Forum-Actualite.com • Débats Politiques

L'Agence américaine du médicament a autorisé un comprimé contre la dépression post-partum.

Avant cela, le seul traitement existant nécessitait une injection.

Une mère sur huit ressent ces symptômes.

Un espoir pour les nombreuses mères concernées. L'Agence américaine du médicament (FDA) a autorisé vendredi pour la première fois un comprimé pour traiter la dépression post-partum. Alors que le seul traitement existant jusqu'à présent nécessitait une injection, le Zurzuvae, premier médicament oral pour la dépression post-partum, devrait être plus facilement accessible aux patientes.
Après l'accouchement, une femme sur huit ressent ces symptômes, qui peuvent durer plusieurs mois. Mais seules un quart des personnes concernées reçoivent un traitement. La responsable en psychiatrie à l'Agence américaine du médicament, Tiffany Farchione, décrit cette maladie comme "grave et potentiellement mortelle, au cours de laquelle les femmes ressentent de la tristesse, un sentiment de culpabilité, d'inutilité". 
La FDA ajoute à ces symptômes "une perte d'intérêt pour les activités que la personne appréciait et une baisse de capacité à éprouver du plaisir". Selon Tiffany Farchione, "avoir accès à un médicament à voie orale sera une option bénéfique pour nombre de ces femmes qui font face à des sentiments extrêmes, et même parfois menaçant la vie".

https://www.tf1info.fr/sante/depression ... 65767.html

Une naissance est censé être un événement heureux empli de joie, de bonheur, d’amour et pourtant paradoxalement de nombreuses mères éprouvent tristesse, angoisse, anxiété voire sombre dans un état dépressif après un accouchement. Il est nécessaire de lever le tabou sur ces maladies mentales qui sont souvent méconnues mais qui hélas sont en constante augmentation. On estime à 20% les femmes qui souffrent de dépression post partum. Il est donc important d’apprendre à identifier cette maladie afin d’en assurer une prise en charge en conséquence (suivi médical, psychologique, psychiatrique). D’autant que la conséquence d’une dépression post partum peut conduire au suicide. Cela fait écho à un drame absolument épouvantable survenu récemment, je vous poste l’article :

La cancérologue qui aurait tué son poupon avant de se suicider aurait pu souffrir de dépression post-partum

La dépression post-partum est probablement à l'origine du suicide de Krystal Cascetta, médecin spécialiste du cancer à New York. 

La médecin cancérologue new-yorkaise Krystal Cascetta, qui a tué sa fille d’environ quatre mois, avant de retourner l'arme contre elle, aurait été victime d'une dépression post-partum, selon un nouveau rapport.

Les enquêteurs envisagent la possibilité selon laquelle la Dre Cascetta aurait souffert de troubles mentaux, voire d’une psychose post-partum sévère, avant de commettre l’irréparable.

Le samedi 5 août dernier, la cancérologue de 40 ans, dans un geste apparemment inexplicable, serait vraisemblablement entrée dans la chambre de son poupon puis l’aurait tué d’une balle avant de retourner l’arme contre elle.
«La nouvelle a été absolument bouleversante», a déclaré Adriana Pentz à CBS News.
Dépression post-partum
La Dre Cathrine Daniels, psychiatre au Westchester Medical Center, a déclaré que la maladie «ne fait pas de discrimination en fonction de l'éducation, de l'âge ou de l'envie d'avoir un bébé ou d'être mère», rapporte le New York Post.
La Dre Daniels ajoute que pour cette raison, il est important de soutenir les nouvelles mamans, de leur offrir de l'amour et de soutien et de veiller sur elles au cas où elles commenceraient à éprouver des difficultés.

«Les femmes semblent très anxieuses et préoccupées par le bien-être de leur bébé, elles doutent de leur capacité à s'occuper correctement de leur enfant, et on observe une véritable tristesse, un désintérêt et un repli sur soi», explique-t-elle encore.
Les enquêteurs n'ont pas révélé publiquement ce qui, selon eux, a conduit à cette horrible tragédie. Les publications sur les réseaux sociaux de la Dre Cascetta et de son mari de 37 ans, Tim Talty, semblaient montrer une vie idyllique et heureuse depuis leur mariage en 2019.
L'horrible incident s'est déroulé dans la maison de Westchester, d'une valeur d'un million de dollars, que la Dre Cascetta partageait avec M. Talty.
La police de l'État a déclaré que la spécialiste en hématologie-oncologie est décédée d'une blessure par balle auto-infligée vers 7 heures du matin samedi, après avoir apparemment tiré sur son enfant.

