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Tollé à Callac

Posté : 17 septembre 2022 11:34
par Peracetic
Re
https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... s-20220916

« Dans cette bourgade du centre de la Bretagne, le projet Horizon sème la discorde: une famille fortunée entend installer des immigrés pour lutter contre la désertification. Un «modèle duplicable», selon ses promoteurs, qui hérisse la population.
Envoyée spéciale à Callac (Côtes-d’Armor)
«C’est une première en France», se flatte la municipalité. «Nous ne voulons pas être des cobayes!», s’effarent nombre d’administrés. À Callac, paisible bourgade de 2200 habitants dans les Côtes-d’Armor, ce samedi matin s’annonce tendu. Autour de la mairie et de son projet d’accueil de réfugiés, deux manifestations se feront face: un rassemblement «unitaire et patriote» contre le «repeuplement africain de nos villes» et une «mobilisation antifasciste» pour «“grand-remplacer” l’extrême droite par la solidarité».
Le «village Horizon», dont Callac constitue le prototype, est une idée du Fonds de dotation Merci, créé en 2009 par la famille Cohen, anciens propriétaires de la prestigieuse marque de vêtements pour enfants Bonpoint, pour des actions humanitaires. »

Si les promoteurs sois disant généreux et le maire veulent créer un laboratoire qu ils investissent dans la formation et la recherche de citoyens Français …Pourquoi ne pas avoir plutôt ciblé des jeunes français pour lutter contre cette désertification ? Voilà des gens fortunés, bobos habituels, qui se font une image de gens « formidables » pour leur petit cercle, sur le dos d’habitants à qui on va une fois de plus imposer une cohabitation forcée :: il y a-t-il eu consultation des habitants à bulletin secret ?
Ah, c’est vrai, dans notre grande et belle démocratie, la consultation par référendum est un gros mot…

Re: Tollé à Callac

Posté : 17 septembre 2022 11:48
par olivers
Plusieurs analyses

1 Il n'y a pas assez de députés R N ou alors il faut remettre Zemmour en selle, alors un petit coup de pouce, après tout la gauche aide déjà l'extrême droite depuis toujours

2 on méprise les français modestes, sinon pourquoi pas dans cette logique de projets
similaires dans des stations balnéaires avec résidences secondaires de bobos des grandes villes
Déjà que la mixité sociale c'est pour les classes moyennes mais pas pour eux

3 grand remplacement je ne pense pas mais atteinte à l'identité bretonne, à la France de toujours, ça oui

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 07:32
par UBUROI
Sacrés chrétiens bretonnants, sacré Parachétif et Olivers... qu'est pas ardi!
Sacré Callac! La fine fleur des cathos dépassés par un monde qui implose!
Déjà en 2016, nos péquenots traditionalistes rejetaient un descendant d'esclaves emportés d'Afrique par des marins peut être de Nantes. Pas gênés les colonialistes européens accompagnés pourtant de missionnaires au goupillon déjà vengeur :ghee:
Comment un prêtre haïtien a dû quitter sa paroisse de Bretagne "à cause de ses origines"
Article rédigé par
Envoyée spéciale dans les Côtes-d'Armor, - Elise Lambert
France Télévisions
Publié le 31/03/2016 06:03 Mis à jour le 01/04/2016 09:14
Temps de lecture : 6 min.
L'Eglise de Callac (Côtes d'Armor) photographiée le lundi 21 mars 2016. (ELISE LAMBERT/FRANCETV INFO)
L'Eglise de Callac (Côtes d'Armor) photographiée le lundi 21 mars 2016. (ELISE LAMBERT/FRANCETV INFO)

Il a été déplacé dans la paroisse de Caulnes et Broons (Côtes-d'Armor), dimanche 13 mars.

A Callac (Côtes-d'Armor), quand on évoque le nom d'Olivier Mikerson, il y a ceux qui regrettent le jeune prêtre enjoué, et ceux qui coupent court à la conversation. Depuis quinze jours, le départ de cet Haïtien arrivé six mois plus tôt dans la commune a laissé sans voix de nombreux habitants. Sur la place déserte de l'église, où le père avait l'habitude de saluer ses fidèles par un éclat de rire, il ne reste que le murmure du vent, entrecoupé par le bruit des rares voitures qui passent par-là.

Dans le village de 2 200 habitants situé entre Carhaix et Guingamp, les paroissiens ont appris le départ du père Mikerson un dimanche, à la fin de l'eucharistie. Les autres l'ont lu le lendemain dans la presse locale. Le 16 mars, un article du Télégramme évoque l'inscription de tags racistes sur des murs de la commune, ainsi que des propos malveillants tenus à l'égard du prêtre par de "bons chrétiens du cru".
"Ses origines haïtiennes ne lui permettaient pas d'exercer sa mission"

Rapidement mis au courant de ces événements, le presbytère se refuse à tout commentaire : "Les médias en ont assez parlé. Je n'ai rien à dire", lance sèchement une employée de la paroisse de Callac. Pourtant, peu de temps après son arrivée, Olivier Mikerson évoque son mal-être à plusieurs reprises avec sa hiérarchie. "Il m'a fait part d'actes qui l'ont blessé. Ces actes se sont peu à peu transformés en souffrance insupportable", confie le vicaire général du diocèse.

