Laurent BERGER passe la main le 21 juin à Marylise LEON
Posté : 19 avril 2023 12:40

Voilà le pendant à la CFDt de la nouvelle secrétaire de la CGT, Sophie Binet. 2 femmes secrétaires générales des 2 premières centrales ouvrières, que demander de plus et de mieux?!
Son parcours universitaire, professionnel et syndical, c'est pas une Ginette qui vapote!Laurent Berger annonce qu'il quittera ses fonctions de secrétaire général de la CFDT le 21 juin, après 11 ans de mandat.
Dans une interview au quotidien "Le Monde",...pas Valeurs Actuellesle leader du premier syndicat de France affirme qu'il sera remplacé par Marylise Léon, actuelle numéro deux de la CFDT.
"Je ne suis pas indispensable à la CFDT." Le secrétaire général du premier syndicat de France, Laurent Berger, annonce mercredi 19 avril, dans une interview au Monde, qu'il quittera ses fonctions le 21 juin. "Ce n'est ni un coup de tête ni un choix dicté par l'actualité", précise celui qui a mené l'opposition dans la rue à la réforme des retraites.
Arrivé à la tête du syndicat en novembre 2012, Laurent Berger sera remplacé par Marylise Léon, actuelle numéro deux de la CFDT. "Je crois qu'il est important que des femmes soient à la tête d'organisations syndicales", déclare-t-il dans Le Monde, alors que Sophie Binet a remplacé Philippe Martinez à la tête de la CGT. A propos de sa successeure, il assure :
"Elle est capable, avec l'équipe qui sera autour d'elle, d'impulser un nouvel élan. (...) Elle est dynamique, elle a une compréhension du monde du travail qui est forte, parfois plus fine que la mienne. (...) Elle est appréciée au sein de la maison, elle est proche des gens, humaine."![]()
Laurent Berger affirme également dans cet entretien qu'il ne s'engagerait pas en politique à la fin de son mandat. "Non, je ne serai pas candidat en 2027", explique-t-il. "Est-ce que je continuerai à faire de la politique, c'est-à-dire participer à la vie de la cité ? Oui. Si certains croient que je vais me taire, c'est une erreur. Je poursuivrai ma vie de militant."

Titulaire d'un Master de chimie, elle a été responsable sécurité environnement pour un cabinet de conseil pendant plusieurs années.
Elle a ensuite travaillé en tant que formatrice et chargée d’études auprès des représentants du personnel sur les enjeux de conditions de travail, de santé, de sécurité et de risques technologiques5.
Suite à l’explosion de l'usine AZF de Toulouse, elle travaille à l’élargissement des prérogatives des représentants du personnel sur les enjeux de risques industriels et de protection de l’environnement (sites classés Seveso seuils hauts et bas).
Elle prend un mandat à la Fédération Chimie Energie en 2008 pour la prise en charge de la question des risques industriels majeurs, la prévention des maladies professionnelles et les négociations des conventions collectives de la branche papier-carton.
Fine connaisseuse des négociations de branches, elle suit de très près, en plus des questions industrielles, la transition énergétique, numérique et les enjeux de responsabilité sociale des entreprises (RSE). A ce titre, elle s’investit particulièrement pour l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance en 2017 et la défense d’une « co-détermination à la française ».
En plein dans le mille!
Elle a obtenu le meilleur score des dix membres de la commission exécutive avec 99,17 % des voix1 au Congrès de 2014 à Marseille
Je l'

