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Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 13:33
par Fonck1
Féminicide en Savoie : ce que l'on sait du meurtre d'une policière et de l'interpellation de son ex-mari
L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, a été interpellé vendredi matin par le GIGN à 5 km du lieu du meurtre, "probablement commis avec préméditation", selon le parquet de Chambéry.
Sa fuite a duré 24 heures. L'homme soupçonné d'avoir tué son ex-femme, jeudi 31 août, dans une rue d'un petit village de Savoie, La Croix-de-la-Rochette, a été retrouvé à cinq kilomètres de là, vendredi matin. Le sexagénaire a été interpellé sans incident par les hommes du GIGN à Arvillard, a appris franceinfo auprès du parquet de Chambéry.
La victime, une policière de 42 ans, a été tuée avec ce qui pourrait être une machette, sous les yeux de son fils de 3 ans. Voici ce que l'on sait de ce meurtre, "probablement commis avec préméditation", selon le parquet.
La policière, hors service, venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche
Les faits se sont produits peu après 9 heures, jeudi. La victime, une fonctionnaire de police au commissariat de Chambéry, âgée de 42 ans, venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche de la commune. Hors service, elle rentrait à son domicile à pied, accompagnée de son autre enfant, un petit garçon âgé de 3 ans, lorsqu'elle a été attaquée par un homme en pleine rue. Ce dernier lui a porté plus d'une dizaine de violents coups "au moyen d'une arme qui, d'après les constatations opérées sur place ultérieurement par le médecin légiste, pourrait être une arme de type machette", rapporte le procureur de la République de Chambéry, Jean-Yves Michau, dans un communiqué.
Malgré l'intervention rapide des secours, elle est décédée sur place. Son autopsie doit avoir lieu vendredi à l'institut médico-légal de Grenoble.
Les deux enfants de la victime ont été pris en charge en milieu hospitalier dans le cadre du protocole de protection des mineurs, précise le procureur. Ce dispositif, créé en Seine-Saint-Denis en 2015 et généralisé à la France entière en avril 2022, prévoit notamment une hospitalisation de 72 heures des mineurs témoins de féminicide ou tentative de féminicide.
"Grande tristesse à l'annonce de ce qui, selon les premiers éléments, serait un féminicide, une policière hors service tuée sur la voie publique en Savoie. Pensées pour sa famille, ses proches et ses collègues", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur X (anciennement Twitter).
Son ex-mari considéré comme le principal suspect
Les soupçons se portent très rapidement sur l'ancien mari de la victime, âgé de 61 ans, père de ses deux enfants. Avant sa séparation, le couple vivait à Nice. Après la rupture, la policière faisait l'objet d'une ordonnance de protection, rendue par un juge aux affaires familiales. Cette mesure, prise en 2017 a appris franceinfo auprès du parquet de Nice, permet d'assurer dans l'urgence la protection de victimes de violences conjugales ou intrafamiliales. Le 10 novembre 2020, son époux a été condamné par le tribunal judiciaire de Nice pour non-respect de cette ordonnance. Le divorce a été prononcé en 2021.
Son ex-femme avait obtenu sa mutation en Savoie, au commissariat de Chambéry, s'installant avec son nouveau compagnon et ses deux enfants à La Croix-de-la-Rochette. Depuis, elle avait déposé plainte contre son ex-mari pour non-paiement de pension alimentaire. Selon le parquet, même si les relations entre les anciens conjoints demeuraient difficiles, aucune autre plainte, pour violences, harcèlement ou toute autre infraction contre son ex-mari n'avait été déposée.
Cependant, Fabrice Galatioto, secrétaire départemental syndicat unité SGP Police FO, a expliqué à France Télévisions que "cela faisait cinq ans qu'elle signalait à la justice ce genre de fait, parce qu'elle a été victime de la part de cet individu de violences, de harcèlement, de menaces".