Assis dans la salle à manger du presbytère de Guingamp, Gérard Nicole marque un silence puis poursuit : "Il a senti que ses origines haïtiennes ne lui permettaient pas d'exercer sa mission."

Je découvre une Eglise qui doit encore approfondir son attitude à accueillir la différence.
Gérard Nicole, vicaire général

Francetv info

"Dehors, sale noir"

"Je ne peux pas croire qu'il soit parti à cause du racisme. Vraiment, je tombe des nues", confie Jean*, paroissien callacois d'une quarantaine d'années accoudé aux Marronniers, l'un des rares bistrots que compte la commune. "Ici, il n'y a jamais eu de problème de racisme. Les Anglais, les Africains qui vivent ici ont toujours été très bien intégrés." Et son voisin de renchérir : "C'était un prêtre très communicatif. Il saluait ma fille par un 'check' à chaque fois qu'il la voyait !" Aux dires des habitants, le père de 36 ans s'était même mis au breton et au football. Habitué du stade de Roudourou, il lui arrivait de conclure ses messes par le score de l’En Avant de Guingamp. "On a bien entendu parler de ces tags, mais personne ne les a vus", affirme une jeune Callacoise, de l'autre côté du zinc. "Ils ont été effacés tout de suite. On ne sait même pas si c’est vrai."

A deux pas des Marronniers, derrière l'imposante église de Callac, Gwénolé* se souvient très bien de ces inscriptions, puisque c'est son équipe qui les a effacées. "C'était il y a environ deux mois, à l'arrière du bâtiment des services techniques", raconte l'employé municipal, en désignant le pan du mur repeint en blanc. "C'était écrit un truc du genre 'Dehors, sale noir'. On ne sait pas qui a fait ça… Les voies du Seigneur sont souvent impénétrables !", lance-t-il en riant. Alors, qui peut bien être l'auteur de ces insultes ? Qu'est-ce qui a pu pousser un prêtre — apparemment — apprécié de tous à quitter le village si brusquement ?

...

"Le racisme ne peut pas être l'explication"

Curé de Callac de 2006 à 2015, Hubert Forget, 78 ans, observe la situation avec tristesse : "Il y a certainement des explications, mais le racisme n'en est pas une. Aucun prêtre ne croit à cette hypothèse. La région est rude, mais pas raciste." Fin connaisseur du coin, le père Forget a sillonné les clochers du Centre Bretagne pendant plus de trente ans. "Ici, la terre est ingrate, elle ne rapporte rien. Pendant longtemps, les gens ont beaucoup lutté, ça durcit le caractère", raconte-t-il depuis son bureau à Saint-Brieuc. "Lorsqu'un nouveau arrive, il est observé, il doit faire ses preuves. Mais ensuite, il est profondément accepté." Pour le prêtre, le problème viendrait plutôt d'un fossé générationnel et d'une vision divergente de l'Eglise. Le père Mikerson n'avait d'ailleurs pas choisi de venir à Callac,"il envisageait de n'y rester qu'un an et ne s'en cachait pas".

...

Comme partout en France, l'Eglise fait face à une crise des vocations. Tous les ans, des prêtres étrangers arrivent des Antilles ou d'Afrique pour offrir leurs services — avec plus ou moins de succès. Le père Mikerson était l'un d'eux. "Je pense qu'il manquait d'expérience pour pouvoir diriger une paroisse en Centre Bretagne", analyse le père Forget.

J'ai toujours pensé que si un jeune prêtre était amené à venir ici, il déprimerait au bout de six mois.
Père Hubert Forget

Francetv info

Olivier Mikerson aurait-il eu le mal du pays ? Contacté à de nombreuses reprises par francetv info, il n'a pas souhaité s'exprimer. D'autres évoquent des initiatives peu adaptées à certains fidèles. "Comme beaucoup de jeunes prêtres, il tenait à avoir une vie privée, quand les Callacois ont l'habitude que leur prêtre soit disponible à tout moment", témoigne Hubert Forget. Dès son arrivée, il lance aussi des travaux dans la maison paroissiale. Il fait remplacer la moquette, retapisser sa chambre…"Tout ça n'est peut-être pas bien passé."
Un clocher pour deux églises

....

