Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola
Posté : 01 mai 2022 13:31
Et je rajouterai honte au PS de se prostituer pour obtenir des circonscriptions !!!...
Patrick Mignola, président des députés MoDem à l'Assemblée Nationale, était sur le plateau de France Info ce dimanche 1er mai, il s'est exprimé sur les négociations à gauche en vue des législatives.
Patrick Mignola, président des députés MoDem à l'Assemblée Nationale, n'a pas mâché ses mots au sujet des négociations à gauche en vue des législatives. Alors que s'écoulent les dernières heures prévues avant la date butoir ce dimanche 1er mai au soir, le scénario d'une prolongation à la semaine prochaine se fait jour.
Samedi, la volonté de conclure un accord paraissait réelle entre LFI et EELV. Avec le Parti socialiste, cependant, la réconciliation entamée en milieu de semaine prendra du temps, les socialistes ayant "suspendu" leurs discussions vendredi midi. En cause, a argué la direction du parti : les attitudes "hégémoniques" de LFI.
Les mesures sociales du nouveau quinquennat, la stratégie de la majorité aux législatives... Le 8h30 franceinfo de Patrick Mignolapar franceinfo
Pour Patrick Mignola, "Jean-Luc Mélenchon est en train de faire de la gauche un 'pâté d'alouette'", a-t-il étrillé au micro de France Info ce dimanche. "Vous prenez un cheval, vous prenez un alouette, et vous allez en faire un pâté. Vous avez le cheval insoumis et l'alouette socialiste. Et à la fin il dit que c'est l'union de la gauche. Mais non !", a estimé le président des députés MoDem à l'Assemblée Nationale.
Jean-Luc Mélenchon "l'a redit encore hier soir : le préalable, c'est de se mettre d'accord sur le fond. En gros, pour obtenir dix ou vingt circonscriptions, il faudrait que le parti socialiste signe en bas du programme des insoumis - qui est exactement l'inverse de tout le combat social-démocrate, laïc, écologique", a jugé Patrick Mignola.
"Les discussions, nous l’espérons, vont se prolonger"
Selon un négociateur PS, malgré les atermoiements, "le lien n'est aucunement rompu" avec LFI. Puis d'expliquer : "Les discussions, nous l’espérons, vont se prolonger. Dans une négociation, il y a toujours des périodes d’arrêt, des brusques accélérations. Dans les heures et les jours qui viennent, il y aura des redémarrages et des arrêts".
Selon ce socialiste, "la seule vraie échéance pour LFI, c’est le 7 mai (jour de la convention d'investiture de l'Union populaire), donc ils souhaitent que ce soit terminé à cette date. Mais en réalité, jusqu’au 14 mai, tout est gérable. Pour personne il n’y a de date butoir".
Certains maires qui composent avec des majorités plurielles sont montés au créneau pour défendre ce modèle d'alliance, tels l'écologiste Grégory Doucet à Lyon ou à Nantes la socialiste Johanna Rolland - pourtant ex-directrice de campagne d'Anne Hidalgo, qui reste silencieuse.
André Laignel, maire socialiste d'Issoudun (Indre) et vice-président de l'Association des maires de France, a estimé samedi qu'"hors de l'union, il n'y a pas d'avenir pour la gauche", au micro de France Info. "Il est clair que si la gauche n'est pas unie, elle va à la défaite", selon lui. "Il n'y a pas de choses insurmontables dans une négociation bien menée : il faut sortir des égos, mais il faut garder ses fondations", a ajouté le vice-président de l'AMF.
https://actu.orange.fr/politique/negoci ... MFMR0.html
Patrick Mignola, président des députés MoDem à l'Assemblée Nationale, était sur le plateau de France Info ce dimanche 1er mai, il s'est exprimé sur les négociations à gauche en vue des législatives.
Patrick Mignola, président des députés MoDem à l'Assemblée Nationale, n'a pas mâché ses mots au sujet des négociations à gauche en vue des législatives. Alors que s'écoulent les dernières heures prévues avant la date butoir ce dimanche 1er mai au soir, le scénario d'une prolongation à la semaine prochaine se fait jour.
Samedi, la volonté de conclure un accord paraissait réelle entre LFI et EELV. Avec le Parti socialiste, cependant, la réconciliation entamée en milieu de semaine prendra du temps, les socialistes ayant "suspendu" leurs discussions vendredi midi. En cause, a argué la direction du parti : les attitudes "hégémoniques" de LFI.
Les mesures sociales du nouveau quinquennat, la stratégie de la majorité aux législatives... Le 8h30 franceinfo de Patrick Mignolapar franceinfo
Pour Patrick Mignola, "Jean-Luc Mélenchon est en train de faire de la gauche un 'pâté d'alouette'", a-t-il étrillé au micro de France Info ce dimanche. "Vous prenez un cheval, vous prenez un alouette, et vous allez en faire un pâté. Vous avez le cheval insoumis et l'alouette socialiste. Et à la fin il dit que c'est l'union de la gauche. Mais non !", a estimé le président des députés MoDem à l'Assemblée Nationale.
Jean-Luc Mélenchon "l'a redit encore hier soir : le préalable, c'est de se mettre d'accord sur le fond. En gros, pour obtenir dix ou vingt circonscriptions, il faudrait que le parti socialiste signe en bas du programme des insoumis - qui est exactement l'inverse de tout le combat social-démocrate, laïc, écologique", a jugé Patrick Mignola.
"Les discussions, nous l’espérons, vont se prolonger"
Selon un négociateur PS, malgré les atermoiements, "le lien n'est aucunement rompu" avec LFI. Puis d'expliquer : "Les discussions, nous l’espérons, vont se prolonger. Dans une négociation, il y a toujours des périodes d’arrêt, des brusques accélérations. Dans les heures et les jours qui viennent, il y aura des redémarrages et des arrêts".
Selon ce socialiste, "la seule vraie échéance pour LFI, c’est le 7 mai (jour de la convention d'investiture de l'Union populaire), donc ils souhaitent que ce soit terminé à cette date. Mais en réalité, jusqu’au 14 mai, tout est gérable. Pour personne il n’y a de date butoir".
Certains maires qui composent avec des majorités plurielles sont montés au créneau pour défendre ce modèle d'alliance, tels l'écologiste Grégory Doucet à Lyon ou à Nantes la socialiste Johanna Rolland - pourtant ex-directrice de campagne d'Anne Hidalgo, qui reste silencieuse.
André Laignel, maire socialiste d'Issoudun (Indre) et vice-président de l'Association des maires de France, a estimé samedi qu'"hors de l'union, il n'y a pas d'avenir pour la gauche", au micro de France Info. "Il est clair que si la gauche n'est pas unie, elle va à la défaite", selon lui. "Il n'y a pas de choses insurmontables dans une négociation bien menée : il faut sortir des égos, mais il faut garder ses fondations", a ajouté le vice-président de l'AMF.
https://actu.orange.fr/politique/negoci ... MFMR0.html