«Si Emmanuel Macron semble avoir perdu la bataille de l’opinion, il n’a pour autant pas perdu la guerre»
Posté : 11 avril 2023 18:08
"«Si Emmanuel Macron semble avoir perdu la bataille de l’opinion, il n’a pour autant pas perdu la guerre». La tribune d’Alain Malraux
"«Trop à gauche pour la vraie droite, trop à droite pour la vieille gauche, excluant à juste titre les extrêmes, le chef de l’Etat est dans la position la plus inconfortable mais aussi, de façon paradoxale, la meilleure qui soit, parce qu’en surplomb»
Alain Malraux 06/04/2023
Alain Malraux.Sipa Press
S’il est une tradition respectée avec une ponctualité chirurgicale dans l’histoire de France, c’est bien celle de l’outrance : désormais, il est devenu tragi-comique d’entendre d’un peu partout s’élever sans discontinuer l’éloge indéfiniment repris de De Gaulle après l’avoir vu invariablement traîné dans la boue onze ans de suite, traité tour à tour de fasciste sénile, dictateur gâteux, grotesque paranoïaque menaçant nos libertés en même temps que la République et la démocratie. Quant à Malraux, lorsque de Gaulle prit, avec Georges Pompidou, l’initiative de créer un ministère des Affaires culturelles pour le lui confier, retenons que le directeur d’Esprit, revue consultée comme un catéchisme mensuel par la bien-pensance, ne trouva rien de plus inspiré que de déclarer à son sujet : « Il sera le nouveau Goebbels d’un nouvel Hitler » (sic)."
https://www.lopinion.fr/politique/macro ... -tribune-d
"«Trop à gauche pour la vraie droite, trop à droite pour la vieille gauche, excluant à juste titre les extrêmes, le chef de l’Etat est dans la position la plus inconfortable mais aussi, de façon paradoxale, la meilleure qui soit, parce qu’en surplomb»
Alain Malraux 06/04/2023
Alain Malraux.Sipa Press
S’il est une tradition respectée avec une ponctualité chirurgicale dans l’histoire de France, c’est bien celle de l’outrance : désormais, il est devenu tragi-comique d’entendre d’un peu partout s’élever sans discontinuer l’éloge indéfiniment repris de De Gaulle après l’avoir vu invariablement traîné dans la boue onze ans de suite, traité tour à tour de fasciste sénile, dictateur gâteux, grotesque paranoïaque menaçant nos libertés en même temps que la République et la démocratie. Quant à Malraux, lorsque de Gaulle prit, avec Georges Pompidou, l’initiative de créer un ministère des Affaires culturelles pour le lui confier, retenons que le directeur d’Esprit, revue consultée comme un catéchisme mensuel par la bien-pensance, ne trouva rien de plus inspiré que de déclarer à son sujet : « Il sera le nouveau Goebbels d’un nouvel Hitler » (sic)."
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