Lors de ses prises de parole, le père Mikerson se positionne également pour une Eglise ouverte à tous, aux non-croyants, aux hésitants… Un discours qui hérisse certains membres de l'équipe d'animation pastorale, chargée de l'épauler. Rencontrée sur la place de l'église, une proche du groupe décrit une ambiance "de clan" : "Il y a ceux qui veulent un catholicisme ouvert à tous, et ceux qui veulent une religion traditionnelle. C'est très inquiétant."

Le père Forget approuve : "Cette minorité ne sent pas notre époque, elle est déphasée. Certains préconisent un retour du latin à la messe." A son époque déjà, les mêmes avaient insisté pour le retrait d'un écran installé dans l'église et qui permettait de suivre les textes, sous prétexte qu'il "n'était pas beau". Un Noël, ils ont exigé deux messes : une pour les familles et une plus traditionnelle, sans enfants. "J'observe ce phénomène depuis plusieurs années", se désole le père Forget, "l'évolution vers une vision monastique de la religion, très éloignée de la majorité des catholiques."

Remplacé par un prêtre congolais

Dans quelques jours, après les célébrations de Pâques, Callac sera de nouveau exposée. La commune doit en effet accueillir son nouveau prêtre, Georges Mutshipayi, un Congolais d'une trentaine d'années qui s'occupe déjà de paroisses en Centre Bretagne, précise Le Télégramme.

Pourrait-il être la cible de nouveaux actes racistes ? "Le père Mutshipayi a été choisi pour sa proximité géographique et sa disponibilité", assure l'abbé Nicole. "Nous n'avons peut-être pas fait assez avec le père Mikerson, mais je suis persuadé que la communauté fera bloc pour le soutenir cette fois-ci."
https://www.francetvinfo.fr/societe/rel ... 73327.html

Bon heureusement, il y avait des contre manifestants
Ce samedi 17 septembre, la petite commune de Callac dans le Centre-Bretagne était le théâtre de deux manifestations. La première, initiée par l'extrême droite, pour s'opposer au projet d'accueil de réfugiés dans un ancien collège de la ville. Et la seconde, organisée par des habitants de la ville et des partis de gauche, pour dénoncer les idées d'exclusion des opposants et défendre la tradition bretonne de solidarité.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 15944.html

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 08:27
par vivarais
UBUROI a écrit : 18 septembre 2022 07:32 Sacrés chrétiens bretonnants, sacré Parachétif et Olivers... qu'est pas ardi!
Sacré Callac! La fine fleur des cathos dépassés par un monde qui implose!
Déjà en 2016, nos péquenots traditionalistes rejetaient un descendant d'esclaves emportés d'Afrique par des marins peut être de Nantes. Pas gênés les colonialistes européens accompagnés pourtant de missionnaires au goupillon déjà vengeur :ghee:
Comment un prêtre haïtien a dû quitter sa paroisse de Bretagne "à cause de ses origines"
Article rédigé par
Envoyée spéciale dans les Côtes-d'Armor, - Elise Lambert
France Télévisions
Publié le 31/03/2016 06:03 Mis à jour le 01/04/2016 09:14
Temps de lecture : 6 min.
L'Eglise de Callac (Côtes d'Armor) photographiée le lundi 21 mars 2016. (ELISE LAMBERT/FRANCETV INFO)
L'Eglise de Callac (Côtes d'Armor) photographiée le lundi 21 mars 2016. (ELISE LAMBERT/FRANCETV INFO)

Il a été déplacé dans la paroisse de Caulnes et Broons (Côtes-d'Armor), dimanche 13 mars.

A Callac (Côtes-d'Armor), quand on évoque le nom d'Olivier Mikerson, il y a ceux qui regrettent le jeune prêtre enjoué, et ceux qui coupent court à la conversation. Depuis quinze jours, le départ de cet Haïtien arrivé six mois plus tôt dans la commune a laissé sans voix de nombreux habitants. Sur la place déserte de l'église, où le père avait l'habitude de saluer ses fidèles par un éclat de rire, il ne reste que le murmure du vent, entrecoupé par le bruit des rares voitures qui passent par-là.

Dans le village de 2 200 habitants situé entre Carhaix et Guingamp, les paroissiens ont appris le départ du père Mikerson un dimanche, à la fin de l'eucharistie. Les autres l'ont lu le lendemain dans la presse locale. Le 16 mars, un article du Télégramme évoque l'inscription de tags racistes sur des murs de la commune, ainsi que des propos malveillants tenus à l'égard du prêtre par de "bons chrétiens du cru".
"Ses origines haïtiennes ne lui permettaient pas d'exercer sa mission"

Rapidement mis au courant de ces événements, le presbytère se refuse à tout commentaire : "Les médias en ont assez parlé. Je n'ai rien à dire", lance sèchement une employée de la paroisse de Callac. Pourtant, peu de temps après son arrivée, Olivier Mikerson évoque son mal-être à plusieurs reprises avec sa hiérarchie. "Il m'a fait part d'actes qui l'ont blessé. Ces actes se sont peu à peu transformés en souffrance insupportable", confie le vicaire général du diocèse.

