent à s’intéresser aussi au hors bilan et à réviser leur estimation du risque. Les contribuables français étant les plus taxés des pays développés, la France ne pourra augmenter sa pression sans déclencher une fuite des contribuables solvables. Ceci augmente le risque des prêteurs.
3- La Grèce avait certes menti et sa situation réelle était pire que celle qui était avouée. Mais c’est aussi le cas de notre pays qui multiplie les structures cache-dette (CADES, notamment) et dont le hors-bilan représente presque le double de la dette officielle.
4- La dette japonaise est presque intégralement entre les mains des Japonais. Le Japon est un pays vieillissant. Les Japonais ont décidé de mourir entre eux sur leur île en déflation et cela ne regarde qu’eux… Ce n’est pas le modèle français. Notre dette est entre des mains étrangères. La redistribution représente le gros des dépenses publiques. Elle sert à acheter la paix sociale pour compenser une immigration mal digérée.
5- Parmi les pays à finances publiques délabrées, il y a ceux dont la balance commerciale est aussi déficitaire depuis des années (ces pays importent plus de choses qu’ils n’en exportent). La France en fait partie. Nous devons de l’argent à des gens qui ne nous doivent rien en retour et nous sommes incapables de leur proposer en quantité suffisante des produits et services qu’ils souhaiteraient acheter.
Conclusion Dussopt et nous même ont peut être raison de s’interroger ?