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La gendarmerie de Château-Gontier-sur-Mayenne (Mayenne) a ouvert une enquête pour non-assistance à personne en danger.

Les militaires s'intéressent de près à la mort d'une femme de 80 ans à l'hôpital de Laval, à la suite de l'infection de son pacemaker, comme le racontent nos confrères de France Info. Son mari a porté plainte et pour cause: Celui-ci déplore une prise en charge bien trop tardive des secours.

Les faits se sont déroulés le 14 décembre dernier. Voyant sa femme incapable de se tenir debout, et connaissant ses antécédents cardiaques, Raymond décide de contacter les secours. Sans succès : "Pendant six jours, j'ai appelé le Samu, j'ai rappelé le docteur et personne n'est venu", décrit l'intéressé, qui habitait avec sa femme dans une maison de santé, à Louverné (Mayenne). Selon le septuagénaire, le Samu lui aurait expliqué qu'il fallait absolument qu'un médecin ausculte sa compagne avant que les secours ne puissent faire venir une ambulance.

Problème: Selon Raymond, le médecin refuse de se déplacer: "Vous attendez qu'elle meure ou quoi?", interroge le Mayennais.

"Si elle avait été soignée tout de suite"...

Le directeur de leur établissement de santé décide alors d'intervenir : "Il est venu voir ma femme et m'a dit : ce n'est pas possible, ils vont quand même bien venir. Il m'a ensuite dit qu'il allait s'en occuper et les appeler. Mais jamais personne n'a voulu venir", explique Raymond. Sa compagne ne sera finalement prise en charge que le 19 décembre : l'octogénaire a été transportée à l'hôpital de Mayenne.

Le verdict tombe : la femme de Raymond a été victime d'une infection liée à son pacemaker : "Si elle avait été soignée tout de suite, ça n'aurait pas été grave", affirme alors le médecin qui prend en charge la patiente. Le professionnel de santé prescrit alors des antibiotiques.

Mais le 21 décembre, la compagne de Raymond est transférée dans le service cardiologique de l'hôpital, en état d'urgence. Son état de santé s'aggrave, et les médecins ne parviendront finalement pas à la sauver. L'hôpital de Mayenne va mettre les bandes téléphoniques à la disposition des enquêteurs. Raymond lui, affirme qu'il a "tout perdu".

Crapulax a écrit : ↑02 mars 2023 11:41 ........................................Un homme tente de joindre les secours pendant six jours sans succès,sa femme finit par mourir.

En décembre dernier, une octogénaire est morte à l'hôpital de Mayenne suite à une infection de son pacemaker. Son mari, Raymond, a porté plainte pour "non-assistance à personne en danger", après avoir passé de nombreux appels pendant plusieurs jours.

La gendarmerie de Château-Gontier-sur-Mayenne (Mayenne) a ouvert une enquête pour non-assistance à personne en danger.

Les militaires s'intéressent de près à la mort d'une femme de 80 ans à l'hôpital de Laval, à la suite de l'infection de son pacemaker, comme le racontent nos confrères de France Info. Son mari a porté plainte et pour cause: Celui-ci déplore une prise en charge bien trop tardive des secours.

Les faits se sont déroulés le 14 décembre dernier. Voyant sa femme incapable de se tenir debout, et connaissant ses antécédents cardiaques, Raymond décide de contacter les secours. Sans succès : "Pendant six jours, j'ai appelé le Samu, j'ai rappelé le docteur et personne n'est venu", décrit l'intéressé, qui habitait avec sa femme dans une maison de santé, à Louverné (Mayenne). Selon le septuagénaire, le Samu lui aurait expliqué qu'il fallait absolument qu'un médecin ausculte sa compagne avant que les secours ne puissent faire venir une ambulance.

Problème: Selon Raymond, le médecin refuse de se déplacer: "Vous attendez qu'elle meure ou quoi?", interroge le Mayennais.

"Si elle avait été soignée tout de suite"...

Le directeur de leur établissement de santé décide alors d'intervenir : "Il est venu voir ma femme et m'a dit : ce n'est pas possible, ils vont quand même bien venir. Il m'a ensuite dit qu'il allait s'en occuper et les appeler. Mais jamais personne n'a voulu venir", explique Raymond. Sa compagne ne sera finalement prise en charge que le 19 décembre : l'octogénaire a été transportée à l'hôpital de Mayenne.

Le verdict tombe : la femme de Raymond a été victime d'une infection liée à son pacemaker : "Si elle avait été soignée tout de suite, ça n'aurait pas été grave", affirme alors le médecin qui prend en charge la patiente. Le professionnel de santé prescrit alors des antibiotiques.

Mais le 21 décembre, la compagne de Raymond est transférée dans le service cardiologique de l'hôpital, en état d'urgence. Son état de santé s'aggrave, et les médecins ne parviendront finalement pas à la sauver. L'hôpital de Mayenne va mettre les bandes téléphoniques à la disposition des enquêteurs. Raymond lui, affirme qu'il a "tout perdu".