Assis dans la salle à manger du presbytère de Guingamp, Gérard Nicole marque un silence puis poursuit : "Il a senti que ses origines haïtiennes ne lui permettaient pas d'exercer sa mission."

Je découvre une Eglise qui doit encore approfondir son attitude à accueillir la différence.
Gérard Nicole, vicaire général

Francetv info

"Dehors, sale noir"

"Je ne peux pas croire qu'il soit parti à cause du racisme. Vraiment, je tombe des nues", confie Jean*, paroissien callacois d'une quarantaine d'années accoudé aux Marronniers, l'un des rares bistrots que compte la commune. "Ici, il n'y a jamais eu de problème de racisme. Les Anglais, les Africains qui vivent ici ont toujours été très bien intégrés." Et son voisin de renchérir : "C'était un prêtre très communicatif. Il saluait ma fille par un 'check' à chaque fois qu'il la voyait !" Aux dires des habitants, le père de 36 ans s'était même mis au breton et au football. Habitué du stade de Roudourou, il lui arrivait de conclure ses messes par le score de l’En Avant de Guingamp. "On a bien entendu parler de ces tags, mais personne ne les a vus", affirme une jeune Callacoise, de l'autre côté du zinc. "Ils ont été effacés tout de suite. On ne sait même pas si c’est vrai."

A deux pas des Marronniers, derrière l'imposante église de Callac, Gwénolé* se souvient très bien de ces inscriptions, puisque c'est son équipe qui les a effacées. "C'était il y a environ deux mois, à l'arrière du bâtiment des services techniques", raconte l'employé municipal, en désignant le pan du mur repeint en blanc. "C'était écrit un truc du genre 'Dehors, sale noir'. On ne sait pas qui a fait ça… Les voies du Seigneur sont souvent impénétrables !", lance-t-il en riant. Alors, qui peut bien être l'auteur de ces insultes ? Qu'est-ce qui a pu pousser un prêtre — apparemment — apprécié de tous à quitter le village si brusquement ?

...

"Le racisme ne peut pas être l'explication"

Curé de Callac de 2006 à 2015, Hubert Forget, 78 ans, observe la situation avec tristesse : "Il y a certainement des explications, mais le racisme n'en est pas une. Aucun prêtre ne croit à cette hypothèse. La région est rude, mais pas raciste." Fin connaisseur du coin, le père Forget a sillonné les clochers du Centre Bretagne pendant plus de trente ans. "Ici, la terre est ingrate, elle ne rapporte rien. Pendant longtemps, les gens ont beaucoup lutté, ça durcit le caractère", raconte-t-il depuis son bureau à Saint-Brieuc. "Lorsqu'un nouveau arrive, il est observé, il doit faire ses preuves. Mais ensuite, il est profondément accepté." Pour le prêtre, le problème viendrait plutôt d'un fossé générationnel et d'une vision divergente de l'Eglise. Le père Mikerson n'avait d'ailleurs pas choisi de venir à Callac,"il envisageait de n'y rester qu'un an et ne s'en cachait pas".

...

Comme partout en France, l'Eglise fait face à une crise des vocations. Tous les ans, des prêtres étrangers arrivent des Antilles ou d'Afrique pour offrir leurs services — avec plus ou moins de succès. Le père Mikerson était l'un d'eux. "Je pense qu'il manquait d'expérience pour pouvoir diriger une paroisse en Centre Bretagne", analyse le père Forget.

J'ai toujours pensé que si un jeune prêtre était amené à venir ici, il déprimerait au bout de six mois.
Père Hubert Forget

Francetv info

Olivier Mikerson aurait-il eu le mal du pays ? Contacté à de nombreuses reprises par francetv info, il n'a pas souhaité s'exprimer. D'autres évoquent des initiatives peu adaptées à certains fidèles. "Comme beaucoup de jeunes prêtres, il tenait à avoir une vie privée, quand les Callacois ont l'habitude que leur prêtre soit disponible à tout moment", témoigne Hubert Forget. Dès son arrivée, il lance aussi des travaux dans la maison paroissiale. Il fait remplacer la moquette, retapisser sa chambre…"Tout ça n'est peut-être pas bien passé."
Un clocher pour deux églises

....

Lors de ses prises de parole, le père Mikerson se positionne également pour une Eglise ouverte à tous, aux non-croyants, aux hésitants… Un discours qui hérisse certains membres de l'équipe d'animation pastorale, chargée de l'épauler. Rencontrée sur la place de l'église, une proche du groupe décrit une ambiance "de clan" : "Il y a ceux qui veulent un catholicisme ouvert à tous, et ceux qui veulent une religion traditionnelle. C'est très inquiétant."

