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L'élu du 15e arrondissement de Paris et conseiller municipal à la sécurité Nicolas Jeanneté a été placé en garde à vue pour trafic de drogue et blanchiment, a appris Le Figaro auprès du parquet de Paris ce lundi soir 20 mars, confirmant une information du Parisien .

Il a été interpellé par des policiers de la brigade des stupéfiants de la capitale, ainsi que de la police judiciaire.

L'homme de 57 ans, qui est également délégué général du petit parti politique Les Centristes - dont font partie Hervé Morin ou le député Charles de Courson, qui a notamment porté la motion de censure transpartisane contre le gouvernement en pleine réforme des retraites -, est soupçonné de s'être livré à un trafic de stupéfiants lors de soirées «chemsex».

Lors de ces parties fines, les participants ingèrent de la drogue pour décupler leurs sensations lors de rapports sexuels. L'enquête, ouverte en août 2022, aurait conclu que Nicolas Jeanneté se faisait livrer des drogues de synthèse, comme de la 3MMC, à son domicile, par colis, selon nos confrères.

L'élu avait «alerté sur les effets» de la drogue:

L'élu centriste avait pourtant «alerté sur les effets dévastateurs de cette nouvelle drogue 3MMC consommée dans les soirées chemsex», avait-il écrit sur Twitter en novembre 2022. Il était alors déjà visé par les investigations des forces de l'ordre.

«J'ai réclamé des permanences gratuites anonymes avec addictologues et soutien psychologique», écrivait-il encore.

Le groupe Changer Paris, auquel appartient Nicolas Jeanneté, a fait savoir sur Twitter que l'élu a été suspendu à titre conservatoire.

Après le trafic de stupéfiants,la détention d'images à caractère pédopornographique.La garde à vue du conseiller municipal de Paris,Nicolas Jeanneté,a été prolongée mercredi 22 mars au soir,a appris le Figaro par le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien
...«L'exploitation de matériel informatique a révélé la présence d'images à caractère pédopornographique»,informe le parquet.Ainsi,l'ex-membre du groupe «Changer Paris» a vu sa garde à vue prolongée pour deux chefs d'accusations:

«Détention d'images de mineurs présentant un caractère pornographique» ainsi que pour «consultation inhabituelle d'un service de communication au public en ligne mettant à disposition l'image ou la représentation pornographique de mineurs».

Trafic de stupéfiants:

L'élu de la mairie du 15e arrondissement avait été interpellé lundi 20 mars à son domicile par des policiers de la brigade des stupéfiants de la capitale, ainsi que de la police judiciaire. Puis placé en garde à vue pour trafic de drogue et blanchiment.

Nicolas Jeanneté est soupçonné de s'être livré à un trafic de stupéfiants lors de soirées «chemsex». Une enquête préliminaire, ouverte en août 2022, aurait conclu que Nicolas Jeanneté se faisait livrer à son domicile des drogues de synthèse, comme de la 3MMC, par colis.

L'élu centriste avait pourtant «alerté sur les effets dévastateurs de cette nouvelle drogue 3MMC consommée dans les soirées chemsex», avait-il écrit sur Twitter en novembre 2022. Et ce alors qu'il était déjà visé par l'enquête préliminaire des forces de police.

Mardi 21 mars au soir, Rachida Dati, présidente du groupe d'opposition «Changer Paris», a réagi aux révélations sur son collègue du Conseil de Paris. La maire du 7e arrondissement de la capitale a déclaré que ces accusations «correspondent à tout ce contre quoi je me suis toujours battue. Je suis résolument du côté des victimes. Ces révélations atroces renforcent ma détermination à poursuivre le combat.»

La veille, «Changer Paris» s'était également exprimé sur Twitter , condamnant Nicolas Jeanneté «d'une suspension à titre conservatoire» du groupe politique.

également délégué général du petit parti politique Les Centristes,