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L'auteur souligne que le consensus peut être influencé par des intérêts financiers, politiques ou idéologiques, et que des scientifiques peuvent être manipulés inconsciemment par des financements ou des pressions externes.

Il aborde également la question des erreurs passées en sciences, telles que la condamnation injuste du gras au profit du sucre, mettant en évidence la complexité de la recherche scientifique et les évolutions des connaissances au fil du temps.

L'auteur critique le recours au consensus pour justifier certaines positions, en particulier dans le domaine du changement climatique, en soulignant les incertitudes et les limites des modèles climatiques actuels. Il met en garde contre les déclarations affirmant que les modèles sont clairs et prédisent le futur avec certitude, soulignant que la science est toujours sujette à des incertitudes et que la prédiction exacte de phénomènes complexes tels que le climat est un défi considérable.

Dans l'ensemble, le passage soulève des questions importantes concernant l'intégrité scientifique, les biais potentiels dans le discours du consensus et l'importance de reconnaître les limites de la connaissance scientifique. Il invite à la prudence face aux affirmations catégoriques et à garder un esprit critique dans l'analyse des données et des déclarations scientifiques.

Un autre exemple cité est celui de la lobotomie, une procédure médicale controversée qui a été soutenue par un consensus à l'époque et qui a même valu un prix Nobel de médecine. Pourtant, cette pratique s'est avérée être une erreur grave et a eu des conséquences désastreuses pour de nombreuses personnes. Cela met en évidence les dangers de suivre aveuglément un consensus sans remettre en question les preuves et les méthodes sous-jacentes.

Ces exemples rappellent qu'un consensus n'est pas une garantie de vérité absolue en science et que la recherche scientifique doit être rigoureuse, transparente et indépendante de toute influence extérieure pour parvenir à des conclusions fiables.

et ça continue. encore un escroc certes intelligent et bien habillé qui manie l'art du discours avec habileté ....

Idriss Aberkane
En 2013, Idriss Aberkane dépose un doctorat en diplomatie et « noopolitique » au Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS). D'après L'Express le terme « noopolitique », censé signifier « l'interaction du pouvoir du savoir et de la sagesse »,a été inventé par Aberkane6. D'après Thomas C. Durand, la valeur de cette thèse est sujette à caution, et le CEDS n'est pas habilité à délivrer de doctorat en France7.

En juin 2014, il soutient une thèse de doctorat en littérature générale et comparée6.

En février 2016, il obtient un doctorat en sciences de gestion soutenu à l'Université Paris-Saclay6. Thomas C. Durand précise qu'Idriss Aberkane le présente faussement comme un doctorat en « Neurosciences cognitives et économie de la connaissance » (aucune de ces disciplines ne faisant d'ailleurs partie des compétences de l'école doctorale de l'École polytechnique)7.



S'exprimant fréquemment sur l'économie de la connaissance, il participe à diverses émissions radio et télévisées. En 2016, Idriss Aberkane publie l'essai Libérez votre cerveau !, ouvrage mêlant vulgarisation sur les neurosciences et théories sur le potentiel de développement de l'esprit humain, dans lequel il plaide pour un épanouissement de l'homme grâce à la « neurosagesse ». Selon lui, « les sciences sont là pour épanouir l’homme et le libérer. Même s’il est vrai que, seules, elles ne peuvent le faire car, ce qui libère, c’est la sagesse […] Une civilisation qui produit beaucoup de connaissances, combien de sagesse produit-elle ? Si elle engendre trop de connaissances et pas assez de sagesse, elle est vouée à l’extinction ». L'ouvrage, qui se veut un « manifeste pour les neurodroits » mêlant concepts scientifiques, observations morales, récit personnel et conseils divers5, est un succès de librairie : initialement tiré à 13 000 exemplaires, il est rapidement réimprimé à 40 0005. Sa parution vaut à Idriss Aberkane d'être invité à de nombreuses reprises dans les médias et de faire l'objet de plusieurs portraits dans la presse5,9.

Pour Aberkane, qui vante le biomimétisme, « la nature est le plus grand gisement de connaissances sur Terre. C’est une bibliothèque qui a 4 milliards d’années de recherche et de développement, donc il faut la lire plutôt que la brûler ! » Afin d'améliorer l'accès au savoir et l'efficacité professionnelle, il prône ce qu'il appelle la « matrice » Love Can Do (« l'amour peut le faire »)5. Il plaide par ailleurs pour la complémentarité des sciences et de la spiritualité, qui sont pour lui « deux besoins de notre identité », et affirme à ce titre que « les plus grands chercheurs de l’Histoire étaient profondément versés dans la spiritualité : Newton, Einstein5… »

un énième gourou adepte des théories anti vax et climato sceptique qui a bien compris l'intérêt de surfer sur la vague des complotistes en tout genre et ce quelque soit le sujet. avec toujours le même schéma, partir d'une vérité (le consensus scientifique est effectivement sujet à évolution) pour en faire le point de départ d'un argumentaire qui conduit à nier la réalité des faits.

on ne nous dit pas tout, la vérité est ailleurs et la force de l'amour est en toi. (et surtout n'oublie pas d'acheter mon bouquin)

Idriss Aberkane possède plusieurs entreprises, Eirin International au Sénégal (une société de microcrédit agricole), Scanderia12 (société de jeux éducatifs) et enfin la SASU Aberkane fondée en juin 2014 à Villejuif, qui a été liquidée au 12 juillet 2018. Aucune de ces entreprises ne semble cependant avoir d'activité réelle en dehors de la promotion d'Idriss Aberkane7.