Le père Forget approuve : "Cette minorité ne sent pas notre époque, elle est déphasée. Certains préconisent un retour du latin à la messe." A son époque déjà, les mêmes avaient insisté pour le retrait d'un écran installé dans l'église et qui permettait de suivre les textes, sous prétexte qu'il "n'était pas beau". Un Noël, ils ont exigé deux messes : une pour les familles et une plus traditionnelle, sans enfants. "J'observe ce phénomène depuis plusieurs années", se désole le père Forget, "l'évolution vers une vision monastique de la religion, très éloignée de la majorité des catholiques."

Remplacé par un prêtre congolais

Dans quelques jours, après les célébrations de Pâques, Callac sera de nouveau exposée. La commune doit en effet accueillir son nouveau prêtre, Georges Mutshipayi, un Congolais d'une trentaine d'années qui s'occupe déjà de paroisses en Centre Bretagne, précise Le Télégramme.

Pourrait-il être la cible de nouveaux actes racistes ? "Le père Mutshipayi a été choisi pour sa proximité géographique et sa disponibilité", assure l'abbé Nicole. "Nous n'avons peut-être pas fait assez avec le père Mikerson, mais je suis persuadé que la communauté fera bloc pour le soutenir cette fois-ci."
https://www.francetvinfo.fr/societe/rel ... 73327.html

Bon heureusement, il y avait des contre manifestants
Ce samedi 17 septembre, la petite commune de Callac dans le Centre-Bretagne était le théâtre de deux manifestations. La première, initiée par l'extrême droite, pour s'opposer au projet d'accueil de réfugiés dans un ancien collège de la ville. Et la seconde, organisée par des habitants de la ville et des partis de gauche, pour dénoncer les idées d'exclusion des opposants et défendre la tradition bretonne de solidarité.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 15944.html
toutes ces semailles vont assurées une recolte exceptionnelle pour le RN dans des region où il peu implanté
La bretagne et aussi la Vendée avec les sables d'olone
À croire que le macronisme d'une manière indirecte et déguisée veuille assurer l'élection de MLP en 2027 afin de ne pas à avoir à reprendre la gouvernance de la france qui sera dans un état pitoyable
Et je les comprends :hehe:

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 09:26
par danielle49
Je connais bien CALLAC, un trou paumé dans la Bretagne profonde, le POHER, 18% de chômeurs, pas d'emplois, pas de transport commun fiable, que vont y faire ces réfugiés, à part glander ? ;)
A noter, que la famille fortunée initiatrice de ce projet loufoque, qui est dans le registre sectaire déjanté, ne réside pas à CALLAC! ;)

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 09:29
par berger141
Il s'agit d'un village, autrefois prospère, sur le chemin de la désertification, "abandonné" par les services publics , dont les plus jeunes partent pour chercher ailleurs du travail.
Sa population décroit, mais heureusement ce projet d'installation de migrants va permettre au village de lui donner une nouvelle dynamique, d'arreter sa mort lente en remplaçant la population qu'il a perdu au cours des dernières décennies.
La gauche a organisé à Callac une manifestation en faveur de l'accueil des migrants, c'est-à-dire de ce (petit) remplacement de population, remplacement , qualifié de grand à l'échelle du pays, dont elle nie l'existence.

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 10:18
par vivarais
UBUROI a écrit : 18 septembre 2022 07:32 Sacrés chrétiens bretonnants, sacré Parachétif et Olivers... qu'est pas ardi!
Sacré Callac! La fine fleur des cathos dépassés par un monde qui implose!
Déjà en 2016, nos péquenots traditionalistes rejetaient un descendant d'esclaves emportés d'Afrique par des marins peut être de Nantes. Pas gênés les colonialistes européens accompagnés pourtant de missionnaires au goupillon déjà vengeur :ghee:
Comment un prêtre haïtien a dû quitter sa paroisse de Bretagne "à cause de ses origines"
Article rédigé par
Envoyée spéciale dans les Côtes-d'Armor, - Elise Lambert
France Télévisions
Publié le 31/03/2016 06:03 Mis à jour le 01/04/2016 09:14
Temps de lecture : 6 min.
L'Eglise de Callac (Côtes d'Armor) photographiée le lundi 21 mars 2016. (ELISE LAMBERT/FRANCETV INFO)
L'Eglise de Callac (Côtes d'Armor) photographiée le lundi 21 mars 2016. (ELISE LAMBERT/FRANCETV INFO)

Il a été déplacé dans la paroisse de Caulnes et Broons (Côtes-d'Armor), dimanche 13 mars.