Une enquête ouverte pour assassinat et des recherches actives pour retrouver l'ancien conjoint
Après le meurtre, l'homme a pris la fuite à bord d'un véhicule. Des moyens importants ont été mobilisés par la gendarmerie pour le retrouver, avec notamment plusieurs dizaines de militaires du peloton de surveillance et d'intervention, appuyés d'un hélicoptère, ainsi que des gendarmes de la section de recherches et brigade de recherches de Chambéry, en charge d'une enquête de flagrance rapidement ouverte pour assassinat. Les gendarmes avaient retrouvé la voiture du suspect dans un camping, puis une autre qui lui avait servi de relais dans sa fuite.
Le sexagénaire a finalement a été interpellé ce vendredi matin, vers 10 heures, à Arvillard, près d'un centre de méditation bouddhiste, dans le cadre d'une opération conjointe du GIGN et de la gendarmerie de Savoie. "Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l’interpellation de l’individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants", a réagi sur X le ministre de l'Intérieur. L'homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Chambéry.
https://www.francetvinfo.fr/societe/fem ... 37253.html
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 14:07
par Mickey
Et ?
Daval, Jubillar...ce n'est pas les feminicide "à la française" qui manquent.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 14:34
par Fonck1
Ha alors si c'est pas trop grave....

Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 15:52
par vivarais
Fonck1 a écrit : ↑02 septembre 2023 13:33
Féminicide en Savoie : ce que l'on sait du meurtre d'une policière et de l'interpellation de son ex-mari
L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, a été interpellé vendredi matin par le GIGN à 5 km du lieu du meurtre, "probablement commis avec préméditation", selon le parquet de Chambéry.
Sa fuite a duré 24 heures. L'homme soupçonné d'avoir tué son ex-femme, jeudi 31 août, dans une rue d'un petit village de Savoie, La Croix-de-la-Rochette, a été retrouvé à cinq kilomètres de là, vendredi matin. Le sexagénaire a été interpellé sans incident par les hommes du GIGN à Arvillard, a appris franceinfo auprès du parquet de Chambéry.
La victime, une policière de 42 ans, a été tuée avec ce qui pourrait être une machette, sous les yeux de son fils de 3 ans. Voici ce que l'on sait de ce meurtre, "probablement commis avec préméditation", selon le parquet.
La policière, hors service, venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche
Les faits se sont produits peu après 9 heures, jeudi. La victime, une fonctionnaire de police au commissariat de Chambéry, âgée de 42 ans, venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche de la commune. Hors service, elle rentrait à son domicile à pied, accompagnée de son autre enfant, un petit garçon âgé de 3 ans, lorsqu'elle a été attaquée par un homme en pleine rue. Ce dernier lui a porté plus d'une dizaine de violents coups "au moyen d'une arme qui, d'après les constatations opérées sur place ultérieurement par le médecin légiste, pourrait être une arme de type machette", rapporte le procureur de la République de Chambéry, Jean-Yves Michau, dans un communiqué.
Malgré l'intervention rapide des secours, elle est décédée sur place. Son autopsie doit avoir lieu vendredi à l'institut médico-légal de Grenoble.
Les deux enfants de la victime ont été pris en charge en milieu hospitalier dans le cadre du protocole de protection des mineurs, précise le procureur. Ce dispositif, créé en Seine-Saint-Denis en 2015 et généralisé à la France entière en avril 2022, prévoit notamment une hospitalisation de 72 heures des mineurs témoins de féminicide ou tentative de féminicide.
"Grande tristesse à l'annonce de ce qui, selon les premiers éléments, serait un féminicide, une policière hors service tuée sur la voie publique en Savoie. Pensées pour sa famille, ses proches et ses collègues", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur X (anciennement Twitter).
Son ex-mari considéré comme le principal suspect
Les soupçons se portent très rapidement sur l'ancien mari de la victime, âgé de 61 ans, père de ses deux enfants. Avant sa séparation, le couple vivait à Nice. Après la rupture, la policière faisait l'objet d'une ordonnance de protection, rendue par un juge aux affaires familiales. Cette mesure, prise en 2017 a appris franceinfo auprès du parquet de Nice, permet d'assurer dans l'urgence la protection de victimes de violences conjugales ou intrafamiliales. Le 10 novembre 2020, son époux a été condamné par le tribunal judiciaire de Nice pour non-respect de cette ordonnance. Le divorce a été prononcé en 2021.