Selon Thomas C. Durand, la société de jeux sérieux « Scanderia » fondée par Aberkane n'a pas produit le moindre jeu, et son site web est à l'abandon depuis août 2014. Par ailleurs, il serait impossible de trouver des informations sur l'activité de sa société de microcrédits agricoles, Eirin International, qui n'est mentionnée que sur des pages web liées à Aberkane7.

La société General Bionics créée en 2018 et implantée à Neuchâtel (et qu'il présentait comme « le futur "McKinsey du biomimétisme" ») est fermée et est placée en liquidation à l'automne 201913, et fait l'objet d'une enquête pour des soupçons de « gestion déloyale » de la part du ministère public du canton de Neuchâtel6.

La seule société encore existante d'Idriss Aberkane est la « fondation Bioniria », elle aussi implantée en Suisse, qui promeut « le développement durable et la bio-inspiration à l'échelle internationale », et semble avoir mené quelques activités humanitaires au Sénégal avant d'être gelée par la justice suisse6

et je passe sur le reste la liste est longue comme le bras ....

Bah, quand lit son CV, on sait de suite à qui ont à affaire :

"Idriss Aberkane, né le 23 mai 1986, est un conférencier et essayiste français.

Médiatisé pour ses conférences de développement personnel, il publie en 2016 l'essai Libérez votre cerveau !

Il fait l'objet de critiques, pour avoir gonflé son CV et pour l'utiliser afin de traiter de sciences qui ne sont pas dans son domaine de compétence. La crédibilité scientifique de ses déclarations et de ses publications est également remise en question.

Dans les années 2020, il diffuse des thèses complotistes et de fausses informations sur la pandémie de Covid-19, devenant ainsi l'une des figures du mouvement antivax. "

Doctorats

En 2013, Idriss Aberkane dépose un doctorat en diplomatie et « noopolitique » au Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS). D'après L'Express le terme « noopolitique », censé signifier « l'interaction du pouvoir du savoir et de la sagesse », a été inventé par Aberkane6. D'après Thomas C. Durand, la valeur de cette thèse est sujette à caution, et le CEDS n'est pas habilité à délivrer de doctorat en France7.

En juin 2014, il soutient une thèse de doctorat en littérature générale et comparée6.

En février 2016, il obtient un doctorat en sciences de gestion soutenu à l'Université Paris-Saclay6. Thomas C. Durand précise qu'Idriss Aberkane le présente faussement comme un doctorat en « Neurosciences cognitives et économie de la connaissance » (aucune de ces disciplines ne faisant d'ailleurs partie des compétences de l'école doctorale de l'École polytechnique)7.

En novembre 2016, c'est au tour d'articles de L'Express, de Marianne, et de Libération de mettre en cause la véracité de ce curriculum vitæ, « dopé » à des fins promotionnelles, confirmant après vérification auprès des divers établissements qu'Idriss Aberkane n'est ni normalien, ni enseignant-chercheur au CNRS ou à Polytechnique. Il a par contre bien été pendant un an chercheur associé (c'est-à-dire bénévole) au Centre de recherche en gestion de l'École polytechnique, lequel est affilié au CNRS9,20.

Par ailleurs, il est souvent présenté comme « neuroscientifique ». Sa thèse de doctorat porte sur l'« économie de la connaissance » et il s'agit d'un diplôme en « gestion », non en biologie ni en neurosciences.

La version donnée par Idriss Aberkane de son parcours scolaire a fait l'objet d'enquêtes de vérification des faits qui ont révélé de nombreuses manipulations et exagérations, notamment concernant ses pretendus multiples doctorats9. Thomas C. Durand affirme que le fait que toutes ces thèses aient été effectuées dans des disciplines non étudiées par Idriss Aberkane, dirigées et évaluées par le même petit groupe de personnes dont presque aucune n'exerce dans les disciplines revendiquées suggère qu'il s'agit de « thèses de complaisance », sans réelle valeur universitaire, ce que semble confirmer l'absence de publications universitaires significatives issues de ces travaux7. "

https://fr.wikipedia.org/wiki/Idriss_Aberkane

Bon, je vais arrêter là, la suite est dans le lien.
En résumé, ce monsieur n'est qu'un bonimenteur, un tricheur (gonfle son CV) en quête d'une notoriété à la Raoult, c'est tout.