A Callac (Côtes-d'Armor), quand on évoque le nom d'Olivier Mikerson, il y a ceux qui regrettent le jeune prêtre enjoué, et ceux qui coupent court à la conversation. Depuis quinze jours, le départ de cet Haïtien arrivé six mois plus tôt dans la commune a laissé sans voix de nombreux habitants. Sur la place déserte de l'église, où le père avait l'habitude de saluer ses fidèles par un éclat de rire, il ne reste que le murmure du vent, entrecoupé par le bruit des rares voitures qui passent par-là.

Dans le village de 2 200 habitants situé entre Carhaix et Guingamp, les paroissiens ont appris le départ du père Mikerson un dimanche, à la fin de l'eucharistie. Les autres l'ont lu le lendemain dans la presse locale. Le 16 mars, un article du Télégramme évoque l'inscription de tags racistes sur des murs de la commune, ainsi que des propos malveillants tenus à l'égard du prêtre par de "bons chrétiens du cru".
"Ses origines haïtiennes ne lui permettaient pas d'exercer sa mission"

Rapidement mis au courant de ces événements, le presbytère se refuse à tout commentaire : "Les médias en ont assez parlé. Je n'ai rien à dire", lance sèchement une employée de la paroisse de Callac. Pourtant, peu de temps après son arrivée, Olivier Mikerson évoque son mal-être à plusieurs reprises avec sa hiérarchie. "Il m'a fait part d'actes qui l'ont blessé. Ces actes se sont peu à peu transformés en souffrance insupportable", confie le vicaire général du diocèse.

Assis dans la salle à manger du presbytère de Guingamp, Gérard Nicole marque un silence puis poursuit : "Il a senti que ses origines haïtiennes ne lui permettaient pas d'exercer sa mission."

Je découvre une Eglise qui doit encore approfondir son attitude à accueillir la différence.
Gérard Nicole, vicaire général

Francetv info

"Dehors, sale noir"

"Je ne peux pas croire qu'il soit parti à cause du racisme. Vraiment, je tombe des nues", confie Jean*, paroissien callacois d'une quarantaine d'années accoudé aux Marronniers, l'un des rares bistrots que compte la commune. "Ici, il n'y a jamais eu de problème de racisme. Les Anglais, les Africains qui vivent ici ont toujours été très bien intégrés." Et son voisin de renchérir : "C'était un prêtre très communicatif. Il saluait ma fille par un 'check' à chaque fois qu'il la voyait !" Aux dires des habitants, le père de 36 ans s'était même mis au breton et au football. Habitué du stade de Roudourou, il lui arrivait de conclure ses messes par le score de l’En Avant de Guingamp. "On a bien entendu parler de ces tags, mais personne ne les a vus", affirme une jeune Callacoise, de l'autre côté du zinc. "Ils ont été effacés tout de suite. On ne sait même pas si c’est vrai."

A deux pas des Marronniers, derrière l'imposante église de Callac, Gwénolé* se souvient très bien de ces inscriptions, puisque c'est son équipe qui les a effacées. "C'était il y a environ deux mois, à l'arrière du bâtiment des services techniques", raconte l'employé municipal, en désignant le pan du mur repeint en blanc. "C'était écrit un truc du genre 'Dehors, sale noir'. On ne sait pas qui a fait ça… Les voies du Seigneur sont souvent impénétrables !", lance-t-il en riant. Alors, qui peut bien être l'auteur de ces insultes ? Qu'est-ce qui a pu pousser un prêtre — apparemment — apprécié de tous à quitter le village si brusquement ?

...

"Le racisme ne peut pas être l'explication"

Curé de Callac de 2006 à 2015, Hubert Forget, 78 ans, observe la situation avec tristesse : "Il y a certainement des explications, mais le racisme n'en est pas une. Aucun prêtre ne croit à cette hypothèse. La région est rude, mais pas raciste." Fin connaisseur du coin, le père Forget a sillonné les clochers du Centre Bretagne pendant plus de trente ans. "Ici, la terre est ingrate, elle ne rapporte rien. Pendant longtemps, les gens ont beaucoup lutté, ça durcit le caractère", raconte-t-il depuis son bureau à Saint-Brieuc. "Lorsqu'un nouveau arrive, il est observé, il doit faire ses preuves. Mais ensuite, il est profondément accepté." Pour le prêtre, le problème viendrait plutôt d'un fossé générationnel et d'une vision divergente de l'Eglise. Le père Mikerson n'avait d'ailleurs pas choisi de venir à Callac,"il envisageait de n'y rester qu'un an et ne s'en cachait pas".

...

Comme partout en France, l'Eglise fait face à une crise des vocations. Tous les ans, des prêtres étrangers arrivent des Antilles ou d'Afrique pour offrir leurs services — avec plus ou moins de succès. Le père Mikerson était l'un d'eux. "Je pense qu'il manquait d'expérience pour pouvoir diriger une paroisse en Centre Bretagne", analyse le père Forget.

