Marine Le Pen demande la dissolution des groupuscules d’extrême droite (sans les nommer)
Posté : 20 décembre 2022 13:27
Même si la ficelle est un peu grosse c'est Zemmour qui doit l'avoir mauvaise.
Dans un courrier adressé à Élisabeth Borne, la présidente du groupe RN s’en prend aux « groupuscules extrémistes » qui « bafouent les valeurs de la France ».
POLITIQUE - De l’art de ne pas utiliser les mots qui fâchent. Dans un courrier adressé le 18 décembre à Élisabeth Borne, et révélé ce mardi 20 décembre par BFMTV, Marine Le Pen demande à la cheffe du gouvernement d’agir contre les « groupuscules extrémistes » qui ont notamment sévi après la victoire de la France contre le Maroc en demi-finale de Coupe du Monde.
« Depuis de nombreuses années, notre pays est confronté à de multiples violences, émanant notamment de groupuscules extrémistes », écrit la députée du Pas-de-Calais, demandant à ce que les auteurs de ces méfaits soient « sévèrement condamnés », et ce « quel que soit leur profil politique ».
Formulation habile
Une formulation habile qui inclut les groupes d’extrême droite, tout en renvoyant dos à dos ces derniers avec les formations d’extrême gauche ou autonomes, qu’elle dénonce depuis plusieurs années.
« Les actions menées par l’ensemble de ces associations et militants sont malheureusement permises par un dangereux laxisme judiciaire et des dizaines d’années d’échecs politiques en la matière », poursuit la présidente du groupe RN à l’Assemblée, avant de demander à Élisabeth Borne « d’entreprendre les procédures nécessaires pour enfin dissoudre ces associations groupusculaires », qui « bafouent les valeurs de la République et de la France ».
Ce courrier intervient alors que le Rassemblement national cherche à se dissocier des violences commises par des groupes d’extrême droite à l’issue du match France-Maroc. Raison pour laquelle Marine Le Pen a annoncé des poursuites contre le député insoumis Louis Boyard, qui a estimé dans un tweet que « l’élection des 89 députés RN a libéré la violence d’extrême droite ».
Pour rappel, Marine Le Pen avait fait partie des responsables politiques qui avaient pris la défense - au nom de « l’État de droit » - de l’association Génération identitaire au moment de sa dissolution en janvier 2021 par Gérald Darmanin.
Une organisation d’extrême droite, dont plusieurs membres ont exercé des responsabilités au RN, au point d’avoir été investis à plusieurs élections. Or, selon Le Monde, plusieurs militants placés en garde à vue à l’issue des violences commises mercredi 14 décembre sont passés par les rangs de Génération identitaire. Des liens gênants qu’il convient de rompre à l’heure de la « normalisation » recherchée par Marine Le Pen.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 11771.html

Dans un courrier adressé à Élisabeth Borne, la présidente du groupe RN s’en prend aux « groupuscules extrémistes » qui « bafouent les valeurs de la France ».
POLITIQUE - De l’art de ne pas utiliser les mots qui fâchent. Dans un courrier adressé le 18 décembre à Élisabeth Borne, et révélé ce mardi 20 décembre par BFMTV, Marine Le Pen demande à la cheffe du gouvernement d’agir contre les « groupuscules extrémistes » qui ont notamment sévi après la victoire de la France contre le Maroc en demi-finale de Coupe du Monde.
« Depuis de nombreuses années, notre pays est confronté à de multiples violences, émanant notamment de groupuscules extrémistes », écrit la députée du Pas-de-Calais, demandant à ce que les auteurs de ces méfaits soient « sévèrement condamnés », et ce « quel que soit leur profil politique ».
Formulation habile
Une formulation habile qui inclut les groupes d’extrême droite, tout en renvoyant dos à dos ces derniers avec les formations d’extrême gauche ou autonomes, qu’elle dénonce depuis plusieurs années.
« Les actions menées par l’ensemble de ces associations et militants sont malheureusement permises par un dangereux laxisme judiciaire et des dizaines d’années d’échecs politiques en la matière », poursuit la présidente du groupe RN à l’Assemblée, avant de demander à Élisabeth Borne « d’entreprendre les procédures nécessaires pour enfin dissoudre ces associations groupusculaires », qui « bafouent les valeurs de la République et de la France ».
Ce courrier intervient alors que le Rassemblement national cherche à se dissocier des violences commises par des groupes d’extrême droite à l’issue du match France-Maroc. Raison pour laquelle Marine Le Pen a annoncé des poursuites contre le député insoumis Louis Boyard, qui a estimé dans un tweet que « l’élection des 89 députés RN a libéré la violence d’extrême droite ».
Pour rappel, Marine Le Pen avait fait partie des responsables politiques qui avaient pris la défense - au nom de « l’État de droit » - de l’association Génération identitaire au moment de sa dissolution en janvier 2021 par Gérald Darmanin.
Une organisation d’extrême droite, dont plusieurs membres ont exercé des responsabilités au RN, au point d’avoir été investis à plusieurs élections. Or, selon Le Monde, plusieurs militants placés en garde à vue à l’issue des violences commises mercredi 14 décembre sont passés par les rangs de Génération identitaire. Des liens gênants qu’il convient de rompre à l’heure de la « normalisation » recherchée par Marine Le Pen.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 11771.html