Son ex-femme avait obtenu sa mutation en Savoie, au commissariat de Chambéry, s'installant avec son nouveau compagnon et ses deux enfants à La Croix-de-la-Rochette. Depuis, elle avait déposé plainte contre son ex-mari pour non-paiement de pension alimentaire. Selon le parquet, même si les relations entre les anciens conjoints demeuraient difficiles, aucune autre plainte, pour violences, harcèlement ou toute autre infraction contre son ex-mari n'avait été déposée.
Cependant, Fabrice Galatioto, secrétaire départemental syndicat unité SGP Police FO, a expliqué à France Télévisions que "cela faisait cinq ans qu'elle signalait à la justice ce genre de fait, parce qu'elle a été victime de la part de cet individu de violences, de harcèlement, de menaces".
Une enquête ouverte pour assassinat et des recherches actives pour retrouver l'ancien conjoint
Après le meurtre, l'homme a pris la fuite à bord d'un véhicule. Des moyens importants ont été mobilisés par la gendarmerie pour le retrouver, avec notamment plusieurs dizaines de militaires du peloton de surveillance et d'intervention, appuyés d'un hélicoptère, ainsi que des gendarmes de la section de recherches et brigade de recherches de Chambéry, en charge d'une enquête de flagrance rapidement ouverte pour assassinat. Les gendarmes avaient retrouvé la voiture du suspect dans un camping, puis une autre qui lui avait servi de relais dans sa fuite.
Le sexagénaire a finalement a été interpellé ce vendredi matin, vers 10 heures, à Arvillard, près d'un centre de méditation bouddhiste, dans le cadre d'une opération conjointe du GIGN et de la gendarmerie de Savoie. "Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l’interpellation de l’individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants", a réagi sur X le ministre de l'Intérieur. L'homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Chambéry.
https://www.francetvinfo.fr/societe/fem ... 37253.html
c'st un drame familiale classique dont on ne connait pas tous les éléments à part le delta des âges
c'est souvent un vecteur dans ce type d'affaire
je ne vois pas pourquoi on mentionne le métier de la femme ; elle aurait été coiffeuse cela aurait été pareil
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 16:26
par Once
J'ai un petit souci avec cette nouvelle appellation de "féminicide" (comme avec d'autres d'ailleurs, genre "migrants", "islamo-gauchisme", "islamophobie" etc etc).
Est-ce que des hommes maltraitent, voire tuent des femmes parce qu'elles sont des femmes, comme les nazis, en d'autres temps tuaient des Juifs parce qu'ils étaient Juifs ?
Je n'en suis pas sûr. Même si je ne conteste pas que cette nouvelle appellation puisse avoir une utilité : celle de rappeler que ce sont surtout les femmes qui sont les victimes physiques et morales des hommes. Et que ça n'arrête pas, voire même que ça s'amplifie.
Et qu'on a beaucoup moins le contraire (même si les hommes ont souvent du mal à exprimer les souffrances d'un tout autre ordre que les femmes peuvent aussi leur faire subir).
Mais, de mon point de vue, le mari violent ne bat pas sa femme parce que c'est une femme : à mon avis, il la maltraite d'abord et avant tout parce qu'il se sait plus fort physiquement et que c'est lui qui a le pouvoir sur elle.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 17:23
par oups
Once a écrit : ↑02 septembre 2023 16:26
J'ai un petit souci avec cette nouvelle appellation de "féminicide" (comme avec d'autres d'ailleurs, genre "migrants", "islamo-gauchisme", "islamophobie" etc etc).
Est-ce que des hommes maltraitent, voire tuent des femmes parce qu'elles sont des femmes, comme les nazis, en d'autres temps tuaient des Juifs parce qu'ils étaient Juifs ?
Je n'en suis pas sûr. Même si je ne conteste pas que cette nouvelle appellation puisse avoir une utilité : celle de rappeler que ce sont surtout les femmes qui sont les victimes physiques et morales des hommes. Et que ça n'arrête pas, voire même que ça s'amplifie.
Et qu'on a beaucoup moins le contraire (même si les hommes ont souvent du mal à exprimer les souffrances d'un tout autre ordre que les femmes peuvent aussi leur faire subir).