J'ai toujours pensé que si un jeune prêtre était amené à venir ici, il déprimerait au bout de six mois.
Père Hubert Forget

Francetv info

Olivier Mikerson aurait-il eu le mal du pays ? Contacté à de nombreuses reprises par francetv info, il n'a pas souhaité s'exprimer. D'autres évoquent des initiatives peu adaptées à certains fidèles. "Comme beaucoup de jeunes prêtres, il tenait à avoir une vie privée, quand les Callacois ont l'habitude que leur prêtre soit disponible à tout moment", témoigne Hubert Forget. Dès son arrivée, il lance aussi des travaux dans la maison paroissiale. Il fait remplacer la moquette, retapisser sa chambre…"Tout ça n'est peut-être pas bien passé."
Un clocher pour deux églises

....

Lors de ses prises de parole, le père Mikerson se positionne également pour une Eglise ouverte à tous, aux non-croyants, aux hésitants… Un discours qui hérisse certains membres de l'équipe d'animation pastorale, chargée de l'épauler. Rencontrée sur la place de l'église, une proche du groupe décrit une ambiance "de clan" : "Il y a ceux qui veulent un catholicisme ouvert à tous, et ceux qui veulent une religion traditionnelle. C'est très inquiétant."

Le père Forget approuve : "Cette minorité ne sent pas notre époque, elle est déphasée. Certains préconisent un retour du latin à la messe." A son époque déjà, les mêmes avaient insisté pour le retrait d'un écran installé dans l'église et qui permettait de suivre les textes, sous prétexte qu'il "n'était pas beau". Un Noël, ils ont exigé deux messes : une pour les familles et une plus traditionnelle, sans enfants. "J'observe ce phénomène depuis plusieurs années", se désole le père Forget, "l'évolution vers une vision monastique de la religion, très éloignée de la majorité des catholiques."

Remplacé par un prêtre congolais

Dans quelques jours, après les célébrations de Pâques, Callac sera de nouveau exposée. La commune doit en effet accueillir son nouveau prêtre, Georges Mutshipayi, un Congolais d'une trentaine d'années qui s'occupe déjà de paroisses en Centre Bretagne, précise Le Télégramme.

Pourrait-il être la cible de nouveaux actes racistes ? "Le père Mutshipayi a été choisi pour sa proximité géographique et sa disponibilité", assure l'abbé Nicole. "Nous n'avons peut-être pas fait assez avec le père Mikerson, mais je suis persuadé que la communauté fera bloc pour le soutenir cette fois-ci."
https://www.francetvinfo.fr/societe/rel ... 73327.html

Bon heureusement, il y avait des contre manifestants
Ce samedi 17 septembre, la petite commune de Callac dans le Centre-Bretagne était le théâtre de deux manifestations. La première, initiée par l'extrême droite, pour s'opposer au projet d'accueil de réfugiés dans un ancien collège de la ville. Et la seconde, organisée par des habitants de la ville et des partis de gauche, pour dénoncer les idées d'exclusion des opposants et défendre la tradition bretonne de solidarité.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 15944.html
plus bouffeurs de curés et autres que moi tu meurs
Mais ce n'est pas une raison pour tout accepter
Chacun est libre de faire ses choix
si vous vous voulez prendre 100 migrants chez vous ; cela vous regarde
Mais n'obligez pas vos voisins à en faire autant
et là vous voulez que les autres le fasse alors que vous meme vous n'en accueillez aucuns
meme pas des Ukrainiens dont vous avez prétendu avoir contacté leur ambassade pour cela (quelle tartufferie comme votre prétendue residence à Hayange )
la CGT a accueill des ukrainiens dans ses centres de vacances pour un transit provisoire
Ce n'est pas pour autant qu'elle a voulu imposer cela à la CFDT et autres syndicats
avec la CGT on avait bien convenu que ce n'était pas du provisoire qui devait durer vitea-eternam

lorsque macron dit installer les nouveux migrants dans les campagne , j'espère que dans son esprit ce n'est pas dans des centres d'accueil comme précédemment où ils son totoujors depuis des années à charges de communes réqusitionnée
mais aujourd'hui dans des logements personnels où ils devront s'assumer financièrement
pour info l'integration ce n'est pas mettre des gens dans des centres d'accueil où ils restreront communautairement entre eux
vous avez tout faux


vous critiquez les bretons et pourtant vous traitez bien tous les mosellans à travers moi de teutons
On a l'habitude de la part des français de l'intérieur
vous n'avez rien à leur envier

