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Häagen-Dazs rappelle des crèmes glacées vendues en France, pour des traces de pesticide cancérogène

Le groupe américain General Mills a annoncé mercredi 6 juillet qu’il allait rappeler des lots de ses crèmes glacées vanille commercialisées en France sous la marque Häagen-Dazs. Des traces d’oxyde d’éthylène (ETO), un pesticide cancérogène interdit en Europe, ont été détectées. De nombreux distributeurs sont concernés, comme les boutiques du glacier ainsi que les supermarchés Auchan, Carrefour, Casino, Cora Franprix, Intermarché, Leclerc ou encore Monoprix.

Un scandale industriel en remplace souvent un autre. Et notre mémoire collective est malheureusement très courte. Si bien que les marques incriminées n’ont souvent pas de mal à s’en remettre. (...)
Pour ne rien oublier, un petit rappel des grands scandales alimentaires de nos jours jusqu’à la crise de la vache folle.

Lait en poudre contaminé aux salmonelles, œufs aux fipronil et poulets aux dioxines… Ces 20 dernières années, les scandales alimentaires en Europe et dans le monde se sont suivis et se ressemblent tristement. Loin de l’impression d’hygiène que peuvent susciter les aliments sur-emballés et bien présentés dans les rayons de nos super-marchés, ils mettent avant tout en lumière les comportements des acteurs de l’agro-industrie qui n’hésitent pas à contourner les règles pour produire toujours plus à moindres frais. Mais face à la répétition, ce ne sont pas une enseigne ou un industriel isolé qui serait en cause, mais un modèle économique généralisé, peu transparent, où la recherche de profit justifie toutes les inepties.

Aujourd’hui, la question n’est certainement pas de savoir si un nouveau scandale éclatera, mais quand et ou. Au bout du compte, c’est la société dans son ensemble qui paie la facture et la confiance des consommateurs qui s’effondre. Malheureusement, force est de constater qu’un scandale en remplace souvent un autre dans les médias, puis dans l’opinion publique. Très vite, l’attention est portée sur un autre sujet polémique ou une nouvelle alarmante. Ainsi, il est aisé de s’accoutumer à ces scandales une fois la vague d’émotion et de colère retombée. Chacun retourne gentiment dans son monstro-marché le plus proche sans se poser de question, jusqu’au prochain scandale alimentaire. Afin de briser cette mécanique de l’oubli, prenons un instant pour nous souvenir de neuf grands scandales qui ont touché l’industrie alimentaire pendant ces dernières années (liste non exhaustive).

sofasurfer a écrit : ↑08 juillet 2022 11:37 Déjà il faut dire que sur la masse de la production ce genre de scandale reste très anecdotique. Et a l'instar de Haagen Dasz, le rappel produits est préventif, au moindre doute il y a ce genre de campagne.

Maintenant vu les process qualité, ca ne devrait pas arriver. Logiquement, la production est divisée par lots et chaque lot est contrôlé , et si un contrôle n'est pas valide, le lot est détruit.

Hor le poste qualité coute cher, et pour faire des économies on rogne sur les contrôles : lot plus important, contrôle de un lot sur deux, voire un lot sur trois etc.

Aussi en période de grosse production comme les glaces en été, on néglige le nettoyage car cela entraine l'arrêt des chaines. SI on doit faire tourner les chaines de prod en 24/24, arrêter 2H pour nettoyer et désinfecter c'est une perte de chiffre d'affaires.

C'est comme cela que l'on se retrouve avec des lots contaminés...

À l’origine de ce retrait, il évoque « des traces d’ETO (qui) peuvent être attribuées à un ingrédient (l’extrait de vanille) fourni par l’un de nos fournisseurs. La présence résiduelle d’ETO dépasse légèrement les seuils de détection analytique »

danielle49 a écrit : ↑08 juillet 2022 11:13 D'une manière générale, dans ce pays vaut mieux être riche et en bonne santé que fauché sans le sou !
Bon, maintenant si on ne veut pas crever d'un cancer ou autre maladie honteuse et se faire plumer avec la bouffe de plus en plus merdique de nos industriels de l'agro-alimentaire mon cher Watson, il n'y a qu'une solution : cultiver son jardin, et accessoirement se ravitailler auprès des AMAP (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) gauchistes et très anti FNSEA, mais qui produisent des légumes de saison bios et à des prix très abordables. Ex : un panier de 5kg de fruits et légumes bios de saison pour 5 euros à mon AMAP.
ça va faire un mois que je n'ai pas mis les pieds dans un super marché, j'emmerde Mulliez et Leclerc et les autres !
Alors la malbouffe, l'inflation, la vie chère, j'en ai rien à cirer, démmerdez vous !

