manifestation écolo à Sainte Soline
Posté : 29 octobre 2022 16:39
https://www.lepoint.fr/societe/deux-sev ... 683_23.php
« Sainte-Soline : tensions entre manifestants et forces de l’ordre
Des grilles du chantier de la réserve d'eau ont été arrachées par des manifestants. Les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes.
À Sainte-Soline, les manifestants se réunissent. © PASCAL LACHENAUD / AFP
Publié le 29/10/2022 à 11h08 - Modifié le 29/10/2022 à 15h39
En pleine sécheresse historique, plusieurs milliers de manifestants entendent braver samedi 29 octobre l'interdiction de la préfecture des Deux-Sèvres pour crier leur opposition aux « bassines » près du chantier d'une nouvelle réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole. Les premiers heurts ont vu le jour en début d'après-midi. Des manifestants ont notamment réussi à forcer des grilles protégeant le chantier de la réserve d'eau de Sainte-Soline, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. Une partie d'entre eux ont également réussi à y entrer, selon cette même source.
Quelque 4 000 manifestants, répartis vers 14 heures en trois cortèges pour essayer de contourner les forces de l'ordre, se sont très vite heurtés aux 1 500 gendarmes déployés pour protéger le chantier. Certains manifestants ont réussi à forcer un premier barrage. Avec une surface à couvrir de plusieurs hectares, les forces de l'ordre avaient du mal à contenir la foule, dans laquelle des centaines de militants masqués ou cagoulés côtoyaient des familles et de nombreux retraités. Deux fourgons de gendarmerie sont entrés en collision lors d'une manœuvre d'urgence. Des gaz lacrymogènes ont été lancés et des élus arborant leur écharpe tricolore molestés, notamment la députée écologiste de la Vienne, Lisa Belluco, selon un photographe de l'Agence France-Presse.
Une manifestation « interdite »
Le collectif « Bassines non merci », qui rassemble des associations environnementales, organisations syndicales et groupes anticapitalistes opposés à cet « accaparement de l'eau » destiné à l'« agro-industrie », a annoncé la présence de 10 000 personnes. Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, de EELV, sont venus leur apporter leur soutien. Un campement a été installé depuis mardi dans un champ prêté par un paysan, à proximité du chantier. La préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée a dit samedi redouter « une manifestation violente » et rappelé qu'elle était « interdite », en raison des dégradations et heurts ayant émaillé un précédent rassemblement en mars. « Nous ne laisserons pas un cortège revendicatif, ou des groupes d'individus, s'approcher du chantier de la réserve de substitution », a-t-elle ajouté.
En début de semaine, elle a interdit « toute manifestation et attroupement » autour de Sainte-Soline pour « limiter » d'éventuels « actes de violence », a-t-elle justifié vendredi, en confirmant le déploiement de 1 500 gendarmes et de deux hélicoptères. Des dégradations et des heurts entre gendarmes et manifestants avaient émaillé un précédent rassemblement en mars ».
A cette heure les tensions se tendent fortement , si les FO ont qq difficultés0 protéger ce site qu’ils réquisitionnent qq citernes à lisier chez les paysans et qu’ils aspergent ...c’est moins dangereux que la lacrymo mais le lisier est plus efficace à long terme et nos nos écolos marcheront dans la merd. C’est tout ce qu’il mérite au sens propre et figuré
« Sainte-Soline : tensions entre manifestants et forces de l’ordre
Des grilles du chantier de la réserve d'eau ont été arrachées par des manifestants. Les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes.
À Sainte-Soline, les manifestants se réunissent. © PASCAL LACHENAUD / AFP
Publié le 29/10/2022 à 11h08 - Modifié le 29/10/2022 à 15h39
En pleine sécheresse historique, plusieurs milliers de manifestants entendent braver samedi 29 octobre l'interdiction de la préfecture des Deux-Sèvres pour crier leur opposition aux « bassines » près du chantier d'une nouvelle réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole. Les premiers heurts ont vu le jour en début d'après-midi. Des manifestants ont notamment réussi à forcer des grilles protégeant le chantier de la réserve d'eau de Sainte-Soline, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. Une partie d'entre eux ont également réussi à y entrer, selon cette même source.
Quelque 4 000 manifestants, répartis vers 14 heures en trois cortèges pour essayer de contourner les forces de l'ordre, se sont très vite heurtés aux 1 500 gendarmes déployés pour protéger le chantier. Certains manifestants ont réussi à forcer un premier barrage. Avec une surface à couvrir de plusieurs hectares, les forces de l'ordre avaient du mal à contenir la foule, dans laquelle des centaines de militants masqués ou cagoulés côtoyaient des familles et de nombreux retraités. Deux fourgons de gendarmerie sont entrés en collision lors d'une manœuvre d'urgence. Des gaz lacrymogènes ont été lancés et des élus arborant leur écharpe tricolore molestés, notamment la députée écologiste de la Vienne, Lisa Belluco, selon un photographe de l'Agence France-Presse.
Une manifestation « interdite »
Le collectif « Bassines non merci », qui rassemble des associations environnementales, organisations syndicales et groupes anticapitalistes opposés à cet « accaparement de l'eau » destiné à l'« agro-industrie », a annoncé la présence de 10 000 personnes. Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, de EELV, sont venus leur apporter leur soutien. Un campement a été installé depuis mardi dans un champ prêté par un paysan, à proximité du chantier. La préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée a dit samedi redouter « une manifestation violente » et rappelé qu'elle était « interdite », en raison des dégradations et heurts ayant émaillé un précédent rassemblement en mars. « Nous ne laisserons pas un cortège revendicatif, ou des groupes d'individus, s'approcher du chantier de la réserve de substitution », a-t-elle ajouté.
En début de semaine, elle a interdit « toute manifestation et attroupement » autour de Sainte-Soline pour « limiter » d'éventuels « actes de violence », a-t-elle justifié vendredi, en confirmant le déploiement de 1 500 gendarmes et de deux hélicoptères. Des dégradations et des heurts entre gendarmes et manifestants avaient émaillé un précédent rassemblement en mars ».
A cette heure les tensions se tendent fortement , si les FO ont qq difficultés0 protéger ce site qu’ils réquisitionnent qq citernes à lisier chez les paysans et qu’ils aspergent ...c’est moins dangereux que la lacrymo mais le lisier est plus efficace à long terme et nos nos écolos marcheront dans la merd. C’est tout ce qu’il mérite au sens propre et figuré