Cette entreprise n'arrive pas à recruter : "Nos salaires dépassent les 3 000 euros"
Posté : 13 février 2023 09:38
" Lyon. Cette entreprise n'arrive pas à recruter : "Nos salaires dépassent les 3 000 euros"
L'entreprise de maintenance industrielle MIGEN à Limonest près de Lyon n'arrive pas à recruter malgré des salaires 20% plus élevés que la normale dans ce secteur."
"Cette petite PME de 22 salariés a toutes les peines du monde à recruter. « Nous avons 10 postes de techniciens de maintenance à pourvoir. C’est urgent, ça reste très compliqué de recruter même s’il y a parfois du mieux. Il y a plus d’offres que de candidatures », constate Loïc Steeyler, responsable ressources humaines (RH) dans cette entreprise de maintenance industrielle.
La boîte qui se développe aussi en Lorraine ou en Bourgogne est sous-traitante d’Amazon, de Toyota ou encore de Pierre Martinet. « Nous pensons que pour travailler de concert avec les clients les plus prestigieux, nous devons sélectionner les meilleurs collaborateurs et les meilleures collaboratrices », explique le DHR exigeant.
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« Nous payons des salaires 20% au-dessus du marché »
Face au constat de difficultés de recrutement, l’entreprise essaie de mettre en place des stratégies pour séduire les candidats. « Nous payons des salaires 20% au-dessus du marché » pour les postes de techniciens de maintenance, explique le responsable qui reçoit quatre ou cinq CV par jour.
Un technicien de maintenance gagne entre 30 000 et 50 000 euros bruts annuels avec une prime d’assiduité de 60 euros brut par mois et des tickets restaurants de 7,10 euros par jour travaillé.
Le salaire peut donc atteindre plus de 4 100 euros brut mensuels soit près de 3 200 euros net.
Vidéos : en ce moment sur Actu
« Il y a du mépris pour nos métiers »
Pour ce DHR, les difficultés de recrutement sont aussi liées à la mauvaise image des métiers manuels ou les difficultés de formation dès l’école sur ces domaines.
La maintenance a été un secteur qui attire moins les jeunes ces dernières années, les métiers manuels ont été dévalorisés comme l’apprentissage. Je viens d’un milieu ouvrier, j’ai fait des études, je respecte tous ces métiers, ils sont importants. C’est un secteur très large et très intéressant. Il y a du mépris pour nos métiers manuels.
Loïc Steyler, responsable RH/recrutement/développement RH
https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/li ... 89027.html
Il y a des entreprises qui n'arrivent pas à embaucher parce qu'il paient au SMIC, puis il y a les autres...
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La boîte qui se développe aussi en Lorraine ou en Bourgogne est sous-traitante d’Amazon, de Toyota ou encore de Pierre Martinet. « Nous pensons que pour travailler de concert avec les clients les plus prestigieux, nous devons sélectionner les meilleurs collaborateurs et les meilleures collaboratrices », explique le DHR exigeant.
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Un technicien de maintenance gagne entre 30 000 et 50 000 euros bruts annuels avec une prime d’assiduité de 60 euros brut par mois et des tickets restaurants de 7,10 euros par jour travaillé.
Le salaire peut donc atteindre plus de 4 100 euros brut mensuels soit près de 3 200 euros net.
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Pour ce DHR, les difficultés de recrutement sont aussi liées à la mauvaise image des métiers manuels ou les difficultés de formation dès l’école sur ces domaines.
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Loïc Steyler, responsable RH/recrutement/développement RH
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