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 12:38
par UBUROI
vivarais a écrit : 18 septembre 2022 10:18
UBUROI a écrit : 18 septembre 2022 07:32 Sacrés chrétiens bretonnants, sacré Parachétif et Olivers... qu'est pas ardi!
Sacré Callac! La fine fleur des cathos dépassés par un monde qui implose!
Déjà en 2016, nos péquenots traditionalistes rejetaient un descendant d'esclaves emportés d'Afrique par des marins peut être de Nantes. Pas gênés les colonialistes européens accompagnés pourtant de missionnaires au goupillon déjà vengeur :ghee:



https://www.francetvinfo.fr/societe/rel ... 73327.html

Bon heureusement, il y avait des contre manifestants


https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 15944.html
plus bouffeurs de curés et autres que moi tu meurs
Mais ce n'est pas une raison pour tout accepter
Chacun est libre de faire ses choix
si vous vous voulez prendre 100 migrants chez vous ; cela vous regarde
Mais n'obligez pas vos voisins à en faire autant
et là vous voulez que les autres le fasse alors que vous meme vous n'en accueillez aucuns
meme pas des Ukrainiens dont vous avez prétendu avoir contacté leur ambassade pour cela (quelle tartufferie comme votre prétendue residence à Hayange )
la CGT a accueill des ukrainiens dans ses centres de vacances pour un transit provisoire
Ce n'est pas pour autant qu'elle a voulu imposer cela à la CFDT et autres syndicats
avec la CGT on avait bien convenu que ce n'était pas du provisoire qui devait durer vitea-eternam

lorsque macron dit installer les nouveux migrants dans les campagne , j'espère que dans son esprit ce n'est pas dans des centres d'accueil comme précédemment où ils son totoujors depuis des années à charges de communes réqusitionnée
mais aujourd'hui dans des logements personnels où ils devront s'assumer financièrement
pour info l'integration ce n'est pas mettre des gens dans des centres d'accueil où ils restreront communautairement entre eux
vous avez tout faux


vous critiquez les bretons et pourtant vous traitez bien tous les mosellans à travers moi de teutons
On a l'habitude de la part des français de l'intérieur
vous n'avez rien à leur envier
Quel argument!
C'est la franchouillerie rurale profonde qui ressemble à la Russie profonde gorgée d'alcool de patate, "catholique" sauf dans les actes au quotidien. La pire fange de la France des Lumières, le terreau de l'extrême droite puante.

...Au fait, je suis né dans le 56 et je connais bien la Bretagne, des Chandelles de Carnac :super: où on troussait la nantaise, la rennaise aux heures chaudes des étés des années 70! au fin fond du trou du cul des campagnes pommées où on se croise pas à 2 vélos!

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 12:43
par Corvo
Ce qui est toujours mieux qu'un Tollac à Collé. :siffle:

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 12:50
par coincetabulle
qu'on les laisse crever vu que c'est ce qu'ils veulent. je suis pour la liberté.

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 12:56
par mic43121
Tiens au fait
L'Ukrainienne et son gamin hébergée ,chez mon copain ,dont je suis allé chercher le mari à Marignane ...
Ils ont un appart ...et ont 3 mois de cours de Français...leur gamin est à l'école (accompagné)
Lui était <ingénieur> dans la marine marchande ...
Comme quoi... quand on veut.. ON PEUT..
:))

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 17:34
par UBUROI
coincetabulle a écrit : 18 septembre 2022 12:50 qu'on les laisse crever vu que c'est ce qu'ils veulent. je suis pour la liberté.
Toi, tu es libre d'être ce que tu es! La liberté d'expression a des limites...le QI des utilisateurs. Les démocraties ont la faiblesse de tolérer l'intolérable. Putin a raison, "jusque dans les chiottes"...cours t'y réfugier

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 18:20
par berger141
Avant à Callac on vivait dans la pauvreté. Le risque est grand qu'après l'installation de ces réfugiés l'insécurité s'ajoute à la pauvreté.

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 18:34
par danielle49
A l'initiative de ce projet intitulé "horizon", de repeuplement de villages avec des réfugiés et des populations exogènes, il y a le fond MERCI, propriété de la famille Cohen, très fortunée, et très liée financièrement avec le groupe Lagardère. Cette fondation MERCI plus ou moins "sectaire", heureusement pas aussi apocalyptique que celle de la mère Dupont de Ligonés, mais tout aussi déjantée, exerce dans divers pays du "tiers monde", à Madagascar principalement.
C'est de "l'humanitaire" très friqué, très bon chic bon genre, très Marie-Chantal et pas du tout comme certains le pensent, bobo certes mais pas du tout de gauche.
Ce qui surprend et étonne, c'est que des municipalités se soient laissées embobiner par ces saltimbanques ? ;) A moins que des dessous de table ou des pots de vins soient généreusement et malicieusement distribués ? :D

Re: Tollé à Callac

Posté : 18 septembre 2022 18:40
par Mickey
Une société écran de Soros. :]