«Une enquête préliminaire a révélé qu'à environ 7 heures du matin, Krystal Cascetta est entrée dans la chambre de son enfant et a tiré sur celui-ci avant de retourner l'arme contre elle», avait alors déclaré la police de l’État.
«La scène correspond à un meurtre-suicide», avait-elle ajouté.
L'âge du poupon n’a pas été confirmé, mais des messages sur les réseaux sociaux suggèrent qu'elle serait née vers le mois de mars, indique le New York Post.
Un parcours plein de compassion
La Dre Cascetta était diplômée de l'Albany Medical College, selon sa biographie sur le site Web de l'hôpital Mount Sinai de New York, où elle travaillait.
Elle y a d’ailleurs reçu un prix pour la compassion dont elle a fait preuve dans ses rapports avec les patients.
Elle a effectué son internat à la Hofstra North Shore LIJ School of Medicine au North Shore University Hospital, où elle a reçu un prix similaire.

À l’hôpital Mount Sinai, la Dre Cascetta s'est spécialisée dans la recherche sur le cancer du sein, une passion qui, selon son mari, lui a été inspirée par le décès de la meilleure amie de sa mère.
«Lorsque Krystal était aux études, la meilleure amie de sa mère est décédée d'un cancer du sein», a écrit M. Talty sur le site Web de sa société. 
«C'est cet événement marquant qui a aidé Krystal à décider que l'oncologie médicale serait sa spécialité», a-t-il ajouté.

https://www.journaldemontreal.com/2023/ ... t-partum-1

J'ai hélas connu un cas et le couple s'est désaggrégé au point que l'enfant a du être retiré de la garde des parents, le mari s'est suicidé, et la femme s'est retrouvé en hôpital psychiatrique.

fleur2jasmin a écrit : ↑12 août 2023 13:01 Une naissance est censé être un événement heureux empli de joie, de bonheur, d’amour et pourtant paradoxalement de nombreuses mères éprouvent tristesse, angoisse, anxiété voire sombre dans un état dépressif après un accouchement. Il est nécessaire de lever le tabou sur ces maladies mentales qui sont souvent méconnues mais qui hélas sont en constante augmentation. On estime à 20% les femmes qui souffrent de dépression post partum. Il est donc important d’apprendre à identifier cette maladie afin d’en assurer une prise en charge en conséquence (suivi médical, psychologique, psychiatrique). D’autant que la conséquence d’une dépression post partum peut conduire au suicide. Cela fait écho à un drame absolument épouvantable survenu récemment, je vous poste l’article :

IL faut savoir qu'a partir DU 6 ième accouchement . ..les femmes commencent a déprimer ..
Au dessus de 10 le moral .remonte en flèche .

Certaines personnes,femmes, s'occupent a accompagner les futurs mamans . En sommes c'est comme un "coach".....mais le nom donné c'est Doula.

papibilou a écrit : ↑14 août 2023 17:05 J'ai hélas connu un cas et le couple s'est désaggrégé au point que l'enfant a du être retiré de la garde des parents, le mari s'est suicidé, et la femme s'est retrouvé en hôpital psychiatrique.

Oh mon Dieu, quelle tristesse. Terrible.

Je ne sais pas ce qui déclenche ce type de mal être pour les femmes après un accouchement ? Certains disent que c’est dû à la chute d’hormones, d’autres parlent d’une maternité trop idéalisée par ces dernières et la confrontation à la réalité (bien trop éloignée de leurs idéaux) créent en elles un choc, d’autres encore parlent de facteurs génétiques.. bref c’est une énigme.

A noter que la dépression post partum n’a rien à voir avec le baby blues ou encore ce qu’on appelle « le burn out maternel » qui se caractérise par une fatigue extrême, épuisement…. C’est peut être un facteur favorisant mais faut savoir que dans la dépression post partum on est vraiment dans la pathologie alors que le baby blues par exemple c’est un état passager qui touche plus de 70% des femmes, ce qui est assez fréquent finalement.