Source:La Dépêche.
https://www.ladepeche.fr/2023/03/01/un- ... 031653.php

Patchouli38 a écrit : ↑02 mars 2023 12:56

Crapulax a écrit : ↑02 mars 2023 11:41 ........................................Un homme tente de joindre les secours pendant six jours sans succès,sa femme finit par mourir.

En décembre dernier, une octogénaire est morte à l'hôpital de Mayenne suite à une infection de son pacemaker. Son mari, Raymond, a porté plainte pour "non-assistance à personne en danger", après avoir passé de nombreux appels pendant plusieurs jours.


Source:La Dépêche.
https://www.ladepeche.fr/2023/03/01/un- ... 031653.php

Mon cas personnel est moins dramatique que celui de ce pauvre homme mais il a également été confronté au fait que LES MEDECINS NE SE DEPLACENT PLUS.
En réalité, j'ai plusieurs exemples concrets :
- Il y a plusieurs années, ma belle-mère déjà âgée avait attrapé la grippe avec tous les symptôme qui vont avec. Fatigues, courbatures, maux de tête et fièvre. Elle avait du mal à se déplacer car très malade. Son médecin traitant a refusé de se déplacer, elle a du elle-même aller à son cabinet en tramway.

- en 2014, ma belle-mère a passé la semaine chez moi. Le week-end auparavant, elle se mouvait normalement, aucun problème de santé particulier. Jusqu'au week-end suivant ou ma belle-soeur me demande si on pouvait garder sa mère car elle devait s'absenter. Pas de souci. Et là, je vois arriver ma belle-soeur tenant les mains de sa mère qui avait du mal à se mouvoir. Ma belle-sœur m'explique que l'état de sa mère s'était dégradé et que SOS Médecin avait diagnostiqué une polyartrite rhumatoïde aigüe. Le scanner de la tête n'avait rien donné.
Sauf que chez moi, son état à continuer à se dégrader malgré la prise des médicaments. J'appelle mon médecin traitant : "c'est normal, continuez à lui donner ses médicaments (je lui avais expliqué en détail le déroulé des événements). Deux jours après, j'appelle à nouveau le médecin car l'état de ma belle-mère se dégradait encore et elle était INCAPABLE de se déplacer. Il a refusé de se déplacer, c'était à nous de nous démerder pour l'emmener jusqu'à son cabinet de consultation. C'est dire que c'était impossible. Le jour de Pâques, on a appelé les pompier car ma belle-mère ne savait plus ou elle était et avait de gros problème d'élocution. Les pompiers l'ont emmené en urgence à la clinique ou elle était normalement suivie (pathologie cardiaque). Le lendemain, elle a sombré dans le coma. En réalité, elle avait un début d'AVC doublé d'une rupture d'anévrisme.
On a jamais pardonné à notre médecin traitant.

- en septembre 2022, l'état de santé de mon mari s'était dégradé. J'allais voir chaque jour le médecin traitant et l'incitait à passer le voir. Le médecin refusait à chaque fois, mais l'état de fatigue de mon mari m'inquiétant grandement, j'ai insisté auprès du médecin. Il a à nouveau refusé pour ensuite changé d'avis entretemps (je l'ignorai). Il a constaté que je n'inventai pas quand il a vu l'état physique de mon mari. Il est venu 3 soirs de suite mais je lui reconnais qu'il ne m'a pas fait payé la consultation malgré ma proposition de lui payer.

- en décembre 2022. Mon mari souffre d'une insuffisance rénale et cardiaque. De par sa pathologie, il souffrait de terribles démangeaisons et de décharges électriques entraînant des nuits blanches à répétition et une fatigue extrême. Il était INCAPABLE de se déplacer. Un après-midi, il était en pleine crise, il n'en pouvait plus. J'ai appelé le médecin traitant qui a refusé de se déplacer.
Deux semaines après, rebelotte, re-crise, j'appelle à nouveau le médecin, et là il me lance "et comment ça se fait que c'est toujours vous qui appelez, votre mari ne peut-il pas m'appeler lui-même ?" (mon mari était en souffrance, incapable de parler). Le médecin a ajouté "je ne peux pas croire que votre mari ne peut pas faire 200 m (en fait son cabinet est à 1km de chez moi) pour venir me voir, alors demain matin, il m'appelle, on prend RV pour que l'on puisse parler de ses problèmes". Le médecin a ajouté qu'il avait 1000 dossiers à gérer et imaginez s'il devait se déplacer pour chaque dossier...". Le problème est quand vous venez à son cabinet et que tout va bien, il faut lui prouver que vous avez eu mal.

Alors, ce qu'à vécu ce pauvre homme et de l'issue terrible qui en a suivi, je ne suis guère surprise.

voileux a écrit : ↑02 mars 2023 17:29

Patchouli38 a écrit : ↑02 mars 2023 12:56


Mon cas personnel est moins dramatique que celui de ce pauvre homme mais il a également été confronté au fait que LES MEDECINS NE SE DEPLACENT PLUS.
En réalité, j'ai plusieurs exemples concrets :
- Il y a plusieurs années, ma belle-mère déjà âgée avait attrapé la grippe avec tous les symptôme qui vont avec. Fatigues, courbatures, maux de tête et fièvre. Elle avait du mal à se déplacer car très malade. Son médecin traitant a refusé de se déplacer, elle a du elle-même aller à son cabinet en tramway.

