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"En 2013, dans le cadre d'une réforme des retraites, il cosigne un amendement de son groupe politique prévoyant un passage progressif de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Cette position sera rappelée dix ans plus tard, lorsqu'il s'opposera au report de l'âge légal à 64 ans. Les partisans de cette dernière réforme rappelleront également que Charles de Courson a soutenu en 2022 la candidature présidentielle de Valérie Pécresse, dont le programme prévoyait un report de l'âge légal à 65 ans35.
Il s'oppose en 2016 au projet de déchéance de nationalité visant les binationaux : « Il ne faut pas diviser l’unité de la nation. On ne peut pas accepter qu’il y ait plusieurs catégories de Français ».
En mars 2017, il propose d’augmenter la rémunération des députés de 5 600 euros à 9 000 euros net par mois « pour leur assurer une vie décente ».
En janvier 2019, il fait partie des opposants les plus virulents à la « Loi anti-casseurs » portée par le gouvernement LREM et le ministre Christophe Castaner, comparant même les dérives de cette loi et son atteinte à l'état de droit à celles du régime de Vichy, évoquant le cas de son grand-père Léonel de Moustier, député ayant refusé le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, mort en déportation au camp de Neuengamme et de son père, Aymard de Courson, opposant à ce régime durant la Seconde Guerre mondiale.
En février 2022, il reproche à la politique du président de la République Emmanuel Macron « son absence totale de dimension sociale » tout en se déclarant « suffoqué par l’obéissance aveugle et l’absence de conviction des députés de la majorité ». Il critique également Éric Zemmour, en lequel il voit un « faussaire » pour ses prises de position sur le régime de Vichy32.
En mars 2023, après la décision de la Première ministre Élisabeth Borne de mettre en application l'article 49.3 afin de permettre le passage de la loi portant sur la réforme des retraites, malgré le mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2023, Charles de Courson évoque un déni de démocratie et annonce devant les journalistes : « C'est inadmissible d'utiliser un 49.3 et de mettre le feu au pays... ». Il annonce dans le même temps le dépôt d'une motion de censure transpartisane au nom du groupe LIOT auquel il est inscrit et explique que des signatures assez diverses s'ajouteront à cette demande, « allant des Républicains aux socialistes et aux écologistes »39.
Avec le groupe LIOT, il dépose aussi une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites promulguée en avril par Emmanuel Macron et organiser « la tenue d'une conférence de financement du système des retraites »40. Ce texte n'aurait besoin que d'une majorité simple pour être approuvé, contrairement à une motion de censure qui requiert une majorité absolue40 : les abstentions comptant, la marche est jugée moins haute41. La gauche41 et le Rassemblement national ont indiqué que leurs députés pourraient le voter40. L'objectif est de séduire des députés LR compte tenu du fait « qu'il ne reste plus grand-chose de l'accord qu’ils avaient passé avec le gouvernement dans le texte validé par le Conseil constitutionnel »41.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Courson