La dépression post partum est une maladie grave qui peut conduire au suicide (comme j’ai évoqué plus haut) notamment par l’illustration de ce drame horrible. L’histoire évoquée par Papibilou est tragique également. Après c’est vrai que les maris sont souvent démunis face à la détresse de leur épouse et j’imagine que ce sentiment doit les ronger aussi. C’est terrible de se sentir impuissant, démuni face à la souffrance d’un proche qui plus est notre moitié…. J’ajoute également que c’est particulièrement face aux épreuves et confronté à celles ci qu’on mesure la solidité d’un couple, il y en a qui se désagrègent comme d’autres au contraire peuvent en sortir soudés…

mic43121 a écrit : ↑15 août 2023 18:40

fleur2jasmin a écrit : ↑12 août 2023 13:01 Une naissance est censé être un événement heureux empli de joie, de bonheur, d’amour et pourtant paradoxalement de nombreuses mères éprouvent tristesse, angoisse, anxiété voire sombre dans un état dépressif après un accouchement. Il est nécessaire de lever le tabou sur ces maladies mentales qui sont souvent méconnues mais qui hélas sont en constante augmentation. On estime à 20% les femmes qui souffrent de dépression post partum. Il est donc important d’apprendre à identifier cette maladie afin d’en assurer une prise en charge en conséquence (suivi médical, psychologique, psychiatrique). D’autant que la conséquence d’une dépression post partum peut conduire au suicide. Cela fait écho à un drame absolument épouvantable survenu récemment, je vous poste l’article :

IL faut savoir qu'a partir DU 6 ième accouchement . ..les femmes commencent a déprimer ..
Au dessus de 10 le moral .remonte en flèche .

Mais qu’est ce qu’il raconte mon Islamophobe préféré ? C’est un sujet sérieux, please : respectez ! Ne venez pas polluer avec vos sarcasmes svp.

LOFOTEN a écrit : ↑15 août 2023 19:21 Certaines personnes,femmes, s'occupent a accompagner les futurs mamans . En sommes c'est comme un "coach".....mais le nom donné c'est Doula.

Théoriquement c’est aussi le rôle des sages femmes et des professionnels de la PMI.

LE SUICIDE, PREMIÈRE CAUSE DE MORTALITÉ DES MÈRES DU DÉBUT DE LA GROSSESSE JUSQU'À UN AN APRÈS L'ACCOUCHEMENT


Des spécialistes rappellent l'importance de "dépasser la sphère strictement obstétricale" en ce qui concerne la santé des femmes, et veulent mettre en lumière l'importance de la santé mentale tout au long de la grosse et en post-partum.

Si elles sont rares, les "morts maternelles" existent toujours en France, où près de 100 femmes meurent chaque année de complications liées à la grossesse, soit une tous les quatre jours en moyenne, selon un rapport de Santé publique France et de l'Inserm publié ce mercredi 3 avril.
Entre 2016 et 2018, 272 morts maternelles ont été enregistrées, c'est-à-dire de décès sur la période allant de la conception à un an après la fin de la grossesse.

Ces chiffres sont stables et la France se situe dans la moyenne des pays européens. "Même dans les pays riches où elle est devenue rare, car (la mortalité maternelle) constitue un événement sentinelle qui alerte sur les inégalités et les priorités en santé maternelle", précise le rapport.
Un décès de cause psychiatrique toutes les 3 semaines
Le premier enseignement de ce rapport est que le suicide est devenu la première cause de mortalité maternelle. "Ce profil rappelle que la santé des femmes enceintes dépasse la sphère strictement obstétricale", pointe le rapport, qui recense environ un décès maternel de cause psychiatrique toutes les trois semaines en France.
Pour diminuer ce risque, "les facteurs de risque, personnels et familiaux, de dépression périnatale doivent être connus des professionnels de la périnatalité et recherchés tout au long du suivi de la grossesse et du post-partum", préconise les experts.

"Des femmes ressentent encore une forte culpabilité à éprouver de la tristesse, un manque de plaisir avec leur enfant, un sentiment de n'être pas une bonne mère, mais verbalisent peu", détaille à l'AFP Catherine-Deneux Tharaux, directrice de recherche à l'Inserm :

https://www.bfmtv.com/sante/le-suicide- ... 30716.html