«Une mère au foyer est peut-être mieux à la maison à s’occuper de ses enfants»
Posté : 26 septembre 2023 13:07
"«Une mère au foyer est peut-être mieux à la maison à s’occuper de ses enfants» : un député RN soulève l’indignation des macronistes
En plein Hémicycle, le député RN Jocelyn Dessigny a suscité une nouvelle polémique sur les bancs macronistes après une sortie jugée sexiste lundi soir.
«Nous partons du principe qu'une mère au foyer est peut-être mieux à la maison à s'occuper de ses enfants.» La phrase a été lâchée lundi soir dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, en pleine discussion sur le projet de loi «plein emploi». Sous les huées de ses collègues macronistes et de gauche, son auteur, le député du Rassemblement national (RN), Jocelyn Dessigny s’est empressé d’ajouter «si elle le souhaite».
«Si elle le souhaite, vaut mieux qu’elle reste à la maison à s’occuper de ses enfants plutôt que vous l’envoyiez dans un dispositif où elle va devoir réaliser quinze heures d’activité». L'élu de l'Aisne réagissait à l’une des mesures phares du texte de loi : l'instauration d'un minimum d'activités pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA).
Sans tarder, les députés de la majorité présidentielle ont partagé la séquence sur les réseaux sociaux, témoignant de leur indignation. «Sous le vernis, le rance», s’est ainsi insurgé sur X Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Et d’ajouter «À ceux qui pensent que l'extrême droite a changé...». Même protestation chez Sacha Houlié, député de l’aile gauche de la majorité : «Exemple quotidien de la supercherie d’un parti d'extrême droite qui se prétend "féministe" parce qu'il présente une femme à l'élection présidentielle.» La députée Renaissance des Yvelines, Nadia Hai, s’est quant à elle fendue d’un «Scandaleux !».
Soulèvement soutenu par Laure Miller, élue macroniste de la Marne, sur X : «Parfois, le naturel revient au galop». La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Couillard, a à son tour réagi à la polémique ce mardi matin, déclarant qu’«une femme n'a pas à recevoir une injonction à rester à la maison, merci messieurs..».
Seule à l’offensive, la majorité présidentielle semble inscrire ces dénonciations dans une riposte plus large contre le Rassemblement national, menée de front par une vingtaine de députés Renaissance. À sa tête, Laure Miller, élue en janvier dans la Marne lors d’une législative partielle face à une candidate RN et à l’origine de la «task force anti-RN» pensée dès le mois d’avril.
Contacté par Le Figaro, Jocelyn Dessigny évoque une «pseudo-polémique» montée par l’ancienne ministre et désormais vice-présidente du groupe Renaissance Nadia Hai, «qui n’était même pas présente dans l’Hémicycle à ce moment précis». «Tout est dit dans mon intervention, il suffit de l’écouter en entier», ajoute le député frontiste.
Ce n’est pas la première que Jocelyn Dessigny est accusé de sexisme. En juin déjà, le député frontiste avait traité la chef de file des députés Insoumis, Mathilde Panot, de «poissonnière». Ce qui lui avait valu un «rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal» de la présidence de l’Assemblée. La sanction entraînait automatiquement une «privation, pendant un mois, du quart de l’indemnité parlementaire allouée au député»."
https://www.lefigaro.fr/politique/une-m ... s-20230926
En plein Hémicycle, le député RN Jocelyn Dessigny a suscité une nouvelle polémique sur les bancs macronistes après une sortie jugée sexiste lundi soir.
«Nous partons du principe qu'une mère au foyer est peut-être mieux à la maison à s'occuper de ses enfants.» La phrase a été lâchée lundi soir dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, en pleine discussion sur le projet de loi «plein emploi». Sous les huées de ses collègues macronistes et de gauche, son auteur, le député du Rassemblement national (RN), Jocelyn Dessigny s’est empressé d’ajouter «si elle le souhaite».
«Si elle le souhaite, vaut mieux qu’elle reste à la maison à s’occuper de ses enfants plutôt que vous l’envoyiez dans un dispositif où elle va devoir réaliser quinze heures d’activité». L'élu de l'Aisne réagissait à l’une des mesures phares du texte de loi : l'instauration d'un minimum d'activités pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA).
Sans tarder, les députés de la majorité présidentielle ont partagé la séquence sur les réseaux sociaux, témoignant de leur indignation. «Sous le vernis, le rance», s’est ainsi insurgé sur X Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Et d’ajouter «À ceux qui pensent que l'extrême droite a changé...». Même protestation chez Sacha Houlié, député de l’aile gauche de la majorité : «Exemple quotidien de la supercherie d’un parti d'extrême droite qui se prétend "féministe" parce qu'il présente une femme à l'élection présidentielle.» La députée Renaissance des Yvelines, Nadia Hai, s’est quant à elle fendue d’un «Scandaleux !».
Soulèvement soutenu par Laure Miller, élue macroniste de la Marne, sur X : «Parfois, le naturel revient au galop». La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Couillard, a à son tour réagi à la polémique ce mardi matin, déclarant qu’«une femme n'a pas à recevoir une injonction à rester à la maison, merci messieurs..».
Seule à l’offensive, la majorité présidentielle semble inscrire ces dénonciations dans une riposte plus large contre le Rassemblement national, menée de front par une vingtaine de députés Renaissance. À sa tête, Laure Miller, élue en janvier dans la Marne lors d’une législative partielle face à une candidate RN et à l’origine de la «task force anti-RN» pensée dès le mois d’avril.
Contacté par Le Figaro, Jocelyn Dessigny évoque une «pseudo-polémique» montée par l’ancienne ministre et désormais vice-présidente du groupe Renaissance Nadia Hai, «qui n’était même pas présente dans l’Hémicycle à ce moment précis». «Tout est dit dans mon intervention, il suffit de l’écouter en entier», ajoute le député frontiste.
Ce n’est pas la première que Jocelyn Dessigny est accusé de sexisme. En juin déjà, le député frontiste avait traité la chef de file des députés Insoumis, Mathilde Panot, de «poissonnière». Ce qui lui avait valu un «rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal» de la présidence de l’Assemblée. La sanction entraînait automatiquement une «privation, pendant un mois, du quart de l’indemnité parlementaire allouée au député»."
https://www.lefigaro.fr/politique/une-m ... s-20230926
et qu'il va parler de Staline, Cuba et de la Corée du Nord.