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Les chiffres sont effrayants...Près d’un tiers des mineurs (30 %) consulte chaque mois au moins un site pornographique...Une pratique qui augmente depuis plusieurs années avec l’utilisation du smartphone, révèle jeudi une étude de Médiamétrie commandée par l’Arcom.

Ces 2,3 millions de mineurs sont ainsi exposés à des images pornographiques pendant plus de 50 minutes en moyenne chaque mois une proportion à peine plus faible que chez les adultes qui sont 37 % à consommer ces contenus selon l’étude réalisée en France en 2022 auprès de 25 000 panélistes.

Surtout,ils sont 600 000 mineurs de plus depuis l’automne 2017 lorsque la mesure a commencé à être réalisée sur trois écrans(ordinateur, smartphone,tablette numérique).

De fait, les trois quarts des moins de 18 ans utilisent exclusivement leur téléphone pour ces consultations, contre 55 % des majeurs.

Pour l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) chargée par la loi de protéger les mineurs face à ces images, « on est vraiment sur une consultation de masse des sites pornographiques par les mineurs qui se fait essentiellement sur les smartphones,c’est-à-dire hors du regard parental ».

31 % des filles de 12-13 ans en consultent également: Pire encore il ne s’agit pas forcément de mineurs proches de la majorité,beaucoup de jeunes garçons étant concernés.

« Ces mineurs sont encore plus jeunes que ce qu’on pensait...On a 51 % des garçons de 12-13 ans qui regardent des sites pornographiques chaque mois et quand même 21 % des garçons de 10-11 ans » alerte auprès de l’AFP ainsi qu’au micro de franceinfo, Laurence Pécaut-Rivolier, présidente du groupe de travail de l’Arcom sur la protection des publics.


Chez les filles la fréquentation des adolescentes est moindre: Non représentative jusqu’à 11 ans mais tout de même 31 % à 12-13 ans.En revanche, cette proportion diminue jusqu’à la majorité tandis qu’elle augmente chez les garçons, note l’étude.

Parmi les 179 sites étudiés la plateforme gratuite Pornhub se distingue en étant consultée par 18 % des mineurs.Son audience est constituée à hauteur de 17 % de mineurs contre 12 % pour la moyenne des autres sites du genre.

«Probablement y a-t-il un certain nombre d’éléments incitatifs (sur ce site, NDLR) comme la place sur les moteurs de recherche»,analyse Laurence Pécaut-Rivolier.

Saisie par des associations sur le fondement de la loi sur les violences conjugales de juillet 2020, l’Arcom a mis en demeure 15 sites pour qu’ils instaurent un véritable contrôle d’âge de leurs visiteurs et a saisi la justice pour demander le blocage de sept d’entre eux, dont Pornhub.

Une décision du tribunal judiciaire de Paris est attendue le 7 juillet.

Le Merlu a écrit : ↑25 mai 2023 16:44 Je ne suis qu'à moitié surpris.

On a tout fait pour banaliser la pornographie.
Aujourd'hui d'anciennes actrices porno sont des vedettes à la télé, elles viennent nous parler ... d'amour.
Des types comme Ardisson, n'hésitait pas à faire la promo de la pornographie dans ses émissions.
Cohn Bendit n'encourageait -il pas une forme de pédophilie, en parlant de son métier.

J'ai lu des articles de journaux, comme dans Libé, où on se félicitait que les Français aujourd'hui soient "moins coincé du cul".

On est peut être moins "coincé du cul" mais avec nos mœurs dégénérés, faut pas venir se plaindre, si ça déborde.

papibilou a écrit : ↑25 mai 2023 16:41 Les autres 50% sont en retard.

papibilou a écrit : ↑25 mai 2023 16:41 Les autres 50% sont en retard.

jabar a écrit : ↑25 mai 2023 18:40 Non, plutôt inquiétant comme tendance. Le porno sur internet n'a rien à voir avec regarder sous les jupes des filles (si tant est que certains trouvent cela normal).