Victor a écrit : ↑08 juillet 2022 12:30
Sauf qu'il faut lire l'article et tomber très rapidement sur:

À l’origine de ce retrait, il évoque « des traces d’ETO (qui) peuvent être attribuées à un ingrédient (l’extrait de vanille) fourni par l’un de nos fournisseurs. La présence résiduelle d’ETO dépasse légèrement les seuils de détection analytique »

Donc rien à voir avec un manque de nettoyage ou un abaissement des contrôles qualité.

Juste une présence résiduelle de cet ETO dans un ingrédient (venant d'un fournisseur) qui était limite des seuils de détection des appareils de contrôle.

Mickey a écrit : ↑08 juillet 2022 11:22 Ne pas oublier la corruption.
Lorsque les fonx des services d'hygiène débarquent dans une de ces entreprises mafieuses, la planche à billets se met en route.
De ce côté, la France n'a rien à envier aux ukrainiens.

Hdelapampa a écrit : ↑08 juillet 2022 16:36

Victor a écrit : ↑08 juillet 2022 12:30
Sauf qu'il faut lire l'article et tomber très rapidement sur:



Donc rien à voir avec un manque de nettoyage ou un abaissement des contrôles qualité.

Juste une présence résiduelle de cet ETO dans un ingrédient (venant d'un fournisseur) qui était limite des seuils de détection des appareils de contrôle.

Curieusement, ces "traces d'ETO"ont bel et bien été détectées.
Quand? APRES la mise sur le marché.
L'entreprise ne contrôle pas elle-même la qualité sanitaire de ses matières premières.

Victor a écrit : ↑08 juillet 2022 19:27

Hdelapampa a écrit : ↑08 juillet 2022 16:36
Curieusement, ces "traces d'ETO"ont bel et bien été détectées.
Quand? APRES la mise sur le marché.
L'entreprise ne contrôle pas elle-même la qualité sanitaire de ses matières premières.

C'est une question ou une affirmation ?
Parce qu'il paraît évident que l'entreprise contrôle ses entrants et ses produits finis.

Hdelapampa a écrit : ↑08 juillet 2022 16:36

Victor a écrit : ↑08 juillet 2022 12:30
Sauf qu'il faut lire l'article et tomber très rapidement sur:



Donc rien à voir avec un manque de nettoyage ou un abaissement des contrôles qualité.

Juste une présence résiduelle de cet ETO dans un ingrédient (venant d'un fournisseur) qui était limite des seuils de détection des appareils de contrôle.

Curieusement, ces "traces d'ETO"ont bel et bien été détectées.
Quand? APRES la mise sur le marché.
L'entreprise ne contrôle pas elle-même la qualité sanitaire de ses matières premières.

D'autre part, ce qui est en question c'est la régularité de ce genre d'affaires.
Juste avant, il y avait eu les pizzas Buitoni, les confiseries au chocolat Kinder.
Pfuitt!
A qui le tour?
Aujourd'hui c'est Haagen Dasz
On s'indigne, comme on s'est indigné et comme on s'indignera.
Tant pis pour les victimes.
Elles n'ont que vivre en autarcie en cultivant leur jardin.
L'Etat ne contrôle pas grand chose.
Sofa Surfer donne une explication ponctuelle; c'est "anecdotique".

Les produits en question ont été vendus entre le mois d’août 2021 et le 7 juillet 2022 avec des dates de péremption entre le 6 juillet 2022 et le 21 mai 2023.

Leclerc, Carrefour, Cora, Auchan… ont procédé à des rappels d'ailes de poulet vendues dans leurs magasins dans les régions Grand-Est, Hauts-de-France et Ile-de-France à cause de la présence de listeria.

Leclerc, Lidl, Aldi, Casino : rappel massif de poulet fumé pour risque de listeria

Du poulet vendu dans plusieurs supermarchés est rappelé dans la France entière ce lundi 24 octobre. La présence de listeria monocytogenes a été détectée.