Mais, de mon point de vue, le mari violent ne bat pas sa femme parce que c'est une femme : à mon avis, il la maltraite d'abord et avant tout parce qu'il se sait plus fort physiquement et que c'est lui qui a le pouvoir sur elle.
D’accord avec votre conclusion
De surcroit , quand quelqu’un est tué, a l’exception du champs de bataille bien sur , qu’une fois sur deux ça soit une femme ......
Mais non la aussi la parité n’y est pas , environ 1000 crimes par an en France , ( que ) 20% des victimes sont des dames

Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 17:31
par mic43121
Quand une femme va porter plainte contre son conjoint pour l'avoir frappé ..99 fois sur 100 ça ne sert à rien 8
SI (avec des si ) les flics se déplaçaient et collaient un avertissement au connard ..avec la promesse qu'a la première récidive c'est 5ans ..
PEUT ÊTRE ...que les connards qui tapent sur leurs femmes y regarderaient a deux fois avant de recommencer ..
Et là pour tuer sa femme

c'est la peine de mort ..pas d'excuses ...

Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 17:53
par papibilou
On comprend qu'il faut faire du benchmark avec les pays qui sont meilleurs que nous dans la prévention..
1 insuffisamment de gens ( pas seulement les femmes) connaissent le 3919 numéro d'appel lorsqu'une femme est en danger. APPRENEZ LE PAR COEUR.
2 des tribunaux doivent être spécialisés ( j'ai cru comprendre que c'est ce que veut faire Macron, il serait temps au bout de 6 ans de mandat, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire ). C'est le cas en Espagne.
3 les tribunaux doivent contraindre l'homme à être éloigné de la femme qu'il violente. Pour cela, il n'y a pas 36 solutions : bracelet électronique. Dès lors que le type dangereux s'approche à moins de 10 ou 20 kms ça doit sonner dans le commissariat le plus proche du lieu d'habitation ou de travail de la femme, appeler l'homme, envoyer un policier pour protéger la femme.
4 les magistrats doivent oublier que casser une famille est moins grave que des violences perpétrées devant les enfants. Les enfants seront mieux sans père qu'avec un père violent.
5 les femmes doivent savoir qu'il y a des centres d'accueil pour elles et les enfants. On sait qu'il n'y en a pas assez en France.
6 un psychologue doit recevoir la femme pour la convaincre qu'elle risque sa vie avec un mari violent et que les enfants risquent de reproduire, adultes, ces mêmes violences.
7 le violent doit suivre une thérapie.
8 à l'école primaire on doit faire comprendre ( les finlandais font ça très bien ) que l'on doit respecter l'autre, femme ou homme.
Quelqu'un de violent est un égoïste qui lorsqu'il souffre est incapable de comprendre qu'il n'a pas le droit de faire souffrir " l'autre". C'est une absence d'empathie totale.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 02 septembre 2023 18:05
par Mickey
papibilou a écrit : ↑02 septembre 2023 17:53
On comprend qu'il faut faire du benchmark avec les pays qui sont meilleurs que nous dans la prévention..
1 insuffisamment de gens ( pas seulement les femmes) connaissent le 3919 numéro d'appel lorsqu'une femme est en danger. APPRENEZ LE PAR COEUR.
2 des tribunaux doivent être spécialisés ( j'ai cru comprendre que c'est ce que veut faire Macron, il serait temps au bout de 6 ans de mandat, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire ). C'est le cas en Espagne.
3 les tribunaux doivent contraindre l'homme à être éloigné de la femme qu'il violente. Pour cela, il n'y a pas 36 solutions : bracelet électronique. Dès lors que le type dangereux s'approche à moins de 10 ou 20 kms ça doit sonner dans le commissariat le plus proche du lieu d'habitation ou de travail de la femme, appeler l'homme, envoyer un policier pour protéger la femme.
4 les magistrats doivent oublier que casser une famille est moins grave que des violences perpétrées devant les enfants. Les enfants seront mieux sans père qu'avec un père violent.
5 les femmes doivent savoir qu'il y a des centres d'accueil pour elles et les enfants. On sait qu'il n'y en a pas assez en France.
