Forum-Actualite.com • Débats Politiques

Un père de famille a été victime d'une agression, le 12 novembre dernier à Lussac (Gironde), par vingt chasseurs après leur avoir demandé de s'éloigner de sa propriété.

Une violente agression. Samedi dernier à Lussac, en Gironde, un père de famille de 46 ans a été attaqué par une vingtaine de chasseurs. 

Dans un long message sur les réseaux sociaux, ce dernier a raconté ce qu'il a vécu. Il a également publié des photos de son visage tuméfié. 

Les faits se sont ainsi déroulés vers 15h près de sa propriété. «Ma famille et moi-même avons subi de nombreux tirs nourris autour de notre propriété avec les tirs sifflant de partout malgré les hurlements pour leur dire de stopper», a-t-il raconté.

Selon lui, «plusieurs membres de cette meute étaient alcoolisés avec des odeurs nauséabondes de vin». 

Il s'en est suivi une violente altercation, lors de laquelle la victime a subi des «menaces, insultes» et les premiers coup de poing. En voulant récupérer son téléphone qui lui avait été volé, le père de famille a été roué de coups par «une quinzaine de chasseurs», qui lui ont porté de nombreux «coups de pieds au visage et dans tout le corps». 

La victime s'est vu prescrire 8 jours d'arrêts de travail. L'homme a également déposé plainte dans la foulée de son agression. 

Cahors : deux chasseurs jugés pour la mort de Morgan Keane

En décembre 2020, une battue au sanglier organisée à côté du domicile de l’homme de 25 ans, à Calvignac dans le Lot, avait causé la mort du Franco-Britannique.

...«C'est tout un système qu'on dénonce »

Jugés pour « homicide involontaire », l'auteur du tir mortel et le directeur de battue, un chasseur expérimenté de 51 ans, encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement, 75 000 euros d'amende, l'interdiction de détenir une arme pendant cinq ans ou le retrait définitif du permis de chasse.

Pour Audrey Tindilière, du collectif Un jour un chasseur, il faudrait notamment une meilleure formation des chasseurs et « des peines plus dissuasives ». « C'est tout un système qu'on dénonce », explique-t-elle. Tout en saluant la présence du directeur de battue sur le banc des prévenus, un fait assez rare dans ce genre de procès, Me Coussy a regretté que d'autres chasseurs ne soient pas également jugés pour ne pas avoir alerté de la présence de la victime ou pour avoir quitté les lieux après le coup de feu mortel, sans lui prêter assistance.

En France, le nombre d'accidents de chasse est à la baisse depuis vingt ans, selon l'Office français de la biodiversité (OFB). Néanmoins, pour la saison 2021-2022, l'OFB a recensé 90 accidents de chasse, contre 80 la saison précédente. Parmi eux, huit accidents mortels, dont deux concernant des victimes non-chasseurs. L'audience doit débuter à 8 h 30 et le jugement du tribunal correctionnel de Cahors devrait être mis en délibéré. https://www.lepoint.fr/justice/cahors-d ... 386.php#11

Victor a écrit : ↑18 novembre 2022 13:53 Encore un de ces affreux anti-chasse.
Il faut comprendre les chasseurs qui commencent à en avoir assez de tous ces anti-chasses qui viennent vivre à la campagne et ne veulent pas entendre le chant du coq, les cloches de l'église et maintenant veulent empêcher les chasseurs de chasser.
Il faut renvoyer en ville dare-dare tous ces néo-ruraux.

Hdelapampa a écrit : ↑18 novembre 2022 22:09 C'est quoi l'histoire.
Une meute de gros beaufs avinés et armés vient faire la loi chez vous et vous assomme si vous n'êtes pas d'accord.
Ca devrait parler au RNistes ...logiquement.

Anne32 a écrit : ↑18 novembre 2022 22:34 Un coup de fil aux gendarmes et l'affaire aurait été réglée.....