- en 2014, ma belle-mère a passé la semaine chez moi. Le week-end auparavant, elle se mouvait normalement, aucun problème de santé particulier. Jusqu'au week-end suivant ou ma belle-soeur me demande si on pouvait garder sa mère car elle devait s'absenter. Pas de souci. Et là, je vois arriver ma belle-soeur tenant les mains de sa mère qui avait du mal à se mouvoir. Ma belle-sœur m'explique que l'état de sa mère s'était dégradé et que SOS Médecin avait diagnostiqué une polyartrite rhumatoïde aigüe. Le scanner de la tête n'avait rien donné.
Sauf que chez moi, son état à continuer à se dégrader malgré la prise des médicaments. J'appelle mon médecin traitant : "c'est normal, continuez à lui donner ses médicaments (je lui avais expliqué en détail le déroulé des événements). Deux jours après, j'appelle à nouveau le médecin car l'état de ma belle-mère se dégradait encore et elle était INCAPABLE de se déplacer. Il a refusé de se déplacer, c'était à nous de nous démerder pour l'emmener jusqu'à son cabinet de consultation. C'est dire que c'était impossible. Le jour de Pâques, on a appelé les pompier car ma belle-mère ne savait plus ou elle était et avait de gros problème d'élocution. Les pompiers l'ont emmené en urgence à la clinique ou elle était normalement suivie (pathologie cardiaque). Le lendemain, elle a sombré dans le coma. En réalité, elle avait un début d'AVC doublé d'une rupture d'anévrisme.
On a jamais pardonné à notre médecin traitant.

- en septembre 2022, l'état de santé de mon mari s'était dégradé. J'allais voir chaque jour le médecin traitant et l'incitait à passer le voir. Le médecin refusait à chaque fois, mais l'état de fatigue de mon mari m'inquiétant grandement, j'ai insisté auprès du médecin. Il a à nouveau refusé pour ensuite changé d'avis entretemps (je l'ignorai). Il a constaté que je n'inventai pas quand il a vu l'état physique de mon mari. Il est venu 3 soirs de suite mais je lui reconnais qu'il ne m'a pas fait payé la consultation malgré ma proposition de lui payer.

- en décembre 2022. Mon mari souffre d'une insuffisance rénale et cardiaque. De par sa pathologie, il souffrait de terribles démangeaisons et de décharges électriques entraînant des nuits blanches à répétition et une fatigue extrême. Il était INCAPABLE de se déplacer. Un après-midi, il était en pleine crise, il n'en pouvait plus. J'ai appelé le médecin traitant qui a refusé de se déplacer.
Deux semaines après, rebelotte, re-crise, j'appelle à nouveau le médecin, et là il me lance "et comment ça se fait que c'est toujours vous qui appelez, votre mari ne peut-il pas m'appeler lui-même ?" (mon mari était en souffrance, incapable de parler). Le médecin a ajouté "je ne peux pas croire que votre mari ne peut pas faire 200 m (en fait son cabinet est à 1km de chez moi) pour venir me voir, alors demain matin, il m'appelle, on prend RV pour que l'on puisse parler de ses problèmes". Le médecin a ajouté qu'il avait 1000 dossiers à gérer et imaginez s'il devait se déplacer pour chaque dossier...". Le problème est quand vous venez à son cabinet et que tout va bien, il faut lui prouver que vous avez eu mal.

Alors, ce qu'à vécu ce pauvre homme et de l'issue terrible qui en a suivi, je ne suis guère surprise.

Tous ces drames ont une seule et unique cause, la gestion hospitalière ,le gouvernement s'en tape sévère, hormis la vaccination COVID qui les a enrichi...Ces connards incompétents veulent dorénavant supprimer (pardon regrouper 111 maternités) donc entre 150 et 200KM pour accoucher pour certaines , plus de 8000 lits d'hopitaux supprimés en 2 ans, au Nouveau CHU de caen(en construction) c'est 800 lits de supprimés
J'ai failli en crever de cette incompétence ,En coma diabétique , l'ordure de médecin qui est notre maire a refusé de se déplacer , ma femme et un ami m'ont chargé pour m'enmener , le 15 voulait savoir la maeque de l'élastique de mon slip et les pompiers s'en tapaient le coquillard et pourtant le capitaine était un ami , mais depuis j'ai appris à le mépriser Un pompier s'est présenté , pour le calendrier , je l'ai viré sur le champ en lui expliquant la situation

Victor a écrit : ↑02 mars 2023 17:35 Peut-être bien que les médecins généralistes sont en nombre limité et sont déjà surchargés.
Ils ne peuvent plus autant se déplacer qu'auparavant. Ils n'en ont simplement plus le temps.