6 un psychologue doit recevoir la femme pour la convaincre qu'elle risque sa vie avec un mari violent et que les enfants risquent de reproduire, adultes, ces mêmes violences.
7 le violent doit suivre une thérapie.
8 à l'école primaire on doit faire comprendre ( les finlandais font ça très bien ) que l'on doit respecter l'autre, femme ou homme.
Quelqu'un de violent est un égoïste qui lorsqu'il souffre est incapable de comprendre qu'il n'a pas le droit de faire souffrir " l'autre". C'est une absence d'empathie totale.
Ouah,t'aurais du te présenter à la présidentielle.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 03 septembre 2023 20:27
par vivarais
ce n'est pas qu'à la française
les drames familiaux se déroule partout
souvent ils sont aussi accompagnés d'infanticide
là heureusement l'enfant de 3 ans présent n'a pas été tué qui si on prend l'antériorité du conflit n'était surement pas celui de l'assassin
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 04 septembre 2023 09:10
par Once
Sur cette Terre, mieux vaut naître garçon plutôt que fille, blanc plutôt que noir, riche plutôt que pauvre etc etc...
Sinon, chacun doit se démerder.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 04 septembre 2023 17:15
par Victor
Il me paraît important d'étudier le profil de ces meurtriers.
Leur profil psychologique et sociologique.
Est-ce que, par exemple, on en trouve dans toutes les classes sociales ?
On nous bassine sans arrêt avec des "sociologues" à deux balles (qui sont dans 99,99% des cas des militants extrême ou ultra gauchistes déguisés).
Et face à un fait social aussi terrible que les féminicides, aucune étude sérieuse sur les hommes qui commettent ce genre de crime.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 04 septembre 2023 18:35
par Fonck1
Victor a écrit : ↑04 septembre 2023 17:15
Il me paraît important d'étudier le profil de ces meurtriers.
Leur profil psychologique et sociologique.
Est-ce que, par exemple, on en trouve dans toutes les classes sociales ?
On nous bassine sans arrêt avec des "sociologues" à deux balles (qui sont dans 99,99% des cas des militants extrême ou ultra gauchistes déguisés).
Et face à un fait social aussi terrible que les féminicides, aucune étude sérieuse sur les hommes qui commettent ce genre de crime.
ce qui est amusant, c'est que ce n'est jamais l'argument utilisé quand on est noir, basané, pauvre, ou d'une autre religion que chrétienne.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 04 septembre 2023 21:07
par Yaroslav
vivarais a écrit : ↑03 septembre 2023 20:27
ce n'est pas qu'à la française
les drames familiaux se déroule partout
souvent ils sont aussi accompagnés d'infanticide
là heureusement l'enfant de 3 ans présent n'a pas été tué qui si on prend l'antériorité du conflit n'était surement pas celui de l'assassin
Il y a un terme que je récuse et qui me choque bien plus que celui de "féminicide", c'est celui de "drames familiaux" et d'autres termes du style.
C'est d'ailleurs peut-être pour cette raison, pour ne plus mentionner ces crimes sous le nom de "drames familiaux" ou de "passionnels", qu'on leur a préféré le terme de féminicide, quand bien même le meurtrier ne s'attaque pas forcément à toutes les femmes du fait de leur statut de femme.
Parce que "drame familial", selon moi, ça relativise beaucoup (trop) le crime commis. Ça laisse à penser qu'on fond tout le monde est victime, tout le monde a souffert, et il n'y a pas de vrai coupable. Ça laisse à penser qu'en rendant malheureux son compagnon, la femme tuée avait aussi sa part de responsabilité, etc, etc. Je ne dis pas que c'est ce que vous pensez, mais c'est comme ça qu'on peut traduire ce terme de "drame" et c'est en recourant au terme "féminicide" qu'on évite cet espèce d'indulgence abominable.
Re: Un féminicide "bien à la française"
Posté : 04 septembre 2023 21:32
par danielle49
Ce qui me surprend c'est que cette policière n'a pas fait usage de son arme pour se défendre ? Peut n'en a t elle pas eu le temps ?